mardi 29 mars 2022

Est-il encore temps ?

Bonjour, 

 

Il est toujours temps de trouver les solutions pour avancer. 

 

Nous sommes fin mars, et il est encore possible de remettre les choses "dans le bon sens" pour révéler enfin ses talents, ses apprentissages, récolter les fruits de tout le travail effectué jusqu'ici. 

 

Si vous êtes submergés par le stress à l'approche des concours ou de la fin de l'année, il est GRAND TEMPS de vous proposer des outils pour la gestion du stress. 

Il est indispensable de vous aider à relativiser les notes, le stress des DS, de l'arrivée des concours.

 

Expert - pendant mes études et encore maintenant ! - des doutes et de l'inquiétude, mes séances de coaching peuvent être un soutien immédiat pour calmer l'inquiétude, le stress, prendre du recul sur les incertitudes des concours. 

 

Mais au-delà des séances en elles-mêmes, je fais le tour avec vous de tout ce qui peut vous aider au quotidiens, à calmer les pensées négatives qui vous assaillent :

"Je ne vais pas y arriver"

"Mes résultats sont nuls, je suis nul, est-ce que ça vaut le coup de continuer ?"

 

Parfois ces doutes prennent beaucoup de place dès le début des classes prépas : je me souviens de cette élève de maths sup à Saint Louis qui arrivait de loin : son but c'était SupAéro. Si elle n'était pas en tête de classe, elle n'aurait pas la classe étoile, elle n'aurait pas SupAéro, ce n'était pas la peine de continuer. Nous étions seulement en octobre...


C'est jour-ci, c'est un élève de BCPST qui se retouve déstabilisé par une mauvaise colle et les propos décourageant de sa prof de SVT. Se rendent-ils compte, ces profs, de l'impact de leur parole ? Ils arrivent à casser en une réflexion, un mois de travail de coaching pour aider à retrouver confiance en soi et en ses capacités à réussir, motivation et régularité dans le travail. 


Je pensais que ça existait de moins en moins, mais je crois que je pêche par excès d'optimisme. L'année dernière, c'étaient des profs de la prépa de Brest qui prenait à partie toute la classe pour leur dire qu'ils étaient nuls. Dans une prépa à Brest ?

Qui est nul, de fait ? 


L'élève en question réussit cette année très bien une double licence à Paris dans un établissement autrement plus prestigieux !


Alors ne laissez ni les profs ni la petite voix dans votre tête vous décourager. Trouver de l'aide à l'extérieur : des solutions sont possibles et parfois rapides, pour reprendre les choses en main !


A bientôt

Gabriel

samedi 19 mars 2022

Se remettre du trauma de la prépa

 

Bonjour,

Tout le monde ne sort pas indemne des classes prépas. 

J'ai repris contact, un an après, avec une étudiante qui était en difficulté à Sainte Geneviève l'année dernière. Par souci de confidentialité, appelons-la, Sophie. 

 

Sophie est désormais dans une capitale européenne pour poursuivre ses études. 

 

Quand elle a évoqué ce qui s'était passé pour elle en prépa, elle a dit que sa belle maison - confiance en elle et joie de vivre - avait volé en éclat. 

Plutôt que de vouloir tourner la page et tout recommencer, elle a apprécié le conseil de sa mère de reprendre les briques éparpillées autour d'elle pour reconstruire sa maison, pour se reconstruire. 

 

Si je vous partage cet échange aujourd'hui, même si je n'ai pas trouvé de jolie image d'une maison de briques qui aurait volé en éclat comme dans un cartoon... c'est que j'ai le sentiment que j'avais "oublié", "mis de côté", les effets parfois dévastateurs de la prépa. 

Perdre à 18 ou 19 ans sa confiance en soi et en ses capacités à réussir parce que les classes prépas mettent un terme brutal à 15 ans de réussite scolaire et de retours positifs des enseignants et des parents peut rendre difficile la construction de la suite. 

 

Il n'est pas vraiment possible de prévenir de la "dangerosité" des classes prépas. Pour chaque témoignage qui vient dire que les classes prépas se sont mal passées, il y a 3 articles de profs de prépas ou de responsables des CPGE ou de la conférence des grandes écoles pour contrer, par des éléments comme "la prépa ce n'est pas le bagne" ou "cet élève n'était manifestement pas fait pour les classes prépas". 

 

Ce sont rarement les classes prépas qui "n'étaient pas faites pour cet élève" !

 

Des professeurs qui ont des comportements manifestement maltraitants ne le font, bien sûr, que pour la réussite et l'excellence des élèves. 

 

Moi, je crois simplement qu'un élève qui serait issus d'un système scolaire américain par exemple, boosté toute son enfance aux encouragements et aux "rewards"- parfois de manière caricaturale j'en conviens - ne resterait pas une semaine en classes prépas. 

 

Il se contenterait d'un "ils sont malades là dedans" et repartirait. 

En France, certains seconds de famille décident de ne pas faire les classes prépas simplement parce qu'ils ont vu leur aîné faire hypokhâgne et que ce qu'ils ont observé leur a semblé impossible. N'est-ce pas Bérengère ?

D'autres, font effectivement une semaine, avant de se réorienter immédiatement ! N'est-ce pas Élisabeth ? 

Pour d'autres encore, c'est plus douloureux. Mon beau-frère a été jusqu'en DEA de géographie - Master 2 de recherche - qu'il n'a pas validé en ne rendant pas son mémoire parce que ses profs l'envoyaient sinon faire une thèse. C'est le meilleur moyen qu'il a trouvé de dire non. 


De mon côté, j'ai travaillé 5 ans comme ingénieur, dans 5 métiers différents et autant d'entreprises avant d'accepter l'idée que ça ne me convenait pas. Le monde de l'entreprise et son organisation du travail après l'excellence des classes prépas, des écoles d'ingénieurs et universités d'Australie et de Londres : parlons-en !

Pour Catherine, qui avait appris au 30 juin qu'elle n'était pas prise en 2e année à Ginette vers 1997 quel choc ! Heureusement elle avait rebondi par une 2e année à l'ISEP. Est-ce encore possible aujourd'hui ? Je recommande de toujours prendre rendez-vous avec la direction des écoles souhaitées. Un miracle est possible. 

L'année dernière, c'est une mère d'une élève d'Henri IV qui était choquée d'apprendre début juin que sa fille n'était pas la bienvenue pour la rentrée suivante alors qu'elle avait obtenu cet établissement sur critères sociaux et que la charte des classes prépas précise que l'élève doit être pris en charge et accompagné jusqu'au passage des concours. 

Avez-vous lu l'article du Monde de cette semaine sur Henri IV : Article du Monde - 14 mars 2022 - J'ai compris que j'étais pauvre en arrivant à Henri IV - Adrien Naselli ?

 



Alors pour finir sur une note positive, si vous êtes en train de vous reconstruire après des années de prépas difficiles, Sophie (je rappelle que ce n'est pas son vrai prénom) vous propose de pouvoir échanger avec vous sur le sujet -> N'hésitez pas à me contacter et je vous transmettrai ses coordonnées !

Dans l'image de sa maison de briques, elle imagine reprendre à son compte tout ce qui lui plaisait et la nourrissait avant les classes prépas pour le réinjecter dans sa nouvelle vie !

 

De mon côté, je mets à disposition des élèves toutes mes trouvailles ces 20 dernières années pour mieux gérer son travail en prépa, trouver un équilibre spécifique aux élèves sensibles, intuitifs, créatifs et parfois hauts potentiels. Savoir faire les pauses nécessaires : marche, course à pied, natation ou musique pour se ressourcer, aérer son cerveau et le retrouver en pleine puissance pour reprendre son travail. Gérer aussi son temps et ses priorités : meilleur moyen de gérer également le stress et les pensées négatives pour les remplacer par des phrases "antidotes" d'auto-encouragement.

J'aime aussi partager les outils de la respiration, méditation ou sophrologie pour se sentir mieux, apaisé, serein ou se construire un mental d'athlète qui part aux Jeux Olympiques pour les concours !

Enfin, pour les enjeux spécifiques des colles et des oraux, j'ai eu la chance de travailler avec une ancienne chanteuse d'opéra - Brigitte Bellamy-Fréjacques - sur le souffle, la respiration, la posture, la prise de parole en public ou en situation d’évaluation par un examinateur ou un jury de concours. Je partage donc également ses recommandations.

Enfin, et ça devrait être le début : remettre en perspective le prestige des écoles au service d'un projet professionnel construit sur un métier, un secteur d'activité, des compétences et des atouts au service des envies et des projets. C'est pour cette raison que vous pouvez également me contacter quand vous en êtes au stade d'une recherche de stage ou d'un premier emploi, comme je l'ai fait cette année pour des étudiants d'école de commerce comme l'EDC ou d'ingénieur comme l'INSA Hauts de France...

Dans tous les cas, ne restez pas seul dans les difficultés. De nombreuses solutions existent et peuvent vous apporter, ou à vos proches qui en ont besoin, un soutien précieux. 

Bon week-end

Gabriel

06 33 85 53 27

gabrielbrabant (arobase) yahoo (point) fr