vendredi 28 mars 2025

Comment préparer les concours ?

 Bonjour, 


Il est grand temps d'aborder un sujet depuis trop longtemps laissé de côté : comment préparer les concours et organiser ses révisions à quelques semaines des concours. 


1) Gestion du stress : ce ne sont pas ces dernières semaines qui vont "tout changer". Vous pouvez garder à l'esprit que vous préparez ces concours depuis 18 mois (voire 2 ans 1/2 pour les "cube" ou 5/2). Quand j'aborde ce sujet avec des élèves qui stressent ou qui paniquent, je leur dis même que ce concours, vous le préparez depuis 15 ans. Il n'est donc pas pertinent de se mettre une pression excessive à l'arrivée des concours. 


2) Des semaines décisives Une fois passée l'envie de perdre tous ses moyens et de s'enfuir dans la forêt des Carpates parce que les concours arrivent, vous pouvez mettre à profit ces dernières semaines pour faire des choses utiles. 

Inutile 

Il n'est pas utile de vouloir tout reprendre dans un programme fou de révisions de tous les chapitres depuis le début de la prépa...

Il n'est pas utile de vouloir tout relire, refaire tous les exercices, mémoriser "le plus de choses possibles"...

Utile 

Au contraire, il est temps d'avoir les idées claires. 

    1. Quels sont les grands raisonnements qui nourrissent vos chapitres de maths ?
    2. Quels sont les grands principes économiques ou de physique que vous êtes censés connaître ?
    3. Connaissez-vous les théorèmes principaux de vos chapitres d'analyse et d'algèbre linéaire ?
    4. Connaissez-vous les formules principales de physique ou de chimie ?
    5. Savez-vous résoudre les exercices les plus classiques dans chacun de ces domaines ?

 

3) Organisation

Avez-vous remarqué qu'on peut se décourager à vouloir travailler seul alors qu'on peut trouver des stratégies pour travailler à plusieurs, de manière constructive ?

Je me souviens de vacances d'avril passées à ne pas avancer dans des livres de thermodynamiques qui m'ont alors paru interminables...

En 5/2, au contraire, j'ai eu la chance d'aller passer 10 jours en Tunisie chez mon binôme de Lakanal pour travailler pendant les vacances de février. 

Aux vacances suivantes, nous étions quelques élèves à rejoindre un institut religieux qui accueille des étudiants pour leurs révisions. Nous avions chacun une chambre et nous pouvions nous retrouver autour des repas conviviaux pour couper la journée, reprendre des forces avant de s'y remettre. 


4) Face au manque de motivation, de plus en plus d'élèves font des stages pendant les vacances ou font appel à des professeurs particuliers. Ce rythme donné par le stage ou le cours prévu assure de s'y mettre au moins pour un temps donné. 

Il y a un risque, néanmoins, l'impression de travailler alors que c'est beaucoup le prof qui fournit les réponses. Puis la dépendance : l'incapacité ensuite de s'y mettre par soi-même, pourtant si indispensable pour réussir. 


5) Coopération VS Compétition Pour finir, avez-vous conscience qu'avec vos camarades de classe, vous pourriez vous serrez les coudes "face au reste du monde" plutôt que de croire que le compétition commence avec votre voisin de table ? 

Chaque année, je suis stupéfait de l'absence de coopération dans les classes. Quel manque de perspective, quel manque de recul sur la réalité de la situation... Les notes, les classements, les remarques des profs, tout est fait pour nourrir l'esprit de compétition. La peur, la jalousie, la peur du regard des autres, le stress... toutes ces raisons qui font qu'on se replie sur soi au lieu de demander et de proposer de l'aide. 

Prendre le temps d'expliquer une notion à quelqu'un n'est jamais du temps perdu : c'est exactement ce qui pourra vous être demandé en colle par exemple. A l'inverse, prendre le risque de poser une question à un élève ou au prof directement, c'est montrer son intérêt, sa motivation, sa soif de comprendre. 


Prenez soin de vous.
Travaillez bien.

Bons concours !




samedi 15 mars 2025

Préparation des concours et révisions !

 

Bonjour, 

 

C'est la dernière ligne droite pour la préparation des concours, ou pour sauver votre année si vous êtes en difficulté. 


Révisions, compréhension, apprentissage, mémorisation, recherche des exercices, gestion du temps des épreuves écrites, gestion du stress... 


N'hésitez pas à me dire de quoi vous auriez besoin pour échanger sur ce blog sur ces sujets !

 

Bon week-end et bon courage !

 

Gabriel

lundi 3 mars 2025

Un témoignage inspirant

 Bonjour, 


Elena partage ses difficultés en médecine. 

Vous y trouverez peut-être quelques similitudes avec ce que vous vivez. 

Perte de sens. 

Efforts et renoncement à ce qui est important pour vous parce que "ce sera mieux après"

Déception, difficultés, souffrance, mais difficulté à renoncer au statut social, à la perspective d'une belle carrière et de revenus confortables...

 N'hésitez pas à nous partager ce que vous en pensez dans les commentaires...


lundi 10 février 2025

Il n'y a pas qu'en prépa que c'est dur et arbitraire...


 

Bonjour, 


Un petit coucou pour vous partager cet article qui dit bien les choses : 


https://www.lemonde.fr/campus/article/2025/02/10/le-sentiment-d-injustice-des-etudiants-en-medecine-se-faire-eliminer-a-cause-d-un-oral-de-dix-minutes-ca-peut-etre-tres-decourageant_6539626_4401467.html

 

Cet oral, Louis Kelbert est fatigué d’en parler. Aujourd’hui en troisième année d’études de médecine en Belgique, le jeune homme considère avoir « réussi à rebondir ». Pourtant, à la fin de sa première année d’études de santé à l’université de Strasbourg en 2021, Louis était tombé des nues devant son 6/20 à l’oral d’analyse iconographique – le commentaire d’une gravure du XIXe siècle, suivi de questions du jury. Cette note conditionnait son admission en deuxième année de médecine, un rêve d’enfant.

« Quand on s’investit à fond pendant un an pour, finalement, se faire éliminer à cause d’un oral de dix minutes, ça peut être très décourageant », se rappelle-t-il. Bien qu’ayant obtenu 15/20 de moyenne aux écrits, Louis était passé de la 54e à la 200e place du classement. Il faisait partie des « déclassés » de la première année de réforme d’accès aux études de santé et a depuis été auditionné par le Conseil d’Etat et la Cour des comptes avec le collectif national PASS-L.AS, formé par des parents d’élèves et des étudiants.

 La suite sur le site du Monde (deux paragraphes en accès libre, puis un accès réservé aux abonnés)


Ces derniers temps, les parents et les élèves découragés par la difficulté du concours Véto ne partent plus en Belgique (désormais sur tirage au sort) mais jusqu'en Roumanie (où l'on parle français) ou au Portugal. 

A mes yeux, il est temps de permettre à nouveau aux élèves d'accéder aux métiers de médecins et de vétérinaires : nous en avons grandement besoin, même si les ophtalmo grecs ont la gentillesse de recevoir nos enfants en consultation ! 

Est-ce qu'à notre échelle nous sommes capables de changer les choses ?

Il est temps !

 

Bonne journée, 

 

Gabriel