Sûrement.
Les classes prépas sont sûrement un passage obligé. Il n'est pas très facile de trouver les passerelles qui permettront d'éviter d'emprunter la "Voie royale" vers les Grandes Écoles.
Mais ce n'est tout de même pas obligatoire. On essaie de nous faire croire que l'école est obligatoire, mais c'est de l'instruction dont il s'agit et celle-ci peut se faire en famille.
On essaie de nous faire croire que l'école publique est la seule voie de salut mais les écoles privées ont toujours proposé une alternative. Aujourd'hui, les alternatives se jouent également sur les pédagogies proposées, même si les ouvertures d'écoles sont soumises à des contraintes beaucoup plus fortes depuis la loi du mois de mai 2018.
Une fois qu'on est en terminale S et qu'on vise une école d'ingénieur, de commerce ou les concours Agro ou Véto, les classes préparatoires semblent le "passage obligé".
Elles sont recommandées par les professeurs. Les professeurs des "CPGE" comme on les appelle, font tout ce qu'ils peuvent pour rassurer : "Mais non, ce n'est pas l'enfer..."
Ils déclarent régulièrement que trop d'élèves "s'auto-censurent" et ne vont pas en prépa, alors qu'ils le devraient.
Photo by Vladislav Babienko
|
Moi, en fait, je crois que des alternatives sont possibles. Le sont-elles encore quand on tente de répondre au mieux aux attentes des parents, des profs, du système tout au long de sa scolarité ?
Tout est fait pour que les élèves les plus consciencieux, parfois même les plus perfectionnistes, se retrouvent en prépa.
Pourtant, ça ne conviendra pas à un certain nombre d'élèves, pour un certain nombre de raisons qui peuvent être identifiées :
- l'élève perfectionniste n'aura pas le temps d'aller au fond des sujets comme il le souhaite
- l'élève émotif sera mis à mal par les remarques désagréables des profs ou simplement les notes trop basses d'un système de notation déconnecté de tout ce qu'il a connu jusque-là
- l'élève à la recherche de sens et de cohérence doit se contenter de "naviguer à l'aveugle" et de suivre ce qui lui est proposé - imposé - par les équipes enseignantes - qui savent mieux que lui ce qui est bon pour lui.
- l'élève qui n'a pas l'esprit de compétition ne se retrouvera pas dans ce système où l'on se construit quand même beaucoup dans une réussite relative par rapport aux autres.
Moi, je le reconnais, je regroupe un certain nombre de ces critères et ça a pu rendre l'expérience difficile.
Ce qui m'a permis d'aller au bout, et même de faire une 5/2 pour obtenir une école du concours Mines-Ponts, c'est une forme d'égo. Quand mes tantes m'ont dit qu'il valait mieux intégrer une petite école que de péter les plombs en cours de 3e année, ça m'a suffit pour relever le défi !
Pour creuser la question, vous pouvez aller lire les ouvrages de Béatrice Milletre quand elle décrit les personnalités en lien avec une approche plus intuitive et créative des choses. On y retrouve des éléments pour comprendre des tempéraments pour qui les classes prépas peuvent être à contre emploi.
Une fois qu'on a identifié ces modes de fontionnement, ce sont aussi des clés pour y arriver "quand même".
L'enjeu de ce blog, c'est de toutes façons d'aider ceux qui y sont et qui vont faire de leur mieux pour en sortir par la réussite des concours et l'intégration d'une école.
Si vous en êtes à la phase du choix, ces éléments pourront nourrir votre réflexion !
N'hésitez pas à demander une séance de coaching au 06 33 85 53 27 ou à m'envoyer vos questions sur mon mail gabrielbrabant (arobase) yahoo (point) fr en vue d'un prochain article !
Gabriel