Bonjour,
Le plus difficile, quand on s'adresse à un professionnel, c'est de savoir à qui on a à faire.
Pour vous éclairer sur les retours qui me sont faits et les situations rencontrées, voici quelques exemples collectés ce week-end.
Retour de Monsieur S. au sujet du coaching pour son fils en classes prépas
Nous avons pu échanger ce week-end avec Monsieur S. responsable d'université et père d'un élève de 5/2 d'un lycée parisien. Voici les éléments qu'il a mis en avant sur le travail réalisé avec son fils.
D'abord au sujet du travail pendant les vacances de Noël :
"Le coaching l'a bien aidé. Il a bien su s'organiser. Il m'a semblé équilibré et à son aise."
"Nos relations se sont aussi apaisées. Quand je lui ai demandé
comment ça se passait, il m'a montré son planning de travail pour les
vacances et précisé où il en était. "
Ensuite, il poursuit au sujet de ces dernières semaines :
"Il semble beaucoup plus confiant. Le coaching lui est très utile."
Enfin, dans une perspective plus "long terme" :
"Il semble résolu et motivé, je sens que désormais il arrive à se projeter"
Deux séances de coaching et c'est reparti !
Dans les autres échanges du week-end, après une séance difficile le 20 décembre, un élève semblait assez réticent à la séance prévue : il fallait la décaler de quelques heures... Nous avons pris un moment pour échanger tous ensemble par visio, avec sa mère qui était demandeuse du coaching.
Entre la séance du 20 décembre et ce week-end, les changements étaient déjà flagrants :
- il faisait chaque exercice demandé le soir-même au lieu d'attendre la colle pour apprendre le cours
- il s'était mis au travail le dimanche matin alors qu'a priori, un des problèmes identifiés, c'était son incapacité à se mettre au travail le week-end.
- nous avons identifié des solutions pour mieux travailler les maths, en tenant compte de sa manière à lui de travailler et du fonctionnement de son cerveau (plutôt dans une pensée en arborescence, intuitive, créative) et ses besoins spécifiques.
- quand j'ai proposé de le débloquer sur des sujets difficiles en maths : ses deux camarades d'internat sont disponibles quand il peut avoir besoin de leur poser une question.
Dans ce cas, pour moi, la situation va dans le bon sens.
Je comprends aussi que c'est un besoin vital en prépa de pouvoir faire les choses par soi-même.
La crise est passée : il reprendra contact s'il en ressent le besoin dans les prochains mois.
Se mettre au travail !
Dans un contexte d'école d'ingénieurs à prépa intégrée, les échéances sont très différentes des classes prépas "classiques" : les partiels de janvier comptent pour 60% de la note. Quand on ne s'est pas encore vraiment mis au travail à la mi-décembre, la situation peut devenir tendue.
L'étudiant n'a pour le moment pas vraiment réussi à se mettre au travail. Le samedi des vacances de Noël, un mois avant les partiels, il me contacte directement pour me demander ce que nous pouvons faire pour qu'il se mette au travail. Je lui donne quelques éléments pour le lendemain et nous convenons de nous reparler le lundi, avec l'accord de ses parents sur le principe d'un coaching.
Le lundi, il s'engage sur 2 séances de travail par jour pour commencer. Deux séances de travail d'1h30 pour rattraper 4 mois de cours en quelques semaines, ça parait peu. En coaching, il faut bien tenir compte de la situation initiale. Passer de journées non travaillées, à une remise en confiance et une remise en route.
Dans une situation de crise comme celle-là, nous pouvons rapprocher les séances. Le vendredi qui suit - 24 décembre quand même - tout cela est bien fragile. Il a réussi à travailler, c'est déjà ça, mais il se pose plein de questions : est-ce que ça va servir à quelque chose, est-ce qu'il va y arriver, est-ce qu'il aura le temps d'avoir assez avancé pour les partiels ?
Au rendez-vous suivant, tout va mieux : il a rencontré un ami de son lycée qui fait médecine, il est gonflé à bloc. Ce ne sont plus 2 séances par jour, mais 4. Il a très bien travaillé depuis. (Il s'agit pour le moment de 36 heures...) Les parents, eux, sont beaucoup plus inquiets, c'est avec eux que nous échangeons.
Ce jeudi soir après la rentrée : 5 minutes d'échanges : des amis sont avec lui pour travailler. De mon côté, dans la posture du Coach, par principe, je lui fais confiance. Mais il peut vouloir simplement esquiver une séance qui lui paraitrait inconfortable ?
Les parents demandent un debrief dans le week-end, c'est l'occasion pour moi de poser la question : comment percevez-vous la situation ?
"Il s'est mis au travail. On sent que l'énergie est très différente. Pour nous aussi, on sent que quelque chose a basculé, notre inquiétude s'est transformée en autre chose. Nous voulons rester vigilants mais nous sentons qu'il travaille, qu'il est engagé, qu'il avance bien".
Nous convenons que l'échéance des partiels aide à se motiver et se mobiliser et qu'il sera important de l'aider à continuer à travailler quand les partiels seront passés et la pression retombée. Ainsi, il pourra aborder les partiels de fin d'année plus sereinement et surtout en étant mieux préparé.
Le mot du Coach
De mon côté, le seul enjeu c'est de trouver une solution aux difficultés rencontrées. Elles sont diverses. Différentes pour chacun ou chacune. Il n'y a pas de réponses stéréotypées. J'aime cette possibilité d'échanger à cœur ouvert sur ce qui leur arrive et identifier des clés uniques, des solutions sur mesure.
L'échange, au cours de la séance, est une première clé. Nous discutons de tous les sujets qui les concernent dans le champ de leurs études. En une heure, une fois les enjeux et difficultés présentées, nous pouvons passer par ce qui les a conduit au choix des classes prépas, leurs envies pour l'avenir. Nous parlons de ce qu'ils aiment ou aimaient dans les matières qu'ils ont choisies. De leur manière de travailler, leur rythme, les différentes formes de mémoires. Nous parlons souvent du stress, de l'organisation du travail, des points forts et des points faibles, des difficultés rencontrées et des tentatives de solutions qui ne leur conviennent pas.
C'est une manière de les rebrancher sur leurs envies, leurs talents, leur motivation initiale. C'est aussi une manière de prendre du recul, de changer de perspective.
La posture du coaching n'impose rien. J'identifie, dans ce qu'ils me disent, ce qui pourrait leur convenir. Je leur demande ce qu'ils voudraient faire, ce qu'ils voudraient mettre en place. Ce qui les empêche de le faire. Puis je leur suggère des solutions possibles. Ils/Elles choisissent. Nous convenons des solutions et plans d'action retenus, à tester jusqu'à la prochaine séance.
Idéalement, il faudrait s'inscrire dans la durée, prévoir les 8 à 10 séances de coaching de mes confrères pour assurer la consolidation du changement et des solutions - et aussi la viabilité de l'activité du coach ! - mais dans le cas des classes prépas, si les solutions sont en place, ils n'ont "pas de temps à perdre".
J'aime savoir que pour une élève de PCSI dont le démarrage était difficile, trois séances entre septembre et octobre l'année dernière lui ont permis de trouver son rythme et de décrocher la classe étoile.
J'aime pourvoir résoudre un blocage en maths entre le dimanche et le jeudi soir, en organisant d'aller voir le prof de maths le vendredi matin à la pause et que la situation soit résolue pour le DS de maths prévu le samedi matin.
Les situations sont aussi variées que complexes. Leur point commun, c'est que ça semble a priori "impossible à résoudre" ou que l'étudiant ou l'étudiante a l'impression, avec ses parents, d'avoir "tout essayé".
Si vous vous reconnaissez dans ces situations, c'est bien là qu'intervient le Coach : en dernier recours.
N'hésitez pas à prendre contact pour découvrir ce métier, cette démarche et voir ensemble si elle peut s'appliquer à votre situation. Les premiers échanges sont bien évidemment offerts.
Bon courage !
Gabriel
06 33 85 53 27
Pour trouver d'autres témoignages d'étudiant(e)s et de parents :