samedi 19 novembre 2022

Vidéo - Quel coaching fais-tu ?

Bonjour, 

Il fait bon se sentir vieux, aimer les livres et rédiger de longs articles sur un blog personnel. 

Il fait bon être Coach, vouloir aider les étudiantes et étudiants des classes prépas mais rester caché chez soi. 

L'idée de ce blog, au-delà de vous soutenir par des articles de fond sur ce que vous pouvez vivre en prépa, ce que j'observe et les solutions identifiées, c'est aussi de pouvoir aider le plus grand nombre d'élèves en difficulté. 

Il est donc peut-être intéressant de trouver de nouveaux outils de communication, de publier des vidéos et de faire connaître ma proposition d'aide pour les étudiants en difficulté et leurs parents qui cherchent des solutions...

Alors voici une nouvelle vidéo sur "ce que je fais comme coaching"

Avec quelques grands thèmes régulièrement abordés : 

- un coaching de crise quand on n'arrive plus à se mettre au travail, quand on se demande ce qu'on fait là, quand on se met à douter de pouvoir réussir les concours...

- un coaching sur mesure : à l'écoute de ce que vous vivez et de ce que vous avez à dire, des solutions construites à partir de ce que j'ai identifié dans ce que vous me dites, à partir de ce qui marchait pour vous jusque là. 

- et les premières pistes quand même : 

  • le sommeil
  • la régularité du travail (comment faire?)
  • des explications sur la motivation interne et la motivation externe...

J'avais démarré les vidéos avec les bonnes pratiques pour la rentrée dans cet article mais aussi directement là : 

https://youtu.be/ZrGnAc11hfU

https://youtu.be/c1rb7gZyHxc

et ma présentation sur cette page.


N'hésitez pas à m'envoyer les sujets sur lesquels vous voudriez des pistes de réflexion ou à m'appeler pour prendre rendez-vous pour des coachings individuels. 


Autre piste : seriez-vous intéressez par des webinaires, des ateliers de coaching en ligne en groupe ?


Bonne journée 

Gabriel Brabant

06 33 85 53 27

lundi 7 novembre 2022

De quoi avez-vous besoin ?

 


Bonjour, 

J'espère que vous allez bien et que votre rentrée se passe bien. 



La question que je me pose ce matin est la suivante : 

De quoi auriez-vous besoin ?



De mon côté, je propose des séances de coaching et un accompagnement pour surmonter les difficultés que vous rencontrez. Le plus souvent : la gestion du stress lié à la quantité de travail, aux exigences des professeurs, aux très nombreuses colles et DS toutes les semaines. 



Je travaille avec vous sur une meilleure organisation du travail, améliorer l'efficacité de ce que vous faites, vous rassurer sur le fait que vous allez y arriver. 



Comme je coach 40 élèves chaque année sur 80 000 élèves de prépa, ça fait 1 pour 2 000. Certains d'entre-vous, 2000 lecteurs par mois, se contentent de conseils, de témoignages que vous trouvez sur le site. 



Mais une mère de famille s'ouvrait à moi il y a quelques semaines : c'est peut-être difficile de recommander un coach aux autres parents, avec l'investissement que ça représente. 



Nous nous sommes également demandé si sa fille prendrait plus de séances si elles étaient moins chères. 

 

J'ai surtout l'impression que ce que vous ne voulez pas, c'est "perdre du temps". Pour d'autres, ce serait moins prestigieux de réussir en ayant eu besoin d'aide. 

 

Je peux le comprendre, parce que je le vis à titre personnel : ce serait sûrement plus efficace de faire appel à un coach pour développer mon activité professionnelle, à des prestataires pour la communication...



Je l'ai fait d'ailleurs, au fur et à mesure des années : 

- L'agence "Chez Vous" pour développer le site institutionnel "Talents, Etudes, etc" en 2010 et désormais disparu

- L'agence Conbini et sa dirigeante Kyong-Soo pour développer la marque et le site internet Artisan Coach



Ce qui marche le mieux, c'est ce que j'ai fait moi-même, avec mon intuition et la certitude que c'est ce qu'il fallait que je fasse : le blog Coaching Classes Prépas, avec le nom de domaine coachingclassesprepas.com et des articles personnels et authentiques, même si l'aspect est parfois un peu trop "artisanal"...



C'est ce site que vous trouvez quand vous tapez vos recherches au sujet des classes prépas. C'est ce blog qui m'apporte chaque année des lecteurs, des contacts, des clients. 



Il y a quand même un biais dans cette envie de tout faire soi-même quand on se trouve confronté à une difficulté. En effet, un simple échange avec une amie graphiste m'a fait gagné en professionnalisme en découvrant le site "unsplash" où l'on peut trouver des photos de qualité professionnelle et disponibles gratuitement. 

 

Pour la gestion du stress, j'ai travaillé plusieurs années avec Dan Low et Patricia Sommier. Sur la relation à l'argent, je suis allé aux formations dédiées aux professionnels libéraux de Christian Junod.

 

Ce que j'ai pu observer c'est que les coachs qui sont visibles sur internet, qui interviennent sur les radios ou dans des "sommets" en ligne, se font accompagner eux aussi, par des coachs plus expérimentés sur ces sujets. 

 

Pour faire le parallèle avec les étudiants en prépas, là où nous pensions au lycée Pothier qu'il fallait "nous débrouiller tout seul" et que nos parents n'avaient de toutes façons pas les moyens de nous faire aider... l'arrivée au lycée Lakanal, c'est la découverte que tous les élèves se procurent au moins des bouquins sur l'ensemble des sujets et que nombre d'entre-eux font appels à des cours particuliers ou des stages de vacances en complément. 

 

Moi, je ne souhaite pas être l'intervenant dont l'étudiant pourrait devenir dépendant pour faire ses exos de maths. Ça me semble même un contre-sens en prépa (et même avant). Par contre, il me semble essentiel de pouvoir avoir accès aux clés de réussite spécifiques de la prépa plutôt que de continuer de se heurter à un mur avec la fierté de le faire seul. 

 

Pour terminer cet article, je reviens sur ma question : 

De quoi avez-vous besoin ? 

A l'époque, nous supprimions la télé : facile en internat, plus difficile chez soi. Nous évitions de passer trop de temps sur l'internet naissant. Nous évitions d'avoir accès à des jeux vidéos qui étaient de toutes façons sur un PC ou une console... Mais maintenant que tout est accessible et addictif sur votre smartphone, comment gérez-vous ?

 

Les lycéens travaillent avec des notifications toutes les 20 secondes. 

Est-ce que vous essayez de réussir les classes prépas avec le même type d'interruptions ?

 

Tout le programme est désormais allégé, pré-mâché, pré-digéré et le bac acquis d'avance. Comment faites-vous pour passer au rythme et au niveau d'exigence de la prépa ?

 

Quelles sont vos principales difficultés ?

Quels sont les enjeux que vous rencontrez et que vous ne trouvez pas dans ces pages ?

 

J'attends vos réponses en commentaire ou par mail à gabrielbrabant (arobase) yahoo.fr

Bonne rentrée !

Gabriel 


samedi 8 octobre 2022

Faire le bilan de la situation en prépa !


Séances de coaching à Paris

 

Bonjour, 

Les vacances de la Toussaint sont le moment d'un premier bilan :

 

Comment je me sens ?

Où j'en suis de ma motivation, de mes objectifs, de ma confiance en moi et en mes capacités à réussir ce défi que j'ai choisi ?

Est-ce que j'arrive à travailler régulièrement ?

Est-ce que mes résultats sont à la hauteur de mon investissement travail ?

Est-ce que le stress m'empêche de travailler correctement ?

Est-ce que je ressens trop souvent du découragement qui m'empêche de m'y mettre ?

 

Les premières vacances, pour les élèves de première année, que ce soit en maths sup, en prépa HEC, en hypokhâgne ou en prépa BCPST, c'est aussi l'occasion de faire une erreur : vouloir tout reprendre depuis le début de l'année. 

C'est une erreur parce que vous n'aurez ni le temps ni le courage de le faire. 

Si vous le tentez, consciencieusement, au bout de trois jours, vous aurez fait les 4 premiers jours de la prépa, vous prendrez conscience qu'il vous faudrait un mois pour arriver au bout de votre programme et vous allez vous décourager...

 

Une autre difficulté possible : dans les accompagnements que j'ai menés, le grand risque c'est de ne pas réussir à s'y mettre tout de suite après la fin des cours et de se dire ensuite "j'aurais dû commencer hier"... J'ai vu un élève me dire ça le lundi des vacances... et le dire encore le vendredi suivant !

 

Pour gérer votre travail pendant les vacances, je vous recommande de prendre les choses par l'autre bout : que voulez vous avoir fait pour la rentrée ? 

- liste de tout ce qu'il y aurait à faire

- établissement des priorités

- choix des jours travaillés

- choix de la structure de travail des journées travaillées

- remplissage des "temps de travail" par les tâches identifiées...

J'ai détaillé cet outil d'organisation et de planification du travail ici. Je vous guide volontiers pour le mettre en place au début de vos vacances ou de vos révisions. C'est très efficace et très apprécié de tous les élèves qui l'utilisent désormais !  

 

Lors d'une rencontre au moment de mon passage à Paris, nous pouvons faire connaissance, travaillez sur les enjeux que vous rencontrez, partager les "bonnes pratiques", mettre en place l'outil ci-dessus si besoin... et poursuivre ensuite le coaching par téléphone ou visio comme je le fais désormais le plus souvent. 

Ces outils de travail "à distance", nous les avons apprivoisés lors des contraintes de confinement et nous sommes ravis de nous en passer toutes les fois où c'est possible. 

De mon côté, j'avais commencé 10 ans avant, avec un élève de Sainte Geneviève qui m'avait dit : "ça me prend trop de temps de vous retrouver à Versailles, je préfère qu'on puisse le faire par téléphone". 

Et effectivement, quand on est dans le cœur du sujet, quand on trouve les outils les plus adaptés, quand on veut être efficace, parfois 30 min à 40 min suffisent largement quand l'essentiel du travail est mis en place lors de séances un peu plus longues au démarrage du coaching. 

 

Et puis si vous n'êtes pas à Paris ou pas disponible à ces dates, nous pouvons aussi démarrer le coaching à tout moment par téléphone ou par visio, comme c'est déjà le cas pour les élèves que j'accompagne depuis la fin août, le 15 septembre ou la semaine dernière...

 

Enfin, je voudrais vous souhaitez bon courage pour aller jusqu'aux vacances. Pensez à ne pas relâcher la dernière semaine sur le mode "je reverrai ça aux vacances"... c'est vraiment un piège. 

 

Prenez soin de vous

Gabriel

 

Pour plus d'informations ou pour prendre rendez-vous : 

06 33 85 53 27 ou gabrielbrabant (arobase) yahoo.fr

 

Crédit photo : Anthony Delanoix, Unsplash

mardi 27 septembre 2022

Des séances de coaching utiles !

Crédits photo : @johanemanuel
 Bonjour, 

J'ai le plaisir de vous partager le retour d'une mère qui fait appel à moi pour le coaching de son fils pour son entrée en classes prépas MPSI dans une prépa prestigieuse.

Par respect de la confidentialité de tous mes coachings, j'ai enlevé le nom et la ville... 

 

"Bonjour M Brabant ,

Et merci pour ce retour. Je crois que vos interventions sont très précieuses pour XXX. Ça va l'aider à prendre un peu de hauteur pour avoir une vue d'ensemble. J'étais à YYY pour le voir ce week-end et je trouve qu'il a très fort le syndrome de culpabilité et d'imposteur. Il ne se sent pas à sa place. Et il se sent coupable dès qu'il ne bosse pas. J'essaie de le convaincre de retourner courir plusieurs fois par semaine et que son travail n'en sera que plus efficace. Que sa façon de s'organiser peut faire sa force et ne doit pas être la même que celles de ces voisins. Mais je ne suis que sa mère et je pense que ça a beaucoup plus de poids quand ça vient de vous. 

Encore merci et bonne semaine"


Je souhaite vous partager ce retour parce que tous les sujets abordés lors de mes coachings semblent être résumés en quelques lignes. 

Bien sûr, nous parlons d'organisation du travail, de méthodologie, de gestion du temps et des priorités, de gestion du stress. 

Mais finalement, nous parlons aussi de la relation avec les professeurs et les camarades de classe, de la manière de travailler en coopération ou en compétition les uns avec les autres. 

L'enjeu d'être "à sa place" en classe prépa revient souvent. 

Suis-je "à ma place" ?

Est-ce que je vais y arriver ? 

Est-ce qu'au contraire, je devrais renoncer ? Mais pour faire quoi ?


Pour le reste tout est dit : 

- votre manière de travailler et de vous organiser vous est propre : il n'y a que vous qui travaillez comme ça, que vous qui vous organisez comme ça. C'est votre spécificité. C'est "dangereux" de vouloir chercher à faire autre chose que ce qui vous convient. 

Souvent, j'aide les étudiants à se réapproprier leurs méthodes qui fonctionnent. 

Parfois, je les invite à "bouger un peu le curseur" : si vous passez tout votre temps sur la recherche des DM, quel temps vous reste t'il pour apprendre le cours et chercher les exercices ?

Si vous êtes débordé(e) et que vous recopiez le cours avec 2 tableaux de retard sans réussir à écouter les explications du prof en vue de le relire plus tard... il faut chercher d'autres stratégies !

 

Les classes prépas ne "pardonnent" pas. Nous réussissons beaucoup mieux à trouver la "bonne voie" en quelques semaines en octobre, que remonter la pente d'une année difficile entre mars et juin...

Si vous voyez que quelque chose ne va pas, pour vous, pour votre camarade de classe, pour votre cousin un peu plus loin ou pour votre fils, votre fille ou votre neveu, j'ai créé ce blog pour vous il y a 14 ans. 

Parce que j'ai vécu moi-même la difficulté à être coincé entre ses parents et ses profs sans trop savoir quoi faire. Je suis donc un "tiers" qui permet de réfléchir sereinement à la situation face à vous. 

Comme le dit ma cliente :

"Mais je ne suis que sa mère et je pense que ça a beaucoup plus de poids quand ça vient de vous."  

Je termine par un témoignage qui m'a rappelé à quel point nous pensons tous pouvoir nous débrouiller tout seul et la chance qu'on peut avoir de trouver de l'aide sur sa route : 

 

Merci pour vos retours, vos succès, votre satisfaction : c'est ce qui me nourrit au quotidien. 

La joie de trouver des réponses, des solutions. 

De vous voir vous brancher sur vos envies, vos désirs, vos rêves aussi, jusqu'à vous donner les moyens de progresser, avancer, réussir !

Bonne semaine, 

Gabriel

 

Plus d'information et prise de rendez-vous au 06 33 85 53 27

Ou par mail gabrielbrabant (arobase) yahoo.fr

Je réponds également à vos questions en commentaire !

 

samedi 24 septembre 2022

Premier bilan de l'année

Bonjour, 

Nous sommes déjà le 24 septembre. Comment se passe votre début d'année ?

Avez-vous trouvé vos marques ? votre rythme ?

 

Les premières colles ont eu lieu. Le premier DS est peut-être aujourd'hui, ou c'est le 2e ?

En deuxième année, ça a peut-être démarré très fort ?

J'ai entendu parler d'un lycée où 5 élèves de khâgne auraient démissionné la première semaine. En particulier, le premier de la classe l'année précédente. 

Qu'a t'il pu se passer ?

Est-ce que la perspective de "reprendre" a été trop douloureuse ?

Est-ce que les profs se sont lâchés sur le mode :

"L'année dernière on a été sympa mais cette année, ça va être l'horreur" ?

 

Comment vous sentez-vous ?

Est-ce que vous arrivez à suivre les cours ?

Est-ce que vous arrivez à les retravailler, les apprendre ?

Est-ce que vous vous sentez motivé(e), engagé(e) et même content(e) ?

Je me souviens d'avoir démarré ma maths sup dans une super énergie. Consciencieux, j'ai travaillé tous les moments disponibles, dès les premiers jours, avec l'excitation du défi à relever. 

Au premier DS, j'ai eu 9,5/20 et j'étais 16e de la classe. 

Malheureusement, je n'ai eu personne pour m'expliquer que c'était bien. Je n'avais pas la moyenne. J'étais "seulement" 16e alors que je n'avais fait que travailler, que j'avais tout appris, que j'avais cherché tous les exercices demandés. 

Je n'ai su qu'en mars l'année suivante, que c'était une très bonne performance par rapport à mon dossier scolaire et mon niveau en arrivant. 

Pour moi, le doute commençait à s'installer doucement. 

C'est ensuite le dernier jour des vacances de la Toussaint où nous avions décidé de retourner en Irlande avec ma sœur dans ma famille d'accueil de l'année précédente que je me suis posé la question : "Pourquoi autant de maths ?"

Aujourd'hui, je saurais que c'est parce que j'ai besoin de me nourrir de beaucoup de matières, beaucoup de sujets, beaucoup de changement. Je l'ai su intuitivement, sans en être vraiment conscient : j'ai passé mon année à discuter avec les hypokhâgnes à la pause - déjà c'était beaucoup plus féminin comme environnement ! - puis à aller au cinéma d'arts et essais, au théâtre d'Orléans, le CADO : de Peer Gynt aux rétrospectives de Fassbinder...

Vous retrouverez dans ce blog différents outils et astuces pour tous les sujets qui vous concernent : motivation, se mettre au travail, gérer le stress... 

Mon sujet dans cet article, c'est comment vous vous sentez, là, maintenant ?

Est-ce que vous sentez que vous allez décrocher l'Everest ou est-ce que vous vous demandez ce que vous faites là et si c'est bien la peine de rester?

Est-ce que vous arrivez à vous mettre au travail partout tout le temps ou est-ce que vous vous sentez saturé(e), débordé(e), inquiet(e), découragé(e). 

Avec les classes prépas, vous pouvez tout vivre, ça peut ressembler aux montagnes russes. Ce qui est sûr, c'est que vous y arriverez mieux en sachant : 

- Quels sont vos meilleurs moments pour travailler

- Comment rester efficace le plus possible :

    - avec des tranches de travail de 1h, 2h ou 45 min?

    - en faisant des pauses ou en switchant seulement d'une matière à l'autre ?

Si vous sentez le stress monter, est-ce que vous mettre au travail ça vous calme ou est-ce que vous sentez que vous avez besoin d'aller courir 20 minutes ?

Une chose est sûre, rester assis à son bureau en croyant travailler ne garantit en rien la réussite. 

On tient tout un discours sur les efforts et le côté "consciencieux" dont je parlais tout à l'heure, mais seuls les résultats comptent : vous n'êtes pas là pour "faire plaisir" mais pour réussir un concours. 

Si vous arrivez à retenir les choses en les criants dans un parc, c'est ce qu'il faut faire. 

Si vous êtes performant en dormant une heure de plus que les autres, c'est votre priorité. 

Si vous survivez à la prépa en jouant 20 minutes de batterie tous les soirs, foncez !


De mon côté, la rentrée est lancée, j'accompagne déjà quelques élèves pour les brancher sur leur confiance en eux et leurs capacités à réussir, même si démarrer dans l'un des plus grand lycée parisien peut être stressant ou reprendre pour l'année du concours peut faire monter la pression !

Si vous sentez le besoin d'un accompagnement global vers la réussite, n'hésitez pas à me contacter le plus tôt possible : les bons outils au bon moment assurent d'aller beaucoup plus vite dans la bonne direction. 

Bon courage

Gabriel

06 33 85 53 27


 

jeudi 15 septembre 2022

Mes conseils en vidéo - Rentrée ? Vous avez dit rentrée ?

Bonjour, 

Nouvelle rentrée, nouveau format. 

Voici mes premiers conseils pour une bonne rentrée, en vidéo !




Les vidéos sont aussi disponibles ici : https://youtu.be/ZrGnAc11hfU

                                                             https://youtu.be/c1rb7gZyHxc

 


Pour ceux qui n'aiment pas les vidéos, parce que "c'est comme les boîtes de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber" : 

- je parle de l'importance du sommeil pour être en forme, attentif en classe, participer et pour la mémoire à long terme. 

http://www.coachingclassesprepas.com/2013/06/se-coucher-tot-en-classes-prepas.html 

- je parle de l'importance de chercher les exercices pour ne pas se contenter d'apprendre les corrigés du prof. 

http://www.coachingclassesprepas.com/2014/01/lorganisation-du-travail-quotidien.html 

Pour mon article complet sur le sujet, qui date simplement de l'année dernière : 

http://www.coachingclassesprepas.com/2021/08/reussir-sa-rentree-en-classes-prepas.html

 

Enfin, pour ceux qui souhaitent un accompagnement personnalisé, je propose des séances individuelles pour aborder les sujets qui VOUS intéressent et construire des solutions sur mesure pour vous. 

Gabriel Brabant

Auteur et Coach du blog Coaching Classes Prépas

06 33 85 53 27

dimanche 31 juillet 2022

Comment travailler cet été ?

Bonjour, 

Vous avez envie de travailler cet été mais vous ne savez pas comment vous y prendre. 

Pour moi, travailler sur de longues périodes revient à avancer tout en prenant soin de soi. 

 

Il faut aussi prendre soin de sa motivation pour la garder sur la journée, sur la semaine, sur plusieurs semaines. 

 

Voici différentes astuces ou stratégies qui pourront vous aider. 

 

D'abord, qu'allez vous faire ?

Ce n'est pas la peine d'imaginer que vous allez reprendre tout le programme de l'année précédente. C'est l'écueil principal : chaque année, aux vacances de la Toussaint la première idée c'est de "tout reprendre depuis le début de l'année". 

 

Bilan : trois jours à fond sur les 10 ou 20 premières pages du cours de maths puis on arrête tout, désespéré parce que ça va prendre trop de temps et qu'on n'y arrivera jamais. 

 

Ce qu'il faut, c'est faire ce qui vous semble le plus utile, le plus important comme si la rentrée était demain. 

Une manière de faire la liste de l'essentiel : imaginez que vous êtes la veille de la rentrée : que voulez-vous avoir fait ?

 

Si vous entrez en prépa scientifique, vous pouvez parcourir le document proposé dans mon précédent article : http://www.coachingclassesprepas.com/2022/07/comment-preparer-sa-rentree-en-classes.html

Il ne faut pas non plus que ça vous fasse peur. 

 

Rendre ses journées dynamiques

Une fois que vous savez un peu mieux ce que vous voulez faire, je vous propose de construire une dynamique dans vos journées. 

Vous ne pouvez pas vous permettre de dormir sur vos cahiers en espérant que ça constitue du "travail". 

Pour apprendre un cours long : après une première lecture ou la compréhension globale des enjeux, je vous invite à ne pas chercher à l'apprendre "par coeur" à tout prix, en y passant des heures. Servez-vous des exercices pour un apprentissage "dynamique" du cours. 

Vous cherchez l'exercice sans le cours sous les yeux. 

Si vous parvenez à le résoudre, vous pouvez passer au suivant. Si vous ne parvenez pas à le résoudre, vous parcourez le cours en vous interrogeant : 

  • est-ce que ce théorème peut me servir ?
  • est-ce qu'il s'applique ?
  • est-ce que les hypothèses sont vérifiées ?
    • oui -> je le tente
    • non, je passe au théorème, à la proposition ou à la définition suivante et je vérifie si elle peut me servir.

Ainsi, vous êtes dans une dynamique. Vous êtes bien en train de travailler, vous êtes bien en train d'apprendre et vous gardez la motivation. 

Dans un deuxième temps, il vous faudra vérifier que vous connaissez bien les théorèmes par cœur avec toutes leurs hypothèses. Sinon vous ne pourrez pas vous en servir correctement en colle ou en DS. 

 

Quand vous saturez d'une matière, vous pouvez faire une pause, boire un verre d'eau, aller marcher 5 ou 15 min, et vous pouvez changer de matière. 

 

Des maths, vous pouvez prendre un temps pour la physique ou la SI. Une fois que vous n'avez plus d'énergie pour les matières scientifiques, vous pouvez lire les oeuvres au programme de lettres, réviser de l'anglais...

Ça marche aussi pour les différentes matières des programmes des prépas ECS et ECE...

 

En hypokhâgne, il y a tellement de livres à lire que vous pouvez être découragé(e) de passer votre été dans des livres qui pourraient prendre un an à être étudiés pleinement. Ça tombe bien : ce sera l'objet de votre année. 

Je vous invite à ne pas vouloir tout ficher, tout retenir, ne rien faire d'autre de votre été. Au cours de l'année vous allez gagner en efficacité, vous saurez mieux ce qu'on attend de vous, ce qui peut être important ou secondaire. 

Tentez plutôt de vous imprégnez des thèmes, des styles, des thèses défendues par les auteurs. Gardez du plaisir, des envies, lisez "à côté" si besoin. 

 

Quand travailler ?

Je ne crois pas qu'on puisse vouloir tout garder pour les 15 derniers jours. Il serait bien plus malin d'insérer 2h de travail efficace le matin ou le soir de journées sympas en famille, entre amis, à la mer ou la montagne ou chez ses grands-parents que de croire pouvoir "ne faire que ça" entre le 15 août et le 1er septembre. 

Déjà, avec l'approche de la rentrée, on sent le stress monter. On ne sait pas précisément ce qui nous attend, mais on sait que ça va être exigeant. 

Alors, oui, les profs vous diront peut-être, comme le nôtre, que tout ce qu'on a fait jusque-là, "ce n'était pas des maths". 

Mais se servir des maths à haute dose pour se permettre de noter, juger, classer, sélectionner, détruire parfois, les élèves, ce ne sont pas des maths non plus. 

Alors il faut imaginer tracer votre chemin, être le plus autonome possible dans vos analyses et dans vos méthodes, savoir pourquoi vous êtes là et où vous allez. 


Comme pour certains ce n'est pas tout à fait clair, une grande partie de vos "concurrents" vont travailler tout le temps. Ils savent pourquoi ils font les classes prépas. Ils veulent les plus grandes écoles. Ils sont boostés à l'esprit de compétition parfois depuis des années. 


Alors si vous faites les classes prépas "pour garder des portes ouvertes" soyez avertis, c'est un peu "casse gueule." On ne peut pas réussir ses premières colles et ses premiers DS si on ne se met pas au travail tout de suite. 

On ne se remet pas facilement d'avoir eu 3,5/20 au premier DS de maths parce qu'on pensait attendre de mieux connaître les attentes du professeur pour s'y mettre. 

On ne rattrape pas facilement 3 semaines de cours en prépa parce qu'on a attendu les premières colles pour apprendre le cours.  


Si vous voulez en savoir plus, n'hésitez pas à poster vos questions en commentaire. Je me ferai une joie d'y répondre. 

Je pense prévoir aussi un webinair si vous êtes quelques-uns à vous manifester avec une demande par mail à gabrielbrabant (arobase) yahoo.fr ou par le formulaire de contact dans la colonne de droite.

Je propose aussi des séances individuelles de préparation de la rentrée si besoin !

Bon mois d'août !

Gabriel


 

 

Bonjour,

lundi 25 juillet 2022

Comment préparer sa rentrée en Classes Prépas ?

Bonjour, 

En cette fin du mois de juillet, j'ai pensé qu'il était important d'aborder avec vous le sujet de la préparation de la rentrée. 

Vous pouvez commencer par lire l'avis d'un professeur de maths sup de Louis le Grand sur le sujet, interrogé par le Figaro Etudiant : 

Nicolas Tosel "Avant d'entrer en prépa il faut bien se reposer"

Ensuite, voici un document proposé par un collectif de professeurs de Louis le Grand pour les maths. Ce document est présenté dans cet autre article : Les exercices de maths conseillés pour préparer sa rentrée

 

Pour reprendre les éléments du débat autour du travail pendant les vacances avant la rentrée en classes prépas ou entre les deux années de prépas, voici ce que j'ai pu collecter au fur et à mesure des années. 

 

Pour mon entrée en sup, j'avais lu les oeuvres au programme. Au lieu de faire une semaine de maths avant la rentrée, j'ai choisi de repeindre ma chambre. 

A la rentrée, ça m'a semblé une bonne idée, notre professeur de maths et aussi professeur principal nous a expliqué que ce que nous avions fait jusque là n'était pas des maths. 

"Faisons table rase du passé !"

Depuis, je m'insurge contre cette posture. 

D'abord, c'est prendre de haut ses confrères professeurs au lycée. 

Ensuite, c'est prendre les élèves pour des cons que de leur dire que tout ce qu'ils ont fait jusque là n'avait servi à rien. C'est peut-être une tradition parce qu'il m'a semblé également qu'il n'y avait à peu près aucun lien entre le niveau attendu pour les concours, les compétences acquises et les programmes de cursus ingénieur en Grande Ecole. 

 

"Se reposer, c'est naïf"

Le titre de l'article du Figaro reprend l'idée qu'il faut d'abord bien se reposer. Les élèves l'entendront certainement comme moi il y a 20 ans : je prends des vacances, je profite, "ils m'ont dit de me reposer". 
 
En fait, ceux qui veulent réussir les concours les plus prestigieux ont commencé bien avant. 
 
Dans les lycées parisiens comme Louis le Grand ou Henri IV le programme de sup est déjà bien entamé depuis la terminale. Alors ils peuvent "se reposer" mais comme par hasard on se rend compte qu'un document leur est proposé qui peut aussi les inviter à travailler tout l'été. 

On peut imaginer que si ce document est en ligne cette année, ça fait des années que de manière plus ou moins formelle, de telles consignes étaient mises à disposition des élèves, soit par les équipes enseignantes, soit par les anciens élèves. 

C'est une des grandes différences que j'ai pu constater entre mes années de prépas au lycée Pothier à Orléans et mon arrivée au Lycée Lakanal en 5/2 (ou cube, troisième année de prépa après un premier passage des concours en "3/2" ou "carré"). 

A Lakanal, la première semaine, les étudiants ayant intégré sont venus nous proposer leurs livres à la vente : les Méthodix, Eyrolles, Dunod, ... Méthodologie, livres de cours, annales de concours, tout était bon pour trouver du soutien, des solutions, des aides. Dans un monde où internet démarrait tout juste. 

Un bouquin adapté, c'est la possibilité de comprendre un cours en quelques pages quand celui du prof ne nous convient pas ou s'étale sur 20 pages recopiées "à l'arrache". 

Des exercices corrigés, c'est la possibilité de comprendre et de traiter celui du poly qui nous pose problème. 

Des annales, c'est préparer les DS et les concours en ayant accès aux sujets qui tombent, aux questions types pour mieux comprendre les attentes des professeurs, des correcteurs. 

Alors ne soyez pas aussi naïf que moi, préparez-vous. 

J'ai envie de vous dire : préparez-vous au pire. 

Pour chaque personne qui témoigne que la prépa a été dure pour lui, vous trouvez un ensemble de profs ou d'anciens élèves pour vous rassurer "Les classes prépas, c'est pas le bagne". 

Des classes prépas encore plus dures qu'avant

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les classes prépas sont devenues plus dures qu'avant. On pourrait croire qu'elles se sont "humanisées", que les professeurs sont devenus des Coachs d'athlètes olympiques en voie pour la médaille d'or. 
 
Pas du tout. 
 
La psychologie qui continue de régner en maître, c'est : 
" Si tu n'y arrives pas, c'est que tu n'étais pas fait pour ça"

"Si tu n'y arrives pas, il faut travailler plus"... à des élèves qui ne font déjà que travailler. 

 

Je vois deux raisons pour lesquelles les classes prépas sont plus dures qu'avant : 

  1. le niveau au lycée s'est écroulé
  2. les élèves ne sont plus habitués à "obéir" ou à "se soumettre à l'autorité"

On pourra m'opposer que l'on dit que le niveau baisse chaque année, depuis 20 ans ou 40 ans, voire depuis 5000 ans, en citant ce texte sur la jeunesse qui nous parait actuel mais qui date en fait de 5000 ans. 

 

Mais ne nous y trompons pas, les niveaux atteints sont plus faibles que ceux qui étaient atteints il y a 20 ou 40 ans. Malgré les 20/20 en maths au bac. Ou à cause des 20/20 en maths au bac. 


Avec ces notes, les élèves sont "arrivés". Ils pensent qu'il ne peut rien leur arriver. Alors qu'avec un 12 ou 13 arraché difficilement en spécialité math on savait qu'il restait du travail à faire. 


Pour le second point, les classes prépas sont construites sur des valeurs qui n'existent plus. J'ai enseigné un an au collège de la Tour d'Auvergne, dans le puy de Dôme et j'ai mis un an, après cette expérience déroutante, pour comprendre ce qui se passe. 

Les élèves et étudiants ne vivent plus dans un monde où ils sont soumis à l'adulte, à son bon vouloir et à ce qu'il dit. Le collège comme les classes prépas, repose sur un système où l'adulte - ou l'institution - décide à la place de l'élève de ce qu'il doit faire, à quelle heure et dans quel ordre. 

Les classes prépas, ça pourrait être un régime quasi-militaire où l'on fait ce qu'on nous dit, dans une confiance aveugle et au sacrifice de tout le reste, la famille, les amis et nous-mêmes pour réussir l'objectif, battre l'ennemi, gagner la guerre. 

Mais les étudiants aujourd'hui, sont peu nombreux à "jouer le jeu". 


Pour un élève que j'accompagne à retrouver un équilibre parce qu'il travaillait trop - ce qui était l'essentiel de mon activité pendant 10 ans, pour des profils à haut potentiel et à haute sensibilité - j'en ai désormais deux à qui il faudrait faire comprendre qu'on est là pour travailler. 

C'est difficile pour moi, parce que ça fait 12 ans que je m'interpose à la croyance et l'injonction du "Il faut travailler plus" simpliste et réducteur pour la plupart des élèves en difficulté que j'accompagne. 


Alors, oui, aujourd'hui et pour ceux qui ont un doute, je l'écris : ce qui serait bien, s'il est encore temps pour vous, c'est de vous mettre au travail dès aujourd'hui et le plus possible. 


Vous pouvez : 

  • vous renseigner sur ce qui est attendu
  • lire les programmes
  • lire les compte-rendus des concours avec les remarques des correcteurs comme celui-ci

 

Vous pouvez aussi :

  • vous renseigner sur les écoles, et pas seulement Polytechnique, Centrale ou HEC
  • construire votre projet professionnel
    • je souhaite être "ingénieur"
      • qu'est-ce qu'"ingénieur" ?
        • en quoi ça consiste ?
        • qui je connais qui fait ce métier ?
        • qu'est-ce que j'imagine ?
      • quels sont les secteurs d'activité qui m'intéressent?
        • automobile
        • aéronautique
        • génie civil et construction
        • finance
        • nouvelles technologies, télécommunications, informatique
           
      •  est-ce que je me vois plus comme 
        • un expert technique, 
        • un chef de projet, 
        • un chef d'équipe ?
    • Je souhaite faire une école de commerce ou de management
      • ai-je une idée des métiers proposés ?
        • communication, marketing, vente et développement commercial, management de projets ou d'équipes, ...
           
      • ai-je un secteur d'activité privilégié ?
        • luxe, automobile, finance, banques, assurances, aéronautique, tertiaire...
    • Je souhaite étudier les lettres, les langues, l'économie...
      • est-ce que j'envisage d'être enseignant, traducteur, éditeur, auteur, chercheur...
      • en université ? dans la fonction publique ? dans le privé ? 

 

 Pour chaque période de vacances, vous allez vous retrouver avec ces questions qui peuvent se poser : 


  • Qu'est-ce que j'ai à faire ?
  • Par quoi je commence ?
  • Combien de temps je travaille ?
  • A quel moment dans la journée ?
  • Comment je fais pour rester motivé(e) ?
  • Est-ce que ça sert à quelque chose ? Est-ce que je suis assez efficace ? est-ce que je vais assez vite ? 

Pour cela, établissez la liste de ce que vous imaginez pouvoir faire. 

Pensez que vous êtes la veille de la rentrée : qu'est-ce que vous voulez/devez impérativement avoir fait ? Ce sont vos "***" ou "trois étoiles". Allez voir l'article Travailler pendant les vacances pour la suite de la méthode.


Et si vous n'y arrivez pas mais que vous pensez qu'il faut vous "débrouiller tout seul", les articles de janvier 2022 sont là pour vous : 

 

Se débrouiller tout seul !

Se débrouiller tout seul (2)

Un coaching ?

En ce qui me concerne, je suis coach. Comme chacun sait, les cordonniers sont les plus mal chaussés. Je n'ai pas de todo list, je n’établis pas de planning, je travaille "au feeling", je range la maison avant de me mettre au travail, j'ai envie d'écrire un livre mais je ne sais pas comment m'y prendre ou par quoi commencer. 

J'accompagne des étudiants à réussir ce que je sais pas faire pour moi-même : s'accepter comme ils sont, se faire confiance, développer leur motivation et leurs capacités à réussir. 

Pour cet été, une invitation : ne faites rien. Reposez-vous. Et constatez par vous-même. On n'a qu'une vie, la sienne, et il faut faire ses propres expériences. 

 

Prenez soin de vous et à bientôt

Gabriel

lundi 30 mai 2022

Trop d'écrans ?



 

 

Bonjour, 


A la lecture de la Fabrique du crétin digital - sous-titré "les dangers des écrans pour nos enfants", je prends conscience que je ne parle pas assez du sujet avec les étudiants que j'accompagne. 


C'est un sujet abordé la semaine dernière avec Monsieur A-A, oncle de L, en prépa à Paris, et sur lequel je commençais justement la lecture de cet ouvrage de Michel Desmurget sur la recommandation de ma bibliothécaire de génie. 


En prenant mon ordi c'est à mon frère - amateur de films violents qui ne reconnaitrait pas comme tel - et à ma mère, amateure, de toujours de séries que je pensais écrire. 


Ca tombe bien, ma mère est abonnée à mes articles et ce message lui parviendra donc. 


Je mesure rétrospectivement la chance que nous avons eue de ne regarder que 30 minutes de télé "en rentrant de l'école" - c'était plutôt à partir du collège : "Sauvé par le gong !" et autres séries des années 90 après une enfance "Olive et Tom" - pour le foot - et "Jeanne et Serge" pour le volley ball. Pour Les cités d'or, il fallait viser : un épisode de temps en temps le dimanche, les amis qui ont vu la série complète dans le bon ordre ont attendu de retrouver les épisodes sur les sites de téléchargement une fois arrivés en école d'ingénieurs. 


Une pensée émue pour Benoit qui nous avait gravé des cd de plein de films à l'époque. 


La moyenne, aujourd'hui, c'est 3h jusqu'à 12 ans, 4h40 au-delà. PAR JOUR. C'est une moyenne. Chacun semble sous-estimer sa propre consommation. Les chiffres de "temps d'écran" que me sort mon smartphone chaque semaine me font halluciner. 


Moi aussi, entre les séances de coaching en visio parfois passées de mon téléphone, les échanges whatsapp en tout genre, les appels et facebook, je passe beaucoup de temps sur mon écran. 


Dans la Fabrique du crétin digital, il distingue le temps d'écran des usages du numérique "récréatif". Ce temps, où j'écris cet article de blog, est anecdotique dans la consommation d'écran générale. 


Il sert pourtant de prétexte à nous équiper tous d'outils que nous allons ensuite détourner pour jouer, regarder des vidéos, suivre les réseaux sociaux. 


Tout cela ne nous fait aucun bien. 


Pourtant, pour chaque publication et étude qui le prouve un pseudo-expert va être positionné face au scientifique pour le décrédibiliser, quand ce n'est pas le journaliste qui le fait lui-même. 


Alors en tant que parent, je mesure la difficulté à limiter l'usage des écrans pour nos enfants. Ce n'est pas parce qu'ils crient qu'il faut le leur laisser. Testé depuis 13 ans : plus ils en ont, plus ils en veulent. Il n'y a pas de seuil de satiété où ils en auraient eu "assez". 

En tant qu'utilisateur, j'ai essayé plusieurs fois de supprimer mon compte facebook. Ils mettent 30 jours de délai avant de le faire vraiment : on a largement le temps de se faire piéger et de réactiver notre compte d'une simple connexion "pour voir". 


Depuis aujourd'hui, 30 mai, j'ai supprimé mon compte et la page "Coaching Classes Prépas" qui va avec. Sans regret, quoi que j'en pense, la page Facebook ne m'a jamais amené le moindre client. Comme entrepreneur, on croit que c'est indispensable, qu'on ne peut pas faire sans. Au contraire, il faudrait l'alimenter tous les jours, échanger avec "sa communauté" (c'est désormais payant pour faire parvenir des publications à des membres qui se sont pourtant abonnés à la page !), développer ensuite instagram et maintenant TikTok. 


Il faudrait faire des vidéos. J'avais essayé. Elles n'étaient pas assez bien aux yeux de mon épouse. Désormais je suis dédouané : oui, je peux faire des formations/coaching en vidéo pour vous les vendre. Mais c'est prouvé : on n'apprend pas si bien que ça par vidéo, quoi que l'éducation nationale essaie de nous faire croire en suivant les recommandations des vendeurs de technologie... et en rêvant des économies réalisées dans un monde sans profs. 


J'ai testé l'enseignement "numérique" au collège en 2016 en arrivant en Auvergne : 

- les élèves de 13 ans n'ont plus de livre de maths, ils doivent se connecter sur l'ENT pour un livre en pdf. 

Je n'étais pas convaincu : 

  • difficile de naviguer
  • aucune idée de passer par le sommaire pour trouver un chapitre
  • impossibilité de s'arrêter "par hasard" sur une page qui nous attire
  • dans un milieu rural où le réseau n'est "pas terrible" - c'est un euphémisme
  • dans un milieu rural où l'ordinateur familial est partagé - et c'est tant mieux - mais donc pas disponible quand l'enfant pourrait faire ses devoirs. 

J'ai donc voulu des livres pour mes élèves. 

Par ailleurs, 

- les élèves ne prennent plus les devoirs à faire en note : c'est au prof de "les mettre sur l'ENT"

- dans la salle dédiée au numérique et à l'informatique équipée de 18 ordinateurs - oui ils ne sont que 18 élèves par classe, les malheureux ! - l'accès est possible à tout. 

L'enseignant peut voir sur l'ordinateur central qu'ils sont bien tous sur... YOUTUBE à regarder des clips et sûrement pas sur "scratch" logiciel censé leur donner les bases de développement et programmation informatique.  

 

Mon article est long - et désormais j'assume si ce n'est pas dans les standards de l'époque : et oui, il faut lire, ça fait plus que 140 caractères et ce n'est pas rempli de smiley, nouvelle tendance des écrits et emails en mode startup / réseaux sociaux / digital natives...


Ce qui compte aujourd'hui, c'est vous. 


Est-ce que sans vous en rendre compte, votre usage des écrans, smartphones et sms, whatsapp et autres, vous prend : 

  • jusqu'à 3h ou 4h40 par jour
  • joue sur la qualité de votre sommeil - comme c'est démontré malgré la "norme" de regarder un film / une série / son smartphone / les réseaux sociaux / ses mails avant de se coucher...
    • la qualité de votre sommeil c'est déjà dit sur ce blog, c'est votre attention la journée, la qualité de votre concentration, la mémorisation à court et long terme...
 
et vous prend tout ce temps au détriment de votre travail personnel ?
 
Il me semble qu'il est essentiel de réagir.
 
Pour nous et pour les autres. 
Dans l'ordre, on commence par soi puis on sensibilise autour de soi si possible. 
 
Dans notre entourage, un jeune couple avec deux enfants était en difficulté avec leur enfant de 2 ans qui ne parlait pas et exigeait le smartphone de sa mère à tout moment. 
 
Nous les avons invités : 
  1. à éteindre la télé qu'ils ne regardaient pas dans le salon
  2. à enlever le smartphone de leur enfant, malgré ses protestations
  3. à limiter le temps de télé 
En quelques semaines l'enfant se mettait à formuler des mots puis des phrases. 
 
Pendant ce temps-là, la professionnelle qui avait tiré la sonnette d'alarme se faisait critiquer dans tous les médias parce qu'elle avait parlé de symptômes autistiques

Puisque vous avez lu jusque là, j'attends votre réaction dans les commentaires ou par mail : gabrielbrabant (at) yahoo . fr. 


Prenez soin de vous. 

J'allais écrire "éteignez la télé" mais on se sent "tout puissant" parce qu'on n'en a pas. Mais qui consomme encore majoritairement de la télévision aujourd'hui ? Nos séries sont sur netflix, nos films téléchargés ou en DVD sur l'ordi...

Je n'ai pas su dire à mon beau-frère de ne pas mettre son fils de 18 mois sur l'Ipad. Je n'ai pas su dire à mon neveu de maintenant 14 ans de lever le nez de la tablette le week-end dernier et mes enfants sont les premiers à nous faire la remarque : vous y êtes bien tout le temps, vous, sur vos écrans !!?? Indignation maximale ;-)





 

 

jeudi 5 mai 2022

Première séance offerte !


Bonjour,

J'espère que vous allez bien et que tout se passe comme vous voulez !

Cette semaine, c'est quand même les écrits de Centrale-Supélec et de BCE !

Pour les 1ères années, à Paris et les plus grandes villes ce sont les vacances, pour les autres, les cours ont déjà repris. 

 

Pour vous aider à avancer sur la fin de l'année, les perspectives de l'été, les oraux pour les 2A et 3A, j'offre la première séance de coaching. 

 

La démarche consiste simplement à vous proposer de l'aide, si une seule séance peut vous suffire, à vous faire connaître la qualité de mon accompagnement si vous voulez poursuivre ensuite et peut-être, vous inviter à parler autour de vous de ce que la séance et l'accompagnement vous ont apportés !

 

J'ai hésité à m'inscrire sur superprof.fr pour avoir plus de visibilité, mais il est demandé 29€ par mois aux élèves pour trouver des profs sur le site. Et encore 10% de commission côté prof ou un abonnement annuel de 69 €. 

C'est donc beaucoup plus rentable, pour vous comme pour moi, de vous inviter à me contacter gratuitement pour un premier essai, que de rejoindre les 51 000 profs de maths proposés sur ce site géant : 7 M de professionnels proposés.

Par comparaison, je suis un artisan du coaching et de l'accompagnement, c'est aussi ce qui m'a décidé à créer le site ArtisanCoach.fr comme offre de coaching professionnel. 

J'ai besoin de votre aide pour me faire connaître, faire connaître mes coachings et le talent que j'y mets chaque jour et chaque semaine pour aider les clients/coachés/élèves à trouver des solutions et avancer vers leur propre réussite !

A ce titre je mets également en place une offre de parrainage : pour chaque recommandation auprès d'une personne qui met en place un coaching, j'offre 

- la séance de coaching de bienvenue
- 10% sur la séance suivante pour le parrain. 
 

Pour plus d'informations sur les coachings que je propose : 

L'approche Coaching Classes Prépas

Les offres Coaching Classes Prépas

Artisan Coach 

Artisan Coach


mardi 29 mars 2022

Est-il encore temps ?

Bonjour, 

 

Il est toujours temps de trouver les solutions pour avancer. 

 

Nous sommes fin mars, et il est encore possible de remettre les choses "dans le bon sens" pour révéler enfin ses talents, ses apprentissages, récolter les fruits de tout le travail effectué jusqu'ici. 

 

Si vous êtes submergés par le stress à l'approche des concours ou de la fin de l'année, il est GRAND TEMPS de vous proposer des outils pour la gestion du stress. 

Il est indispensable de vous aider à relativiser les notes, le stress des DS, de l'arrivée des concours.

 

Expert - pendant mes études et encore maintenant ! - des doutes et de l'inquiétude, mes séances de coaching peuvent être un soutien immédiat pour calmer l'inquiétude, le stress, prendre du recul sur les incertitudes des concours. 

 

Mais au-delà des séances en elles-mêmes, je fais le tour avec vous de tout ce qui peut vous aider au quotidiens, à calmer les pensées négatives qui vous assaillent :

"Je ne vais pas y arriver"

"Mes résultats sont nuls, je suis nul, est-ce que ça vaut le coup de continuer ?"

 

Parfois ces doutes prennent beaucoup de place dès le début des classes prépas : je me souviens de cette élève de maths sup à Saint Louis qui arrivait de loin : son but c'était SupAéro. Si elle n'était pas en tête de classe, elle n'aurait pas la classe étoile, elle n'aurait pas SupAéro, ce n'était pas la peine de continuer. Nous étions seulement en octobre...


C'est jour-ci, c'est un élève de BCPST qui se retouve déstabilisé par une mauvaise colle et les propos décourageant de sa prof de SVT. Se rendent-ils compte, ces profs, de l'impact de leur parole ? Ils arrivent à casser en une réflexion, un mois de travail de coaching pour aider à retrouver confiance en soi et en ses capacités à réussir, motivation et régularité dans le travail. 


Je pensais que ça existait de moins en moins, mais je crois que je pêche par excès d'optimisme. L'année dernière, c'étaient des profs de la prépa de Brest qui prenait à partie toute la classe pour leur dire qu'ils étaient nuls. Dans une prépa à Brest ?

Qui est nul, de fait ? 


L'élève en question réussit cette année très bien une double licence à Paris dans un établissement autrement plus prestigieux !


Alors ne laissez ni les profs ni la petite voix dans votre tête vous décourager. Trouver de l'aide à l'extérieur : des solutions sont possibles et parfois rapides, pour reprendre les choses en main !


A bientôt

Gabriel

samedi 19 mars 2022

Se remettre du trauma de la prépa

 

Bonjour,

Tout le monde ne sort pas indemne des classes prépas. 

J'ai repris contact, un an après, avec une étudiante qui était en difficulté à Sainte Geneviève l'année dernière. Par souci de confidentialité, appelons-la, Sophie. 

 

Sophie est désormais dans une capitale européenne pour poursuivre ses études. 

 

Quand elle a évoqué ce qui s'était passé pour elle en prépa, elle a dit que sa belle maison - confiance en elle et joie de vivre - avait volé en éclat. 

Plutôt que de vouloir tourner la page et tout recommencer, elle a apprécié le conseil de sa mère de reprendre les briques éparpillées autour d'elle pour reconstruire sa maison, pour se reconstruire. 

 

Si je vous partage cet échange aujourd'hui, même si je n'ai pas trouvé de jolie image d'une maison de briques qui aurait volé en éclat comme dans un cartoon... c'est que j'ai le sentiment que j'avais "oublié", "mis de côté", les effets parfois dévastateurs de la prépa. 

Perdre à 18 ou 19 ans sa confiance en soi et en ses capacités à réussir parce que les classes prépas mettent un terme brutal à 15 ans de réussite scolaire et de retours positifs des enseignants et des parents peut rendre difficile la construction de la suite. 

 

Il n'est pas vraiment possible de prévenir de la "dangerosité" des classes prépas. Pour chaque témoignage qui vient dire que les classes prépas se sont mal passées, il y a 3 articles de profs de prépas ou de responsables des CPGE ou de la conférence des grandes écoles pour contrer, par des éléments comme "la prépa ce n'est pas le bagne" ou "cet élève n'était manifestement pas fait pour les classes prépas". 

 

Ce sont rarement les classes prépas qui "n'étaient pas faites pour cet élève" !

 

Des professeurs qui ont des comportements manifestement maltraitants ne le font, bien sûr, que pour la réussite et l'excellence des élèves. 

 

Moi, je crois simplement qu'un élève qui serait issus d'un système scolaire américain par exemple, boosté toute son enfance aux encouragements et aux "rewards"- parfois de manière caricaturale j'en conviens - ne resterait pas une semaine en classes prépas. 

 

Il se contenterait d'un "ils sont malades là dedans" et repartirait. 

En France, certains seconds de famille décident de ne pas faire les classes prépas simplement parce qu'ils ont vu leur aîné faire hypokhâgne et que ce qu'ils ont observé leur a semblé impossible. N'est-ce pas Bérengère ?

D'autres, font effectivement une semaine, avant de se réorienter immédiatement ! N'est-ce pas Élisabeth ? 

Pour d'autres encore, c'est plus douloureux. Mon beau-frère a été jusqu'en DEA de géographie - Master 2 de recherche - qu'il n'a pas validé en ne rendant pas son mémoire parce que ses profs l'envoyaient sinon faire une thèse. C'est le meilleur moyen qu'il a trouvé de dire non. 


De mon côté, j'ai travaillé 5 ans comme ingénieur, dans 5 métiers différents et autant d'entreprises avant d'accepter l'idée que ça ne me convenait pas. Le monde de l'entreprise et son organisation du travail après l'excellence des classes prépas, des écoles d'ingénieurs et universités d'Australie et de Londres : parlons-en !

Pour Catherine, qui avait appris au 30 juin qu'elle n'était pas prise en 2e année à Ginette vers 1997 quel choc ! Heureusement elle avait rebondi par une 2e année à l'ISEP. Est-ce encore possible aujourd'hui ? Je recommande de toujours prendre rendez-vous avec la direction des écoles souhaitées. Un miracle est possible. 

L'année dernière, c'est une mère d'une élève d'Henri IV qui était choquée d'apprendre début juin que sa fille n'était pas la bienvenue pour la rentrée suivante alors qu'elle avait obtenu cet établissement sur critères sociaux et que la charte des classes prépas précise que l'élève doit être pris en charge et accompagné jusqu'au passage des concours. 

Avez-vous lu l'article du Monde de cette semaine sur Henri IV : Article du Monde - 14 mars 2022 - J'ai compris que j'étais pauvre en arrivant à Henri IV - Adrien Naselli ?

 



Alors pour finir sur une note positive, si vous êtes en train de vous reconstruire après des années de prépas difficiles, Sophie (je rappelle que ce n'est pas son vrai prénom) vous propose de pouvoir échanger avec vous sur le sujet -> N'hésitez pas à me contacter et je vous transmettrai ses coordonnées !

Dans l'image de sa maison de briques, elle imagine reprendre à son compte tout ce qui lui plaisait et la nourrissait avant les classes prépas pour le réinjecter dans sa nouvelle vie !

 

De mon côté, je mets à disposition des élèves toutes mes trouvailles ces 20 dernières années pour mieux gérer son travail en prépa, trouver un équilibre spécifique aux élèves sensibles, intuitifs, créatifs et parfois hauts potentiels. Savoir faire les pauses nécessaires : marche, course à pied, natation ou musique pour se ressourcer, aérer son cerveau et le retrouver en pleine puissance pour reprendre son travail. Gérer aussi son temps et ses priorités : meilleur moyen de gérer également le stress et les pensées négatives pour les remplacer par des phrases "antidotes" d'auto-encouragement.

J'aime aussi partager les outils de la respiration, méditation ou sophrologie pour se sentir mieux, apaisé, serein ou se construire un mental d'athlète qui part aux Jeux Olympiques pour les concours !

Enfin, pour les enjeux spécifiques des colles et des oraux, j'ai eu la chance de travailler avec une ancienne chanteuse d'opéra - Brigitte Bellamy-Fréjacques - sur le souffle, la respiration, la posture, la prise de parole en public ou en situation d’évaluation par un examinateur ou un jury de concours. Je partage donc également ses recommandations.

Enfin, et ça devrait être le début : remettre en perspective le prestige des écoles au service d'un projet professionnel construit sur un métier, un secteur d'activité, des compétences et des atouts au service des envies et des projets. C'est pour cette raison que vous pouvez également me contacter quand vous en êtes au stade d'une recherche de stage ou d'un premier emploi, comme je l'ai fait cette année pour des étudiants d'école de commerce comme l'EDC ou d'ingénieur comme l'INSA Hauts de France...

Dans tous les cas, ne restez pas seul dans les difficultés. De nombreuses solutions existent et peuvent vous apporter, ou à vos proches qui en ont besoin, un soutien précieux. 

Bon week-end

Gabriel

06 33 85 53 27

gabrielbrabant (arobase) yahoo (point) fr  

 

jeudi 27 janvier 2022

Pourquoi mes coachings plaisent aux étudiants ?



 
 
En travaillant ce matin sur mes offres et en essayant de décrire la mise en place du coaching, je me suis rendu compte que ce qui plait au étudiant·e·s, c'est d'être immédiatement dans les solutions. 

En effet, le plus souvent, la proposition de coaching passe par des rendez-vous gratuits parce que l'on se donne 1 ou 2 rendez-vous pour s'engager ensemble dans une démarche d'accompagnement vers des objectifs que l'on commence par clarifier ensemble. 

Dans ce que je propose pour les élèves des classes préparatoires, l'objectif est simple : aller mieux, travailler mieux, mieux réussir les colles et les DS, avoir de meilleures notes, remonter dans le classement. 

Bon, ce n'est pas tout à fait vrai : la plupart des élèves que j'accompagne sont brillants, surdoués ou hauts potentiels, dans tous les cas, hyper sensibles ou émotifs. Du coup, quand les résultats semestriels tombent ils sont 6e de la classe ou après un démarrage de maths sup compliqué ou "émotionnellement intense" obtiennent la classe étoile quand ils·elles sont lancé·e·s !

Oser faire des pauses, prendre soin de soi en s'accordant une activité "ressource" ou "apaisante" dans la semaine, faire le sport indispensable pour évacuer la pression - même en se contentant de faire une partie des trajets à pieds pour l'inscrire dans sa routine quotidienne...

Les solutions sont multiples pour aller bien, pour aller mieux, pour retrouver goût à ses études. 

 

Mais une chose est sûre : ces étudiant·e·s n'ont pas de temps à perdre. 

Si les choses sont relancées, que tout va bien, il n'y aura pas de rendez-vous au-delà de ce qui est "vital" pour eux, pour elles...

Il n'y aura pas une minute perdue par politesse, pour faire plaisir au coach...

De toutes façons, dans ce cas, je le sens. Je le leur dis : "J'ai l'impression qu'en ce qui nous concerne, tout est dit, que vous avez désormais les outils pour avancer". Parfois, nous convenons d'un rendez-vous un mois après, pour être sûr ou parce qu'il y a une échéance spécifique. 

Sinon, ils savent qu'ils peuvent reprendre contact si besoin. 

C'est rarement le cas. 

Alors cette première séance, où je donne déjà, dès les premières minutes, toutes les intuitions de solutions que je peux avoir, toutes les clés que je peux entendre dans ce qui est dit, est facturée. 

Parfois effectivement, elle permet de se lancer dans un accompagnement pour un mois ou deux, pour construire une dynamique ensemble. Pour assurer une motivation, un point d'ancrage, une solution dans la durée pour une difficulté qui était là depuis parfois des mois avant d'envisager de chercher de l'aide à l'extérieur.  

Parfois la séance de coaching n'aborde que la partie émergée d'un iceberg de doute, d'inquiétude, de tempérament anxieux qui vont avec l'hypersensibilité, le haut potentiel, les qualités intellectuelles certaines mais pas toujours reconnues dans le système "prépa". 


Voilà, maintenant la balle est dans votre camp. 


Si vous voyez que votre camarade de classe ou vous-mêmes êtes en difficulté...

Si vous voyez que votre fils, votre fille, vit difficilement sa prépa ou ses études supérieures...

N'hésitez pas à prendre contact, à demander plus d'infos, à recommander mon blog ou mon accompagnement. 

Les coaching possibles et les tarifs sont indiqués sur la page "Nos offres", des tarifs différents pour les élèves boursiers ou les familles qui ont des ressources limitées sont proposés chaque année à ceux qui le demandent. 

Bonne journée !

Gabriel

dimanche 23 janvier 2022

Un accompagnement global à la réussite en classes prépas

La réussite des classes prépas passe par un certain nombre de méthodes et d'enjeux qu'il faut maîtriser. 

L'accompagnement global "Coaching Classes Prépas" permet de retrouver rapidement ses marques et de travailler chaque jour pour réussir les colles et les DS. 

La Méthode "Coaching Classes Prépas" est présentée dans la page dédiée. 

L'accompagnement proposé consiste avant tout en des rendez-vous de coaching, dans la posture du coach professionnel, avec les outils tels que l'analyse transactionnelle, la PNL, la systémique. 

Mais 12 ans d'activité en relation avec les élèves et étudiant·e·s des classes prépas m'ont permis de développer une expertise et des modules de formation dédiés aux problématiques rencontrées quotidiennement. 

 

Module 1 - Gestion du stress

Module 2 - Gestion du temps de travail et des priorités

Module 3 - Organisation du travail : le soir, les week-ends, les vacances

Module 4 - Gestion du temps en colle et en DS

Module 5 - Rythme de sommeil

Module 6 - Orientation, projet d'études, d'école, projet professionnel

Module 7 - Motivation 

Module 8 - Préparation des concours écrits et oraux

Module 9 - Gestion des points forts et des points faibles 

Module 10 - Réussir les concours, choisir son école, intégration et premiers jours

 

Le parcours ne consiste pas à les dérouler un par un sur 10 rendez-vous, mais de les utiliser en fonction du sujet et de l'enjeu le plus important du moment. 

Ils se complètent les uns les autres pour un accompagnement global des enjeux. 

Il est également possible de rentrer dans les matières une à une pour déterminer les stratégies et méthodes à mettre en place plus spécifiquement pour les maths, la physique, la culture gé ou la philo...

L'enjeu visé, c'est de pouvoir, dès l'issue du premier rendez-vous : 

  • Retrouver confiance en soi et en ses capacités à réussir
  • Retrouver la motivation pour se mettre au travail régulièrement
  • Un rythme respectueux des besoins de sommeil et de pauses pour tenir dans la durée
  • Participer activement en classe
  • Chercher les exercices demandés
  • Mieux gérer son temps et ses priorités
 En vue de :
  • Réussir les colles et les DS
  • Voir ses notes monter
  • Progresser dans le classement de semaine en semaine
  • Passer dans l'année supérieure
  • Réussir les concours
  • Intégrer les écoles visées

 

Ne restez pas dans une situation où le stress se met à prendre toute la place, le doute s'installe et un cercle vicieux se met en place : les notes baissent, les doutes augmentent...

Prenez la mesure de la situation dès maintenant : quelques semaines suffisent à retrouver le cercle vertueux d'un travail engagé et régulier pour voir les notes monter et retrouver confiance !

jeudi 13 janvier 2022

Se débrouiller tout seul ! (2)


Bonjour, 

En réponse à l'article d'hier, sur le besoin de faire les choses par soi-même, de se "débrouiller tout seul", le livre de John Holt "Les apprentissages autonomes" me conforte dès les premières pages sur l'envie et le besoins de pouvoir "faire tout seul".

Même quand les enfants atteignent l'âge auquel ils commencent parfois, à apprendre consciemment et délibérément quelque chose qu'ils veulent apprendre, il ne s'en suit pas qu'il souhaitent toujours recevoir une explication. Un enfant bien portant préférera presque toujours comprendre les choses par lui-même. Il y a peu, un enseignant brillant a résumé admirablement ce phénomène : "Lorsqu'on souffle une solution à celui qui cherche, ça le met en rage !"

Je me suis alors demandé comment le coaching pouvait quand même être apprécié par ceux qui en font l'expérience. 

La réponse que j'imagine : toutes les fois où je le peux, je ne formule pas de réponses à vos questions. Je les écoute, je les reformule et d'une manière ou d'une autre, je vous les retourne : 

  • Qu'est-ce que VOUS auriez envie de faire ?

Pour la gestion du stress et les questions que vous pouvez vous posez, nous convenons qu'il faut les remplacer par des pensées qui vous rassurent, qui vous redonnent confiance en vous et en vos capacités. Je ne vous dis pas ce que vous devez penser, je vous interroge à nouveau. 

  • Qu'est-ce que vous vous dites quand tout va bien?
  • Qu'est-ce que vous vous dites dans les matières où ça se passe bien ?

 

Ces réflexions de John Holt expliquent aussi pourquoi il est si facile de se décourager en prépa : en ce qui me concerne, les informations/explications/apprentissages allaient bien au-delà du niveau d'information qui pouvait m'intéresser. 

A l'inverse, la philosophie, l'année précédente, répondait enfin à plein de questions que je me posais. 

John Holt parle d'apprentissage non sollicité : 

Nous pouvons aussi aider les enfants en répondant à leurs questions. Toutefois, nous, les adultes, devons faire attention sur ce point car nous avons tendance, quand un enfant nous pose une question, à en faire trop. "Ah ah ! pensons-nous, voilà une occasion de lui apprendre quelque chose" et on se retrouve en train de prononcer un discours d'un quart d'heure en guise de réponse.

 Et un peu plus loin :

A chaque fois que, sans y avoir été invité, sans qu'on vous l'ait vraiment demandé, nous essayons d'apprendre quelque chose à quelqu'un d'autre, à chaque fois, nous communiquons un double message :

- "Je vous enseigne quelque chose d'important, mais vous n'êtes pas assez intelligent pour voir à quel point c'est important. Si je ne vous l'avais pas appris, vous ne vous seriez probablement jamais donné la peine de vous renseigner"

- "Ce que je vous enseigne est si difficile que, si je ne vous l'enseigne pas, vous ne serez pas capable de l'apprendre"

Ce double message de manque de confiance et de mépris est clairement compris pas les enfants, parce qu'ils excellent à recevoir les messages émotionnels. Cela les rend furieux.

(...) Nous devons réfréner cette impulsion, cette habitude, ce besoin d'expliquer les choses à tout le monde... à moins qu'on nous l'ait demandé.

 

Pour appuyer ce passage, je voudrais vous partager les éléments suivants : 

Notre prof de maths de sup nous a expliqué que "tout ce que nous avions fait jusque là, ce n'était pas des maths". 

Les enseignements allaient beaucoup trop loin sur la plupart des sujets, mais surtout, ne répondaient à aucune question ! La plupart des enseignements devaient avoir assez de valeur en eux-mêmes pour justifier leur apprentissage. 

Illustration : Même le saut de l'électron dans la jonction P-N qui constitue l'élément de base du transistor en première année d'école d'ingénieur.  Il nous a fallu suivre 10 cours de 4h en amphi pour la beauté des sciences avant que l'explication de l'utilité ou du sens soit présenté, en fin de parcours...

Les enseignements de maths et physique fondamentales ne sont jamais repris dans le cursus de l'école d'ingénieur. A aucun moment il ne semblerait pertinent ou utile, que les enseignements exigés pour présenter les concours le soient parce qu'ils constituent les fondations des apprentissages à suivre. Non, il s'agit bien de l'utilisation de la "connaissance" comme d'un outil de sélection des étudiant(e)s sans autre lien qu'une "culture générale scientifique" pensée comme "indispensable".

 

Deux éléments ressortent de ces enjeux : 

1) Autant que possible, apprenez tous ces sujets pour vous-mêmes : continuez vos recherches sur les sujets qui vous intéressent, pour vous les approprier, vous y intéresser et rester passionné(e)s. Sinon, le danger c'est d'être rapidement "gavé" au deux sens du terme : trop d'informations, et saturation de l'obligation de les apprendre, non plus parce que ça vous intéresse ou que ça constitue le socle de votre formation, mais pour atteindre le niveau exigé au concours. 

2) Garder le plaisir et la satisfaction de trouver par vous-même les solutions aux enjeux que vous rencontrez : ne serait-ce qu'en parcourant les articles de ce blog, d'autres sources, d'autres apports. Sachez que l'accompagnement d'un Coach qui fait bien son boulot au sens du coaching professionnel vous accompagnera dans votre réflexion, sans interférer dans les décisions que VOUS prenez, pour VOUS-MEME. 

 

Finalement, ça me conforte dans le goût que j'ai de ce métier. Cette attirance que j'ai ressentie en 2005 en vivant moi-même un coaching et en ayant en face de moi cette professionnelle qui me renvoyait  à moi-même : "Vous me posez la question, mais en entrant dans la pièce, votre décision était déjà prise". 

 

Bon courage !