mercredi 30 mai 2018

Gestion du stress pour les oraux

Bonjour, 

Pour les oraux des concours qui arrivent, vous sentez-vous prêts ?

Pour les colles, au fil de l'année, 
  • avez-vous eu besoin de gérer le trac ?
  • vous êtes-vous senti bloqué par la verticalité du tableau, pour les oraux scientifiques ?
  • vous êtes-vous senti bloqué par le regard de l'examinateur dans votre dos ?
Sentez-vous que le stress vous fait perdre, ne serait-ce que 10% de vos moyens et de vos capacités à résoudre les sujets proposés ?

A l'oral, il n'y a pas que la gestion du stress. Il y a également ce qu'on appelle "la prise de parole en public". 

En effet, lorsqu'on n'y est pas préparé, on ne mesure pas suffisamment l'importance de la posture, du souffle et de la voix. 

  • Vous reproche t-on parfois de ne pas parler assez fort  ? 
  • Aimeriez-vous avoir le sentiment d'être plus convaincant dans vos présentations, dans vos argumentations ?
J'ai été formé à la prise de parole en public par Brigitte Bellamy-Frejacques, ancienne chanteuse lyrique, dont c'est devenu le métier de former les cadres dirigeants sur ce sujet. 

Nous avons travaillé la posture, le souffle et la voix. 

Pour la posture, debout, nous avons travaillé sur un ancrage dans le sol, le maintien du dos et la souplesse dans la stature, comme le roseau. 

Pour le souffle, nous avons travaillé sur la respiration ventrale et une forme d'aspiration naturelle.

Pour poser la voix, nous avons imaginé une boule d'air dans la gorge et... ouvert la bouche...

Ces exercices, je peux vous les proposer pour vous accompagner vers des oraux plus percutants, des explications mieux perçues par les examinateurs, des résultats qui s'améliorent sans changer le fond, pour lequel vous faites chaque jour de votre mieux. 

Quand vous associez ce travail sur la posture, le souffle et la voix, au travail sur l'entretien de personnalité, vous êtes sûr d'emporter la partie !

N'hésitez pas à demander une séance découverte de 30 minutes pour faire le point sur vos besoins !

Gabriel

06 33 85 53 27


lundi 28 mai 2018

J'aimais la physique

Bonjour, 

Il y a vingt ans j'aimais la physique. Après, j'ai fait les classes prépas. 

J'ai écouté dimanche dernier la conférence de Raymond Piccoli, directeur du Laboratoire de Recherche sur la Foudre à Champs-sur-Tarentaine-Marchal dans le Cantal.
C'était passionnant. J'ai pris conscience que j'aimais la physique. 

Avant. 

Avant d'avoir plusieurs heures de cours par jour. 
Avant de devoir tout comprendre et tout apprendre, le plus vite possible. 
Avant d'être évalué, presque toutes les semaines, sur ce que j'avais compris et que j'étais capable de restituer, à l'oral ou à l'écrit. 

Avant d'avoir 3,5 sur 20 en PSI*. 
Avant de n'avoir pas le temps de relire les cours pour préparer ni les DS ni les colles. 

Avant que ce soit présenté dans une succession de cours et d'exercices complètement détachés des phénomènes physiques en eux-mêmes. 

Pour être tout à fait honnête, le décalage entre mon goût de comprendre les phénomènes physiques de la nature et la matière "sciences physiques" avait déjà commencé au lycée. 

J'ai parfois témoigné que le problème de l'enseignement de la physique au lycée, et de manière beaucoup plus forte en prépas, c'est que ça répondait à des questions que je ne me posais pas. 

A contrario, la philo me passionnait parce que j'y trouvais enfin des éléments de réponse à des questions que je semblais parfois un peu seul à me poser, quand certains membres de mon entourage familial n'allaient pas jusqu'à me reprocher "de me poser trop de questions"... "d'avoir des états d'âme". 

En spé 5/2 à Lakanal, avec l'enseignement de Monsieur Pinson, j'ai pu retrouvé le plaisir de comprendre des phénomènes physiques qui nous entourent : le bleu du ciel, le soleil qui devient orangé à l'horizon, les phénomènes de moiré. 

Et si nous trouvions des moyens pour que les classes prépas ne dégouttent pas les élèves des matières qu'ils ont choisies ?
Et si nous trouvions un moyen pour que les maths et la physique ne soient pas que des critères d'évaluation de la capacité de travail d'élèves entre 18 et 20 ans pour les sélectionner ?

Pour l'ingénierie qui suit, ce n'est pas tellement mieux. En aucun cas il n'était possible de faire par soi-même, de bidouiller, de construire comme ils le décrivent dans ce documentaire au sujet du MIT 

Sept à Huit en replay
La fin du documentaire revient sur une réalité que l'on trouve bien dès la prépa en France : le risque de sur-investissement personnel et de burn-out.

Une réalité mise de côté dans la plupart des discours des communicants qui cherchent à remplir des parcours et des établissements plutôt qu'à en améliorer le contenu pour les rendre plus attractifs et moins destructeurs pour trop d'élèves encore chaque année. 

Bon courage à ceux qui font ce choix dans leur "Parcours Sup" dont on parle tous les jours, à ceux qui terminent leur année de Sup, Hypokhâgne, ECS ou ECE 1, BCPST, Véto, etc... et à ceux qui présentent bientôt les oraux ou rempilent pour une nouvelle année !


vendredi 25 mai 2018

Entretien de motivation : décrivez vos atouts !

Bonjour, 

Aujourd'hui, j'aimerais vous parler de l'entretien de motivation. 

  1. L'exercice est assez rare pour les futurs ingénieurs mais on le trouve quand même au concours de nombreuses écoles de Télécom SudParis à l'ISEP...
  2. C'est un incontournable des concours d'entrée aux écoles de commerce et management. 
  3. Vous le retrouverez dans vos démarches de recherches de stages et d'emploi lors de vos entretiens de recrutement. 
  4. Je vous invite également à utiliser la démarche suivante pour construire votre lettre de motivation. 

Lettre de motivation ? Entretien de motivation ?


On parle de lettre de motivation, d'entretien de motivation, mais il s'agit bien plus souvent de décrire vos atouts pour le projet que vous défendez: intégrer l'école de votre choix, obtenir le stage ou le poste que vous visez !

La question un peu déroutante que l'on peut vous posez pour vous orienter sur ce chemin, pourrait être "pourquoi on vous prendrait vous plutôt qu'un autre candidat ?". 


La démarche

  1. Savoir ce que vous voulez
  2. Identifier les compétences attendues par les recruteurs
  3. Classer ces compétences en trois catégories: 
    1. Les pré-requis = tous les candidats reçus en entretien les ont
    2. Les compétences attendues = la plupart des candidats les ont
    3. les "plus", les "atouts" = les compétences utiles que vous avez et que les autres n'ont pas
  4. Etre capable de présenter votre parcours et votre projet (professionnel ou d'études) en indiquant ces compétences et les preuves que vous les avez

Et vous


Qu'en pensez-vous ? 
Ca vous parle ? 
C'est ce que vous faites déjà ?
N'hésitez pas à me faire signe dans les commentaires si vous avez besoin de clarifications sur la démarche !
Bonne préparation

vendredi 11 mai 2018

De la difficulté de se mettre au travail... à la préparation des oraux

https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-09-mai-2018

Bonjour, 

Peut-être avez-vous écouté la Tête au carré de Mathieu Vidard le mercredi 9 mai au sujet des enfants précoces ou doués. 

Arielle Adda y explique que certains enfants n'ont pas besoin de travailler à l'école primaire et parfois même jusqu'au bac. Elle indique qu'il peut alors être particulièrement difficile pour eux de s'adapter au rythme de la prépa et de se mettre au travail.

Elle propose alors de trouver des moyens de leur donner la notion d'effort dès l'enfance. La danse apparait pour elle comme un domaine où l'on peut toujours s'améliorer. 

Lors de l'entrée en prépa, c'est un peu tard pour se mettre à la danse, mais il est encore temps d'apprivoiser la notion d'effort sans se décourager. J'accompagne chaque année des élèves dans cette situation. 

Parfois, je reformule un peu la notion de "ne pas travailler" jusqu'au bac, en disant, "Vous voulez dire qu'ils n'ont pas travaillé en dehors des 30 à 35 heures par semaine où ils étaient bloqués dans une salle de classe ?"

Et c'est bien de cela qu'il s'agit : ils ne travaillaient pas à la maison. Ils pouvaient donner l'impression à leur entourage de ne pas "faire leurs devoirs". 

En prépa, ce n'est plus tout à fait possible. Pour la plupart des élèves, il devient indispensable de "se mettre au travail", d'apprendre son cours et de chercher les exercices chez soi. 

La première recommandation que vous lisez sur ce blog, c'est de travailler au jour le jour. 
La deuxième, c'est de chercher - et si possible de trouver - les exercices. 

Une proposition du lycée Sainte Geneviève à Versailles, c'est de ne pas réviser les colles et les DS, qui deviennent un moyen d'évaluer où vous en êtes dans votre travail, dans votre compréhension du cours et dans votre maîtrise des exercices. 

Dans ce lycée où la plupart des élèves sont internes, ils imposent également un couvre-feu à 23h (il me semble) pour tous les élèves. 

Ensuite, si quelque chose ne va pas et fait que vous n'avez pas les résultats attendus, nous pouvons y réfléchir plus précisement lors de séances de coaching. 

Pour cette saison du mois de mai, je travaille en particulier sur la préparation des oraux. Pour les oraux scientifiques ou littéraires, je vous laisse souvent travailler sur le contenu et nous nous focalisons sur la gestion du stress, la prise de parole et l'assurance face au jury. 

Je travaille régulièrement sur les entretiens de motivation et/ou de personnalité pour les écoles d'ingénieurs qui le demandent, les écoles de commerce dont c'est le cœur des oraux, ou les entretiens pour les admissions parallèles.  

C'est un exercice que je trouve passionnant : passer d'une présentation qui oscille entre le doute, la modestie, la difficulté à parler de soi positivement, l'absence de hiérarchie dans les éléments présentés... à une présentation assumée 
  • d'un parcours retravaillé avec un fil rouge, 
  • des compétences et des atouts en lien avec les attentes des écoles et le projet professionnel, et même, au passage, 
  • la clarification et la construction de ce projet professionnel. 
Ce travail de clarification me passionne et fonctionne aussi bien avec un élève de terminale qui choisit ses études, celui de prépa qui défend sa candidature aux oraux, qu'un jeune (ou moins jeune) diplômé qui candidate à un stage ou un emploi. 

Pour en savoir plus, n'hésitez pas à prendre contact avec moi au 06 33 85 53 27

Gabriel Brabant