Je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'être coaché pour réussir. Au contraire, le mieux c'est de réussir ce que l'on a choisi de faire.
Comme me le disait la maman d'un élève en prépa au sujet de mes flyers, nos enfants n'ont pas de "difficultés" en prépas. Ils ont des "défis" à surmonter.
Malheureusement, la réalité n'est pas toujours aussi simple. Je n'ai plus envie de n'utiliser que des termes "positifs" dans mes articles parce que c'est plus marketing et que ça vend mieux.
L'enjeu c'est de pouvoir aider ceux qui en ont besoin en prenant en compte leurs besoins, éventuellement leur souffrance.
J'ai pris une "claque" quand j'ai reçu la réponse de l'appel à projets sociaux pour la compétition GSVC organisée par Berkeley et relayée en France par l'Essec. "Votre projet n'est pas éligible parce qu'il n'a pas d'impact social". Ça confirme bien mon impression : les élèves de prépas ne souffrent pas puisqu'ils sont issus principalement de milieux favorisés...
Dans ce contexte, si la souffrance, les difficultés, la perte de confiance en soi, les brimades des enseignants, les notes de 3/20, les classements "dernier de la classe" sont des mots et des sujets "tabous"... si les conséquences observées : perte de sommeil, d'appétit, de confiance en soi, de motivation n'existent pas... Ce sont juste de mauvais moments à passer...
Dans ce cas, continuons à laisser les jeunes de 18 à 20 passer 90% de leur temps éveillé à travailler, emmagasiner des connaissances, bachoter les concours d'Ecoles qui ne leur plairont peut-être pas tellement ils attendent l'Eldorado.
Et ceux qui souffrent dans ce système n'étaient simplement pas "assez bon". Les critères de sélection les plus drastiques leur avaient pourtant permis d'entrer dans des classes prépas plus ou moins prestigieuses, reléguant leurs camarades de lycées aux Lymbes de l'université. Décrochage ou dépressions ne sont pas le fait des institutions mais de leur personnalité fragile si l'on écoute le discours officiel.
Albert Jaquard nous dit depuis 50 ans que notre système de classes prépas tue la créativité. Florence Noiville écrit "J'ai fait HEC et je m'en excuse". D'autres vont plus loin...
Pour moi, la souffrance existe en prépa. Certains craquent, d'autres vont au bout. Les souffrances endurées conduisent de nombreux jeunes à développer ensuite des comportements addictifs : consommation excessive d'alcool ou de drogues sur les campus des Grandes Ecoles, même pour ceux qui ont réussi.
Réagissez dès aujourd'hui en trouvant rapidement des solutions aux problèmes et aux difficultés que vous rencontrez. Reconstruisez votre confiance en vous !
Gabriel Brabant
gabrielbrabant@yahoo.fr
Comme me le disait la maman d'un élève en prépa au sujet de mes flyers, nos enfants n'ont pas de "difficultés" en prépas. Ils ont des "défis" à surmonter.
Malheureusement, la réalité n'est pas toujours aussi simple. Je n'ai plus envie de n'utiliser que des termes "positifs" dans mes articles parce que c'est plus marketing et que ça vend mieux.
L'enjeu c'est de pouvoir aider ceux qui en ont besoin en prenant en compte leurs besoins, éventuellement leur souffrance.
J'ai pris une "claque" quand j'ai reçu la réponse de l'appel à projets sociaux pour la compétition GSVC organisée par Berkeley et relayée en France par l'Essec. "Votre projet n'est pas éligible parce qu'il n'a pas d'impact social". Ça confirme bien mon impression : les élèves de prépas ne souffrent pas puisqu'ils sont issus principalement de milieux favorisés...
Dans ce contexte, si la souffrance, les difficultés, la perte de confiance en soi, les brimades des enseignants, les notes de 3/20, les classements "dernier de la classe" sont des mots et des sujets "tabous"... si les conséquences observées : perte de sommeil, d'appétit, de confiance en soi, de motivation n'existent pas... Ce sont juste de mauvais moments à passer...
Dans ce cas, continuons à laisser les jeunes de 18 à 20 passer 90% de leur temps éveillé à travailler, emmagasiner des connaissances, bachoter les concours d'Ecoles qui ne leur plairont peut-être pas tellement ils attendent l'Eldorado.
Et ceux qui souffrent dans ce système n'étaient simplement pas "assez bon". Les critères de sélection les plus drastiques leur avaient pourtant permis d'entrer dans des classes prépas plus ou moins prestigieuses, reléguant leurs camarades de lycées aux Lymbes de l'université. Décrochage ou dépressions ne sont pas le fait des institutions mais de leur personnalité fragile si l'on écoute le discours officiel.
Albert Jaquard nous dit depuis 50 ans que notre système de classes prépas tue la créativité. Florence Noiville écrit "J'ai fait HEC et je m'en excuse". D'autres vont plus loin...
Pour moi, la souffrance existe en prépa. Certains craquent, d'autres vont au bout. Les souffrances endurées conduisent de nombreux jeunes à développer ensuite des comportements addictifs : consommation excessive d'alcool ou de drogues sur les campus des Grandes Ecoles, même pour ceux qui ont réussi.
Réagissez dès aujourd'hui en trouvant rapidement des solutions aux problèmes et aux difficultés que vous rencontrez. Reconstruisez votre confiance en vous !
Gabriel Brabant
gabrielbrabant@yahoo.fr