mardi 23 janvier 2018

Limites mentales en prépas

Bonjour,








L'enjeu des classes prépas c'est que tout les élèves y vont pour réussir. Beaucoup trop en souffrent. Même s'ils vont au bout. Certains n'y parviennent pas. Quelques uns mettent beaucoup d'années à s'en remettre. 

Le témoignage que je peux faire, pour avoir animé ce blog depuis près de 10 ans et parfois pris le temps d'en parler autour d'une table, c'est qu'il y a toujours quelqu'un pour témoigner que son frère, sa soeur, sa cousine ou un de ses amis a eu des difficultés ou une expérience difficile en prépa. 

Rien qu'autour de moi. 

Catherine a intégré l'ISEP à la rentrée de 2e année, après avoir su le 30 juin qu'elle n'était pas prise en spé à Sainte Geneviève. 
Thomas a fait la même démarche d'entrer en prépa intégrée après avoir essayé une PCSI au Lycée Pothier d'Orléans.
Olivier a rejoint la prépa de Chartres pour continuer parce qu'il n'était pas pris en spé à Pothier. 
En littéraire, 
Elisabeth est restée une semaine en prépa à Lyon avant de rejoindre la fac de droit.
Albane a souffert pendant toute l'année d'hypokagne à Orléans de discrimination sociale avant de rejoindre également l'université de droit.
Ca ne les a pas empêché, ensuite, de cumuler les DESS ou Master 2 en Droit des Affaires et/ou Droit Notarial avant de devenir Notaires. 

Parmi les élèves pour lesquels on m'a contacté : 
- un élève faisait un burn-out en trois semaines à Chaptal
- un élève pétait les plombs en mars, à un mois des concours
- une élève ne dormait plus depuis 4 jours. 

Pour ces élèves, je ne suis pas l'interlocuteur adapté. Seul un médecin et un psychiatre pourront leur venir en aide, en complément d'une prise en charge de leur souffrance psychologique. 

Quand une mère, désemparée ou désespérée par ce qui arrive à son fils ou sa fille, me demande "s'il/elle sera en état pour aller passer les concours", je mesure à quel point elle n'a pas pris conscience du problème.

Je ne suis pas le seul à témoigner. 

L'ingénu ingénieur sur le blog du Monde, se demande "A quoi bon"

http://ingenuingenieur.blog.lemonde.fr/2014/11/28/en-classe-preparatoire-la-vie-est-un-long-stress-febrile/
 Une ancienne élève des classes prépas décide de témoigner de ce qui s'est passé pour elle il y a une quinzaine d'année et qui lui semble toujours être d'actualité : 

http://prepasuicide.over-blog.com/

 Alors que je vais reprendre le temps de vous parler de ce qui ne vas pas en prépa. C'est probablement avec la simplicité de cette approche que vous avez pu, depuis 2008, vous reconnaître ou reconnaître un élève qui pouvait avoir besoin d'aide. 

La souffrance est un culte en prépa. Comme le témoigne l'ingénu ingénieur, qui parle des "limites mentales", la plupart des élèves les plus consciencieux sont "sur le fil". Ils travaillent le plus possible, le plus longtemps possible, le plus efficacement possible, le plus rigoureusement, consciencieusement, régulièrement,... souvent en dormant le moins possible...

Jusqu'à ce qu'ils touchent la limite, la frôlent, la contournent ou la franchissent comme la ligne blanche sur la route. 

Parfois, ça n'a pas de conséquence. 

Parfois, c'est beaucoup plus grave.

Et vous, vous vous sentez comment ?






jeudi 11 janvier 2018

Bien choisir ses classes prépas

Bonjour, 

Comme dans beaucoup de domaines, la réussite en classes prépas passe par le développement de vos talents. 

Vous serez beaucoup mieux à même de réussir dans des classes prépas qui correspondent à vos domaines d'excellence.