J'espère que vous allez bien.
En ce moment, j'accompagne des élèves de première année qui se posent beaucoup de questions. Il font tout ce qu'ils peuvent pour être admis en deuxième année mais ils ont quand même étudié les "plans B" avec leurs parents.
Le système d'inscription "Post Bac" "ParcoursSup" inquiète les étudiants comme leurs parents pour toutes les formations ouvertes après le bac.
Est-ce que les directeurs de l'UTC, l'ISEP, les INSA (Lyon,...) sont ouverts à des inscriptions sur dossier de la part des élèves qui sont issus d'une année complète de prépa ?
En ce qui concerne ma belle-soeur, il y a quinze ans, elle avait appris qu'elle n'était pas prise en spé à Sainte Geneviève fin juin. Sa mère et elle étaient allées rencontrer le directeur de l'ISEP de l'époque qui l'avait admise en deuxième année.
Il faut bien évidemment distinguer les prépas les plus prestigieuses et les élèves qui ont fait l'année complète avec des résultats quand même satisfaisants, de ceux qui ont décroché en cours d'année dans une prépa de niveau plus faible.
Ce que j'ai retenu des échanges avec les élèves concernés et leurs parents :
1) Les craintes de ne pas passer en deuxième année peuvent particulièrement concerner
- les prépas militaires, par exemple à Aix en Provence où la pression est mise sur une dizaine d'élèves toute l'année, avec la menace de "l'éviction" en fin de première année.
- le lycée Stanislas où une maman a finalement été rassurée par un rendez-vous avec le directeur
- le lycée Sainte Geneviève au regard de l'expérience de ma belle-soeur
- les lycées dans lesquels il n'y aurait que la version "étoilée" de la filière choisie en première année
- les lycées prestigieux qui choisissent de ne garder qu'une partie des effectifs en 2e année, comme le mentionne l'élève interviewée à la fin de ce reportage : reportage sur le stress en prépa dans le journal de France 2.
- le lycée Sainte Geneviève au regard de l'expérience de ma belle-soeur
- les lycées dans lesquels il n'y aurait que la version "étoilée" de la filière choisie en première année
- les lycées prestigieux qui choisissent de ne garder qu'une partie des effectifs en 2e année, comme le mentionne l'élève interviewée à la fin de ce reportage : reportage sur le stress en prépa dans le journal de France 2.
Par contre, au lycée Condorcet, par exemple, ils semblent en mesure de garder tous les élèves d'une année sur l'autre.
2) La crainte peut aussi porter sur le passage en classe "étoile" parce que les résultats d'intégration des classes "sans étoile" paraissent trop faibles par rapport à l'ambition des étudiants ou de leurs parents.
3) Les parents s'inquiètent également d'avoir fait les mauvais choix l'année précédente quand ils se rendent compte que les élèves vont peut-être rejoindre une école "post-bac" alors qu'ils avaient préféré les classes prépas l'année précédente.
A ce sujet, je ne crois pas qu'il y ait de regrets à avoir. En effet, sauf à voir son fils ou sa fille perdre confiance en soi en prépa, voire faire une dépression, il me semble plus intéressant de se confronter aux enjeux de la prépa pour décider ensuite que ça ne nous convient pas que de passer le reste de sa vie à se dire "qu'on aurait dû essayer"...
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Mise à jour 2020 :
Il me semble désormais tout à fait possible de savoir que les classes prépas ne sont pas adaptées pour permettre à certains types d'élèves de montrer toutes leurs capacités. Il s'agit en particulier des élèves qu'on aura pu identifier comme hyper sensibles, émotifs, perfectionnistes au sens où ils ont besoin de pouvoir traiter les sujets en profondeur et à leur rythme.
Pour ceux-là, toutes les fois où ce sera possible sans renoncer au projet professionnel choisi, il faudra chercher d'autres voies d'accès.
Dans la filière ingénieur et recherche, on pourra regarder du côté de Polytechnique Montréal et Lausanne pour ce qui est de l'étranger, l'UTC Compiègne et d'autres écoles à prépas intégrées, les universités dans leurs domaines d'excellence.
Pour les témoignages d'étudiants à Haut Potientiel Intellectuel (HPI) ou "Zèbres", rendez-vous sur le site de l'association Capu : https://associationcapu.com/category/temoignages/
Pour l'heure, il me semble que l'essentiel consiste à obtenir les meilleurs résultats possibles aux quelques devoirs écrits qui restent pour clore l'année.
Ensuite, sur le choix d'une classe étoile parmi les derniers ou une classe "normale" classé dans le milieu de la classe, ce sera à vous de faire vos choix si vous êtes confronté à cette situation. Pour vous apporter des éclairages sur cette question, j'ai également rédigé cet article : Faire une classe "étoile" ? Choisir une prépa prestigieuse?
Les critères qui peuvent vous aider à décider :
- votre envie de faire vos preuves
Les critères qui peuvent vous aider à décider :
- votre envie de faire vos preuves
- votre résistance au stress, à la pression et aux mauvaises notes
- votre capacité à garder confiance en vous malgré les mauvais classements
- votre vision "long terme" pour la construction d'une réussite en cube ou en 5/2...
Ce sont les enjeux que l'on peut rencontrer à tout moment en prépa :
- en entrant en sup
- en changeant de lycée pour un plus prestigieux
- en entrant en spé
- en entrant en spé étoile "de justesse"
Dans tous les cas, il faut reconnaître que les classes prépas vous sollicitent au maximum de vos compétences et de vos capacités.
Souvent, vous vous posez les questions suivantes :
- Quelle est la meilleure organisation pour réussir ?
La vôtre (*)
- Quelle est la meilleure méthode de travail pour réussir ?
La vôtre (*)
- Un petit coup de déprime ou de démotivation ?
- je peux vous aider à prendre du recul, à reconstruire votre confiance en vous et en vos compétences pour réussir.
- je peux vous aider à appuyer votre motivation sur un projet concret / vos atouts et vos points forts pour travailler plus régulièrement et plus sereinement.
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(*) Mise à jour 2020 : dans les accompagnements que j'ai menés depuis 10 ans, toutes les fois où un/une élève débordé(e) et dépassé(e) par les événements s'est mis(e) à apprendre son cours au jour le jour, même 20 minutes par tranche de 2h du cours du jour-même, les choses se remettent rapidement en place.
L'esprit de ce paragraphe dans mon article, c'est de rappeler aux étudiant(e)s que l'idée n'est surtout pas de vouloir faire "comme le voisin" parce qu'il réussit avec sa méthode. Chacun a sa manière d'apprendre et ne peut pas apprendre "comme l'autre".
Les pistes :
Vérifier qu'on dort suffisamment Identifier si on a une mémoire visuelle, auditive ou kinestésique (en écrivant, en faisant...) Travailler les cours le jour-même Chercher les exercices Privilégier l'efficacité et la qualité à tout moment
Plus d'éléments ici : les enjeux de la prépa et là : Réussir la rentrée ou là : réussir en prépa
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