vendredi 16 octobre 2015

Vacances de la Toussaint en prépas

Bonjour,

C'est le moment de faire le point ? de reprendre son souffle ? de recharger les batteries ?

Pour mois, les vacances de la Toussaint de Sup ont été le début des interrogations. Parti avec un bon rythme et des résultats finalement plutôt bons - mais que je n'ai pas vécus comme tels - je me sentais épuisé voire découragé.

Une chose est sûre, je n'avais pas très envie d'y retourner à la rentrée. Un peu comme cette étudiante rencontrée en 2009 et qui avait fait l'objet du reportage Complément d'Enquête sur la prépa : elle dormait 12h à 14h par nuit et ses parents, inquiets, avaient pris rendez-vous avec moi. La situation était simple pour elle : elle ne voulait pas continuer. C'était plus difficile de l'annoncer à ses parents.
Finalement elle s'est engagée à trouver autre chose rapidement et les parents, rassurés, ont accepté. Elle s'est inscrite à l'université de Sceaux et a pu prendre un nouveau départ.

Pour la plupart d'entre-vous, l'enjeu c'est de continuer.

Peut-être même de profiter des vacances pour travailler, rattraper le retard...

Ce n'est pas toujours facile. J'ai accompagné sur ce sujet un étudiant étranger qui avait déjà eu du mal à s'installer à Orléans pour faire maths sup pour la rentrée. Il se sentait loin de sa famille et isolé. En chambre en ville, il devait gérer pour lui-même un grand nombre de choses que ses parents géraient pour lui jusque-là. Pour ce qui est de se mettre au travail, il passait ses journées de vacances de la Toussaint à se reprocher de ne pas s'y être mis dès le début des vacances.

Un peu comme si chaque jour vous vous reprochiez de ne pas vous y être mis la veille. Le seul moyen pour casser cette répétition, c'est de s'y mettre aujourd'hui. Comme dirait le moine bouddhiste, "hier n'est plus". "Hier n'existe pas".

Vous avez la chance d'avoir "aujourd'hui" pour vous y mettre.


Pour moi, je trouve que ces questions étaient le symptôme d'un enjeu plus profond. En fait, la manière de travailler en prépa n'était probablement pas celle qui m'aurait permis de réaliser tout mon potentiel. Je l'ai compris depuis et je sais désormais que je suis beaucoup plus efficace et créatif dans les solutions que je trouve pour mener à bien mes projets quand je ménage des temps de pause dans mes journées.

Ca reste un enjeu quand je suis salarié et que je suis censé être au bureau en continu. Quand je travaille à mon compte, c'est avec la culpabilité que je peux ressentir que je dois composer.

Quand je rencontre des étudiants qui n'ont pas l'impression de faire aussi bien que ce qu'ils pourraient avec tout le travail qu'ils abattent, je leur propose de remettre dans leurs semaine les activités qui leur faisaient du bien l'année précédente et qui contribuaient à leur succès.

Est-ce que c'était le piano, la guitare, le trombone ? le tennis, le basket, le foot ? le dessin, la peinture, autre chose ?

Pour certains, leur redonner l'autorisation ou le conseil de courir / jouer au foot / faire du sport au moins une fois par semaine, de faire des pauses dans leur journée, de passer du temps à l'extérieur - même quelques minutes par jour - c'est leur permettre de respirer, de reprendre leur souffle, de retrouver de l'énergie. Et le sourire.

Pour les vacances de la Toussaint 2015, je vais reprendre mon souffle avec mes enfants, mes parents puis mes amis :

- dans la région d'Orléans et Blois du 17/10 au 23/10
- dans la région des Landes et du Pays-Basque du 24/10 au 31/10

Si pour vous, c'est l'occasion d'un rendez-vous en personne au lieu de devoir se contenter du téléphone : faites-moi signe ! 

Bonnes vacances / révisions / repos !


Gabriel BRABANT

06 33 85 53 27

Séance en groupe :
Je vous propose aussi, si vous êtes quelques-uns dans une classe ou un lycée à vouloir travailler ensemble lors d'une séance de coaching, nous pouvons nous retrouver sur skype, google talks ou facetime et répondre à toutes vos questions !


mardi 13 octobre 2015

Après les premières semaines de prépas

Bonjour, 

Le coaching en prépas reprend. Maths sup dans le 17e, prépa HEC / ECS dans le 6e, INSA à Lyon, vous rencontrez les difficultés des élèves des classes prépas.

Charge de travail. Pression des profs. Compétition avec les autres élèves. Ou simplement pression de vous-même sur vous-même. J'avais 18/20 comment est-ce que je peux avoir 12 ? 10 ou même 7 ! cette année ?

Éloignement familial. Prise d'autonomie radicale. Vous aviez peut-être vos parents pour vous aider pour toute la "logistique" et surtout pour le quotidien : les repas, les trajets, les factures d'électricité ou le loyer.

A ça, s'ajoute pour un grand nombre d'entre-vous un changement de ville, voire de pays. Des frais. Des dépenses. Le temps nécessaire pour s'installer. La solitude parfois. Les trajets pour rentrer le week-end. Ou les week-ends à l'internat.

Côté scolaire, le rythme est intense. On vous en avait parlé. Aujourd'hui, vous le vivez au quotidien et vous vous demandez comment les autres y arrivent. 

Les résultats ne sont plus les 18 ou 20 que vous connaissiez. Ça peut remettre en cause tout le projet. Est-ce que je vais réussir à faire Supaéro ou Centrale comme je le souhaite ? Est-ce que je suis fait pour les classes prépas ?

Je vais essayer de vous proposer dans les jours qui viennent mes conseils essentiels pour survivre réussir en classes prépas. 

Si je dois en faire la liste aujourd'hui : 

- dormir assez
- travailler efficacement
- suivre et participer en cours
- poser des questions en cours sur ce que vous ne comprenez pas, au mépris de toutes les règles tacites de "interdit de poser des questions en cours sinon on va se moquer de moi". Quand vous posez une question, vous rendez service à toute la classe.
- ne pas rester isolé : parler dès maintenant à quelques élèves pour tisser des liens
- garder une activité sport ou plaisir dans la semaine
- faire le plus ce que vous aimez le plus
- garder son calme et prendre du recul : faire de son mieux et travailler de la manière qui vous convient, à vous.

Sinon :
- changer tout de suite si vous avez identifié que clairement, ce n'est pas fait pour vous. Les symptômes : ni envie, ni motivation, ni projet d'orientation clair qui nécessite les classes prépas, effondrement sous le stress, isolement, etc.

Pour que ça se passe pour le mieux, je vous conseille également de : 
- travailler chaque jour les cours du jour, même rapidement
- accepter de ne pas pouvoir tout faire, définir des priorités, fixer la durée que vous voulez passer sur la préparation d'un devoir à la maison, sur la révision d'un DS ou d'une colle. 
- suivre les cours au fur et à mesure : ne jamais recopier sans écouter en pensant "le relire plus tard"
- travailler en binôme ou en trinôme sur les devoirs à la maison
- trouver un binôme ou un trinôme pour les vacances où vous souhaitez travailler, en particulier pour les périodes de révision en février et/ou avril

Mon plus grand conseil, c'est de ne pas chercher à travailler autrement que ce que vous avez toujours fait. Ne cherchez pas à travailler comme un autre élève parce qu'il y arrive mieux. C'est sa manière de travailler et c'est à lui qu'elle réussit. Faites de même avec mes conseils et les conseils de vos profs : prenez ceux qui marchent pour vous. Ne tenez pas compte de ceux qui ne marchent pas, que vous ne sentez pas, que vous n'arrivez pas à mettre en place de toutes façons.

Après, si vous découvrez des astuces, qu'elles vous plaisent et que ça marche pour vous, tant mieux !

Je termine aujourd'hui par ce que j'ai cité en premier : le sommeil. Si vous voulez tester de vous coucher à 1h du mat' pendant trois semaines pour être sûr que ça ne marche pas, allez-y. Sinon, faites le pari de dormir suffisamment, soyez très attentif tous les jours en cours, apprenez le cours du jour pour le lendemain. Dans trois semaines vos résultats auront déjà monté !

Si ça ne suffit pas, nous pouvons discuter de votre situation particulière en rendez-vous et déterminer ensemble ce qui sera le mieux pour vous, et uniquement vous. 

Pour prendre rendez-vous : 06 33 85 53 27

Gabriel Brabant 





jeudi 1 octobre 2015

Ne prenez pas trois semaines de retard !

Bonjour,

L'année de prépa a démarré il y a un mois. Certains étaient sur les starting blocks et bossent très régulièrement depuis le début. D'autres ont déjà pris un peu de retard en attendant les premières colles et DS pour s'y mettre.

Ne prenez pas trois semaines de retard !

Bosser votre cours et l'apprendre pour la colle, c'est avoir trois semaines de retard.

Dans l'idéal, à Sainte Geneviève, on vous recommande de ne pas réviser pour la colle ou le DS. Sur le principe, on vous recommande de tout travailler au fur et à mesure et de vérifier ce que vous avez appris grâce à la colle ou au DS.

Plus facile à dire qu'à faire quand on est perpétuellement débordé.

Pour avoir accompagné un certain nombre d'élèves débordés et parfois découragés, l'option qui consiste à bosser au jour le jour est très gratifiante.

En fait, quand vous attendez la fin de la semaine pour apprendre vos cours - ou pire encore, le moment de la colle soit 2 ou 3 semaines plus tard - vous vous êtes laissé dépasser.

Le cours d'aujourd'hui va vous permettre de suivre et de comprendre le cours de demain. Si vous le laissez filer parce que le prof va trop vite et que vous vous contentez de recopier les tableaux "pour plus tard" vous êtes mort.

Pour caricaturer, il vaudrait mieux noter moins de choses et écouter pour comprendre que de tout noter pour mieux couler.

Je sais de quoi je parle, je l'ai fait en spé. J'ai le cours complet de ma première maths spé et je crois que je ne l'ai juste jamais relu lu.

Nous sommes au 1er octobre. Donc rien n'est perdu : accrochez-vous. Dès aujourd'hui, fixez-vous au moins 5 à 10 min par cours de la journée pour le relire rapidement, essayer de savoir l'essentiel de ce qui a été dit, essayer de comprendre ou d'apprendre les théorèmes essentiels.


Travaillez le maximun en cours !


Allons plus loin. Quand vous êtes en cours, votre prof de maths peut vous présenter une démonstration ou vous demander de chercher un exemple ou un petit exercice : cherchez-le. N'attendez pas la correction pour l'apprendre par cœur.

Faire des maths, c'est chercher des exercices à partir des éléments fournis dans le cours. Avec l'apprentissage par cœur vous allez pouvoir sauver la face quelques temps, au moins en colle, mais pas bien longtemps.

Avec la recherche de l'exemple, de la démonstration, de l'exercice puis des problèmes, vous allez retenir "par cœur" parce qu'une fois que vous savez le faire, vous saurez le refaire. Vous pourrez même appliquer la démarche proposée sur des sujets plus complexes.

Pour résoudre votre problème de temps, passer vos cours à vous demander :

- suis-je en train de suivre ?
- suis-je en train d'écouter ?
- est-ce que je comprends ce que le prof explique ?
- suis-je en train de chercher l'exemple qu'il propose ?
- si je n'ai pas trouvé - ce n'est pas grave, j'ai surtout dit qu'il fallait CHERCHER - est-ce que je comprends la solution que le prof propose ?
- si je ne comprends pas la solution proposée, est-ce que j'ose poser une question après avoir identifié où ça bloque pour moi ?

Sinon, vous êtes mort.

Les étudiants que je rencontre et qui sont épuisés, ils ont passé le cours à recopier le plus vite possible ce qu'ils n'arrivaient pas à suivre. Pleins de bonne volonté, ils travaillent des heures le soir et les week-ends pour apprendre le cours qu'ils n'ont pas suivi il y a trois semaines parce que le DS est cette semaine.

Ensuite, ils se couchent tard tous les soirs parce qu'"ils n'ont pas le temps de tout faire". Quand je leur demande, ils me disent que non, ils ne sont pas trop fatigués. Quand je repose la question :
- est-ce que vous êtes attentif ?
-est-ce que vous arrivez à suivre ?
Ils finissent par se rendre compte qu'ils sont fatigués, que pendant les premiers cours de la matinée, ils ne sont pas très réveillés. Qu'ils ont du mal à suivre.

Ce qu'ils ont du mal à suivre aujourd'hui alors que le prof est là pour leur expliquer, ils essaieront de l'apprendre entre 20h et 22h - voire entre 22h et 1h du matin ! - dans 2 ou 3 semaines... et ça leur prendra BEAUCOUP de temps.

Vous ne voyez pas le problème à travailler pour la colle et le DS... c'est comme ça que vous faisiez au lycée et ça marchait bien...

Oui au lycée, en trois heures la veille du DS, vous pouviez reprendre l'essentiel du cours et réussir le DS.

Vous étiez en forme. Vous suiviez en cours - en tout cas plus que ce que vous pouviez imaginer. Votre esprit, votre cerveau réorganisait les informations emmagasinées pendant vos temps de pause : sport, dessin, guitare, discussions entre amis, musique... votre mémoire faisait son travail chaque nuit.

En prépas, les quantités d'informations sont multipliées par 10, 20 ? Vous n'avez plus les temps de pause pour que votre cerveau puisse faire le tri entre l'utile et l'inutile et réorganiser tout ça. Vous n'êtes plus aussi attentif en classe parce que vous êtes fatigué. Le prof ne reprend pas les explications trois fois sur trois semaines comme au lycée. La semaine suivante, il est passé à autre chose. Comme vous ne dormez pas assez, votre mémoire à court terme et long terme vous fera défaut.

Autre différence de taille : vous ne préparez plus un examen mais un concours. Là où l'année dernière vous avez tous eu la mention très bien au bac, l'année prochaine on fera quand même un classement parmi les mentions très bien pour prendre les premiers et laisser les derniers choisir des écoles moins prestigieuses.

Terminer par un point positif

C'est un concours. Vous avez beaucoup de travail. Pour les classes préparatoires scientifiques, il y aura quand même de la place en école pour tous les élèves. Ça peut vous permettre de dé-dramatiser si votre problème à vous c'est le stress.

Et même pour ceux qui veulent à tout pris faire "Supaéro" par exemple, la vie est bien plus riche que ce que vous imaginez. Si vous n'avez pas "Supaéro", vous pourrez trouver d'autres manières de réaliser vos rêves professionnels. Dans la mesure où, entre-temps, vous ne vous êtes détruit ni la santé, ni votre confiance en vous !

Ces explications ne vous suffisent pas ? Pour vous, c'est différent ?

Je peux vous aider sur ces sujets. N'hésitez pas : je peux travailler avec vous directement sur les difficultés que vous rencontrez pour trouver les solutions qui vous permettront de retrouver confiance en vous, en vos capacités de travail et la motivation pour réussir.

Vous pensez peut-être que ça prend du temps et que c'est sûrement très cher ?

Mon objectif, c'est de vous aider à trouver les solutions. Parfois, en 1h30, on a trouvé ce qui bloque et c'est réglé. Quelquefois, nous le faisons par téléphone pour des étudiants à Aix en Provence, Toulouse ou Lille et en 30 min on démarre un premier travail. On en reparle deux semaines plus tard et l'essentiel va déjà dans le bon sens. La dynamique est relancée. La confiance est retrouvée. 

Je vais rarement au-delà de trois ou quatre rendez-vous, c'est un mois et demi ou deux mois d'accompagnement. Ensuite, vous me rappelez un peu plus tard dans l'année si vos avez besoin. C'est quand même beaucoup moins long et couteux que de se laisser couler toute l'année de prépa !

C'est aussi beaucoup moins long et coûteux qu'on cours de maths ou de physique qu'on prendrait 2h toutes les semaines...

Good luck !

Gabriel