mardi 5 novembre 2013

Le mois de novembre est une période difficile

En prépa comme ailleurs, le mois de novembre est une période difficile. Les premières semaines sont passées, les illusions s'estompent, le soleil se cache.

Dès l'année de terminale, notre professeur de latin - et oui, ça existait encore, même en terminale S - nous l'annonçait :

Vous voulez tous faire "prépa" mais vous verrez, l'année prochaine, en novembre, quand vous travaillerez dans votre petite chambre et qu'il pleuvra à la fenêtre...
Ca n'a pas manqué, l'année suivante - et 16 ans plus tard - je repense à lui au mois de novembre.

Nous ne mesurons pas l'effort que nous consentons du haut de nos 18, 19, 20 ans quand nous décidons de consacrer toutes nos forces aux classes prépas.

De mon côté, le calcul était simple :

Si c'est dur, c'est que c'est bien.
 Depuis, j'ai découvert que ça correspondait à un "driver" dans le jargon des psy et des coachs :

Fais des efforts !
Je dois dire qu'après mon expérience des classes prépas puis de l'école d'ingénieurs, je n'y crois plus. C'est un peu comme une remise en cause d'une approche judéo-chrétienne des choses : "le paradis, c'est pour plus tard".

Ça correspondait également à notre sujet de français ou "lettres" en maths spé 3/2 : le présent comme seul "temps" qui existe, puisque le passé n'est plus et que le futur n'est pas encore. Avec une approche par Bergson : il n'existe que le présent, le présent du passé et le présent du futur. C'est-à-dire que c'est du passé réactualisé dans le présent ou du futur imaginé dans le présent.

L'éclairage de Camus s'imposait également pour ne penser la vie que dans le présent, le bonheur que dans le présent.

Le driver "Fais des efforts !" correspond souvent à la promesse qu'on en récoltera les fruits. A plus ou moins long terme, on peut perdre de vue l'objectif et les résultats pour privilégier l'effort comme valeur en elle-même.

On retrouve cette approche - ou cet éclairage - dans les bulletins de certains élèves laborieux : il/elle n'a pas les résultats attendus, mais "c'est bien" : il/elle travaille régulièrement. Est-il pertinent, à un moment, de s'interroger sur les méthodes employées ?

En prépa, c'est encore plus "criant". Travaillez beaucoup et longtemps vos points faibles et vous verrez : vos notes ne monteront pas. Bientôt, vous serez fatigués, voire découragés.

L'image que je prends à ce sujet est celui des champions de tennis.

  1. Vous viendrait-il à l'idée de demander à un champion de tennis de bosser son basket ? 
  2. Un champion de tennis qui a un excellent coup droit continue à travailler son coup droit parce que c'est ce qui lui permet de faire la différence et de gagner le match. 
1. En prépa, c'est un peu comme si on vous demandait de bosser votre basket, quand vous êtes un matheux "pur", c'est-à-dire excellent en sciences et sacrément mauvais en français et en langues, de monter votre niveau dans ces matières.

A très haut niveau, ça peut se justifier, parce que les notes de maths seront parmi les meilleures et que l'athlète "complet" remportera le triathlon alors que le spécialiste se contentera de sa discipline.

2. Par contre, dans la plupart des prépas, le niveau peut tellement être amélioré dans toutes les matières abordées, qu'il pourrait être pertinent d'aller décrocher un 18 dans une matière que de viser entre 6 et 8 dans toutes les matières, au prix d'efforts intenses - on y revient - sur les matières que l'on n'aime pas.

Le résultat est bien souvent découragement et abandon alors qu'il aurait été possible de se consacrer principalement aux matières que l'on aime pour se sentir bien. Etonnament, quand on se sent bien, les notes montent dans toutes les matières.


Bon, en ce qui me concerne, c'était bien pire que ça. Les matières que je bossais sans effort - c'est-à-dire, sans même avoir l'impression de travailler - c'était :
  • l'histoire : je me suis contenté d'écouter attentivement toute l'année de terminale quand j'ai vu que j'avais 15 au bac blanc sans avoir révisé. J'ai eu 15 au bac. 
  • la "SVT" - si ça s'appelle toujours comme ça - ou la biologie : ma soeur m'avait dit, "la bio, c'est simple, tu apprends par coeur". J'ai eu entre 16 et 18 toute l'année et 18 au bac. 
  • la philo : j'étais passionné par l'ensemble des sujets abordés. Ça m'a plu depuis le ciné-club en seconde animé par une enseignante de philo : La nuit de San Lorenzo des frères Taviani. Visconti. Huis-Clos de Sartre. Citizen Kane... Sur les dissert' de Terminale, je passais mes week-ends à me creuser la tête. Avant de me coucher, à un moment, je tenais mon plan. J'avais 14 et mon prof mettait "excellent" sur mes copies. J'ai continué à lire "La psychopathologie de la vie quotidienne" de Freud entre deux cours de maths de sup. Et à aller voir les films de Fassbinder ou Peer Gynt au théâtre d'Orléans les veilles de certains de mes DS "où je n'en pouvais plus".
  •  Ce que je n'allais même pas mentionner, ce sont les langues. J'ai fait allemand première langue avec difficulté (12 ans d'allemand !) et j'ai adoré l'anglais. Allemagne, Irlande, Etats-Unis, tous mes voyages ont été des coups de coeur. J'ai choisi Télécom Bretagne pour son ouverture sur l'international et je suis parti six mois en Australie puis un an à Londres. 
Le nouveau métier que j'aime, c'est le coaching. C'est facile, ça me plait. Je n'ai pas l'impression de travailler. Du coup, j'ai quand même repris un poste de "Chef de projet" à la formation continue de l'école des Ponts ParisTech. Comme ça, je retrouve mes vieux réflexes : je travaille ce qui est difficile pour moi :
  • Mettre un costume
  • Faire ce qu'on me dit
  • Faire preuve de diplomatie / politique d'entreprise
  • Assurer des démarches commerciales
  • Assurer le suivi administratif / budgétaire de l'activité
 Ce que j'aime et là où j'ai du talent :
  • l'écoute
  • la compréhension des enjeux et des difficultés rencontrées
  • l'accompagnement pour trouver des solutions adaptées à partir de ce qui est présenté
  • l'aide à la mise en action des solutions envisagées
puis on recommence :
  • l'analyse fine de ce qui bloque
  • des leviers pour articuler les solutions et les petites actions "faciles à faire"
  • mieux comprendre ce que l'on veut vraiment
  • trouver du sens à "tout ça"
  • oser

Heureusement, je le fais en entreprise, mais plutôt de façon officieuse ou non déclarée. Je le fais "en douce". Je le fais également avec vous quand vous en avez besoin.

Pour les mois qui viennent, je propose de réfléchir à des ateliers qui peuvent vous aider. Je pense aussi à des conférences qui pourraient aider vos parent à mieux vivre cette période et à mieux vous accompagner dans ce que vous vivez.

Mais au fait, c'est quoi, le plus difficile pour vous, ces jours-ci ?

A bientôt,

Gabriel Brabant
06 33 85 53 27


mercredi 9 octobre 2013

La difficulté de vouloir tout faire en prépa

Bonjour,

A mes yeux, le plus difficile en prépa, c'est vouloir tout faire. Et bien souvent, de vouloir tout faire bien.

Bons élèves en terminale et parfois tout au long de notre scolarité, nous avons toujours voulu bien faire.

Pour plein de raisons.

Des bonnes.

Le plaisir de bien faire
La satisfaction du travail bien fait
Le plaisir d'apprendre
Le regard de nos parents
Le regard de nos profs

Des moins bonnes.

La peur de mal faire
La peur d'échouer
La peur d'être rejeté


En prépa, ça devient impossible de tout faire.

Ca me paraissait évident en particulier en classes prépas littéraires au regard du nombre de bouquins "à lire" dès les premiers jours de la rentrée. Mais c'est sans compter l'acharnement de certains. Ils n'en dorment plus. Ils y passent leur été si on leur a donné la liste avant. Ils prévoient de lire les bouquins tout au long de l'année avec un planning serré.

En maths sup, ça me paraissait moins clair, moins "évident". La "montée en charge" se fait presque plus progressivement. D'ailleurs, j'étais tellement convaincu qu'il allait falloir beaucoup travailler que j'ai beaucoup travaillé tout de suite, dès les premiers jours, dès les premières heures.

Plusieurs mois plus tard, j'apprendrai que mes premiers résultats étaient bien supérieurs à ce qu'on aurait pu attendre au regard de mon dossier d'entrée en prépas. Entre-temps, j'aurais eu le temps de m'essouffler, de m'écoeurer, d'avoir envie de faire autre chose de mes journées.

J'ai longtemps cru que j'avais passé beaucoup de temps en prépa à écrire, à décrire ce que je vivais, à lire, à aller au cinéma voir des films improbables de Fassbinder projetés au Théâtre CADO d'Orléans avec une amie en particulier, d'hypokhâgne.

Quand j'ai voulu relire mes "notes" pour en faire un bouquin, il n'y avait "rien". Heureusement, aujourd'hui, il y a le format blog et je partage avec vous depuis déjà 5 ans, ce que j'ai vécu et ce que j'ai observé en prépa.

Finalement, j'avais quand même passé le plus clair de ces trois ans à travailler ou à essayer de travailler. A me motiver ou me remotiver.

Le constat que je fais aujourd'hui, dans ma vie professionnelle, c'est que je ne supporte plus la frustration. Toutes ces années après, je ne crois plus à l'investissement "temps et efforts" pour des choses qui ne m'apportent pas de satisfaction immédiate.

On lit dans les journaux que c'est "générationnel": "La génération Y veut du sens dans son travail".  En ce qui me concerne, c'est un syndrome post-traumatique d'élève de prépas. J'exagère volontiers le trait pour vous faire sourire ou vous faire réagir. "Post traumatic symptom" comme dans toutes nos bonnes séries américaines, et pourquoi pas, Homeland

En effet, je crois que j'ai "tenu le coup" et j'en ai même remis une couche en faisant 5/2 (une troisième année de prépa, pour mes lecteurs qui sont sur ce blog par hasard) sur l'idée, la promesse, l'eldorado : "En école ce sera bien !".

En fait - et je choque toujours mes condisciples quand je dis ça - "en école, c'était nul !"

Ca ne veut pas dire que l'école était nulle, que les profs étaient nuls ou que Brest était humide... Ca veut simplement dire que j'étais tout à coup sorti d'un modèle où "le bonheur vient après."

L'école ne pouvait pas offrir de compensation aux sacrifices faits pour y accéder. Les privations de sortie, de temps pour les amis, de temps pour "faire autrechose". L'obligation de faire principalement des maths, de la physique, de la SI (Sciences de l'Ingénieur) toute la journée, toute la soirée, tout le week-end, tous les week-ends, toutes les vacances... et de continuer d'y penser tout le reste du temps.

Non, l'école ne pouvait pas remplir cette fonction-là, de Terre Promise, d'Eldorado, de Paradis.

Par contre, j'y ai trouvé des amis, découvert le surf, la navigation à la voile sur un First 31.7 - Merci Clément - l'informatique - Merci Benoît et pas Monsieur Prou... mais aussi l'Australie, puis Londres.

Le cahier des charges était donc rempli. A la fin, "l'école" avait tenu ses promesses.

Pour revenir à mon sujet, plusieurs années plus tard, on me propose un management par "l'excès de tâches" et je ne sais plus le gérer.

  1. J'ai envie de dire non. "Non merci, j'ai déjà assez avec ce que vous m'avez confié jusque-là, je ne suis pas en mesure d'ajouter cette nouvelle tâche à ma todo list"
  2. J'ai envie de pouvoir faire mon travail dans de bonnes conditions : prendre mon temps pour faire du bon travail, savoir que je vais avoir le temps d'y réfléchir puis de laisser "murir", enfin d'être satisfait de ce que je pourrais rendre ou effectuer.
  3. J'ai envie de pouvoir appliquer la loi de pareto ou loi du 80/20 : me contenter des 80% les plus utiles pour être efficace et éliminer les 20% de "perfectionnisme" qui nous bouffent tout notre temps. Ensuite, on peut reprendre cette loi pour identifier les 20% de travail qui apportent 80% des résultats : ça s'appelle les points forts, voire le talent. 
Tout cela semble si difficile à mettre en place en entreprise. Si difficile à faire évoluer en prépa. Comme je le dis souvent en rendez-vous : Les plus grands sportifs dédient leur travail à leur point fort. Un champion de tennis qui a un excellent coup droit va continuer d'en faire son atout principal. Ce sera plus efficace que de mettre tous ses efforts pour améliorer son revers (ce qu'il fera aussi, mais dans une moindre mesure).

Le plus souvent, en prépa, j'ai l'impression qu'on vient nous encourager à passer tout notre temps sur nos difficultés, sur ce qui ne marche pas pour nous. Tu ne comprends pas l'algèbre : passe-y tout ton week-end pour que ça rentre ! C'est un peu l'équivalent de demander à notre champion de tennis de s'améliorer au basket...

Surtout, si cet article vous fait réagir, ne mettez pas de commentaire, ça risquerait de rendre ce blog un peu trop visible pour les autres élèves qu'il pourrait aider !

A bientôt ?

Gabriel
06 33 85 53 27

lundi 7 octobre 2013

Les classes prépas évoluent-elles ?

Bonjour,

Un article de La Croix nous indique que le lycée Montaigne à Bordeaux tente de faire changer les choses dans ses murs :



http://www.la-croix.com/Famille/Education/Une-prepa-a-moindre-stress-a-Bordeaux-2013-10-03-1031994

A mes yeux, le niveau de stress ressenti en classes prépas dépend du lycée, de l'enseignant et de l'élève lui-même. J'ai envie d'ajouter qu'un certain niveau de stress est normal. L'aide que je propose à travers ce blog et des séances de coaching individuel, consiste à trouver une solution quand le stress ressenti empêche de travailler ou d'avoir les résultats attendus.

Comment démarre votre année ? Vos résultats sont-ils à la hauteur de vos efforts ?

A très bientôt sur ces pages,

Gabriel Brabant
06 33 85 53 27
et gabrielbrabant @ yahoo . fr

vendredi 20 septembre 2013

L'année 2013 - 2014 est lancée !

Bonjour,

L'année 2013-2014 est lancée ! J'espère que vous avez eu une bonne rentrée et que tout se passe bien pour vous.

En cette période de rentrée, je souhaite faire le point sur ce que je demande aux élèves que je rencontre et vous donner mes conseils les plus classiques.

1. Est-ce que vous dormez assez ?
Souvent la réponse est "oui" mais les questions suivantes permettent de montrer que c'est rarement le cas. 
  • Est-ce que vous êtes fatigué ?
  • A quelle heure vous couchez-vous ? 
  • Pour vous lever à quelle heure ?
  • Est-ce que vous récupérez le week-end ?
  • Est-ce que vous vous sentez fatigué le matin ? l'après-midi ? tout le temps ?
Quand les choses commencent à ne plus aller et que vous sentez que vos résultats ne suivent plus alors que vous travaillez beaucoup, il faut vérifier si vous dormez assez.

En fait, être en forme vous permettra de
  • suivre les cours
  • être attentif
  • comprendre ce qui ce dit
  • idéalement, de participer : répondre aux questions du prof, chercher les exercices proposés, voire poser des questions si vous ne comprenez pas
  • mieux mémoriser
C'est la nuit - pendant que vous dormez - que la mémoire à long terme se met en place. Si vous ne dormez pas assez, vous aurez beau travailler beaucoup, vos idées seront embrouillées et votre mémoire défaillante...

2. Est-ce que vous travaillez au jour le jour ou pour la colle ?

 J'ai constaté que de nombreux élèves qui ont des difficultés ont deux semaines de retard : ils travaillent leur programme de colle de la semaine au lieu de travailler les cours du jour.

Je l'ai fait moi-même quand j'étais en maths sup. Je trouvais que je faisais déjà beaucoup d'efforts à travailler mes colles.

En fait, à Sainte Geneviève - qui me sert beaucoup de référence en termes de "bonnes pratiques" en prépas - ils ont pour consigne de ne pas réviser leurs colles. Ils ont du mal à le faire, mais je trouve l'idée excellente.

En effet, travailler son programme de colle, c'est travailler le cours "d'il y a deux semaines" au lieu de bosser celui d'aujourd'hui.

Dans la philosophie présentée par Sainte Geneviève, il faut bosser ses cours au fur et à mesure. La colle vient simplement vérifier ce qui a été appris, compris, assimilé. Les DS ou DST aussi, d'ailleurs !

Pour y avoir réfléchi, ça a beaucoup de sens.

Il faut bosser le cours d'aujourd'hui. Idéalement le revoir le soir-même pour une bonne mémorisation avec le moins d'efforts possible.

De plus, c'est un excellent moyen de mieux suivre le cours de demain !

Aux étudiants que j'accompagne et qui sont "en retard de deux semaines", je leur propose parfois de "sacrifier" une semaine de colle pour se mettre sur les cours de chaque jour et de "tester" quelques semaines. Les changements de résultats - et surtout de capacité à  suivre les cours, comprendre, apprendre, assimiler chaque jour - sont flagrants.

Et vous, où en êtes-vous ?

A bientôt pour d'autres conseils & questions.

Gabriel



jeudi 6 juin 2013

Se coucher tôt en classes prépas ?

Bonjour,

Bien souvent, pour répondre à la quantité de travail en prépas, la seule solution semble consister à se priver de sommeil pour travailler.

A tous les élèves des classes prépas que j'accompagne, je parle de l'importance du sommeil.

En effet, si on demande à un élève de prépas s'il dort assez, dans un premier temps, il répond "Oui" parce qu'il pense que oui...

Puis, si vous prenez la peine de discuter avec eux, vous vous rendrez compte qu'ils :
  • se couchent à 23h30, minuit, voire 1 heure du matin (pour se lever à 6h30 ou 7h)
  • ils ont du mal à suivre les cours le matin
  • ils font parfois une sieste en rentrant à 18h tellement ils sont épuisés
  • qu'ils récupèrent parfois le week-end en dormant 12h la nuit...
Le sommeil devient alors le premier levier pour retrouver de meilleurs résultats aux DS et aux colles.

Ce constat est appuyé par les recommandations de l'Académie de Médecine (cité par Lucien Marboeuf dans son blog) :

« Les enfants et surtout les adolescents se couchent de plus en plus tard, ce qui hypothèque leurs facultés physiques et intellectuelles. Les parents doivent être plus attentifs à la durée et à la qualité de sommeil indispensables à la réussite de leurs enfants ».

Le blog de Lucien Marboeuf qui a inspiré la rédaction de ce billet


Pourquoi est-ce que le sommeil est si important pour un élève de prépas ? 

1) parce que l'essentiel du travail se fait en classe
  • on ne rattrape jamais vraiment un cours où l'on n'a pas été attentif
  • si on essaie de le rattrapper le soir, ça prend beaucoup de temps
  • tout le temps qui est utilisé pour rattraper n'est plus disponible pour chercher les exercices
  • le plus souvent, on ne le rattrape pas et on a bien du mal à suivre le cours suivant...

2) parce que l'on ne peut suivre un cours attentivement qu'en étant "en forme"

  •  suivre ce que le prof dit, tout en notant ce qu'il écrit
  • réfléchir quand il pose une question
  • chercher quand il soumet un exercice
  • être capable de poser une question quand on ne comprend pas un point précis évoqué (et que votre voisin non plus n'a pas su vous l'expliquer)
  •  
3) parce que l'essentiel de la réussite en prépa implique la mémoire à long terme

4) parce que la mémorisation à long terme a lieu pendant le sommeil


Autrement dit, si vous ne voulez pas anéantir tous vos efforts, votre travail, vos compétences par un esprit confus et des idées "peu claires" : Dormez assez !


PS : j'en parle depuis janvier 2009, puisque la première réponse au sondage mené au démarrage de ce blog : "Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?" était : Le manque de sommeil

 


lundi 3 juin 2013

Pourquoi faire une prépa scientifique ? Quelle filière choisir ?




"L'objectif des classes préparatoires n'est pas le concours mais la formation qu'il y a après" 
Sylvie Bonnet, Présidente de l'Union des Professeurs de Spéciales (UPS)...

"Ce qu'il faut, c'est dédramatiser le choix (des filières)"
 Toutes les questions que vous vous posez régulièrement sont abordées dans cette vidéo.

N'hésitez pas à réagir dans les commentaires !

A bientôt,

Gabriel Brabant


lundi 13 mai 2013

Passage en deuxième année

Bonjour, 

J'espère que vous allez bien. 

En ce moment, j'accompagne des élèves de première année qui se posent beaucoup de questions. Il font tout ce qu'ils peuvent pour être admis en deuxième année mais ils ont quand même étudié les "plans B" avec leurs parents. 

Le système d'inscription "Post Bac" "ParcoursSup" inquiète les étudiants comme leurs parents pour toutes les formations ouvertes après le bac. 

Est-ce que les directeurs de l'UTC, l'ISEP, les INSA (Lyon,...) sont ouverts à des inscriptions sur dossier de la part des élèves qui sont issus d'une année complète de prépa ?

En ce qui concerne ma belle-soeur, il y a quinze ans, elle avait appris qu'elle n'était pas prise en spé à Sainte Geneviève fin juin. Sa mère et elle étaient allées rencontrer le directeur de l'ISEP de l'époque qui l'avait admise en deuxième année. 

Il faut bien évidemment distinguer les prépas les plus prestigieuses et les élèves qui ont fait l'année complète avec des résultats quand même satisfaisants, de ceux qui ont décroché en cours d'année dans une prépa de niveau plus faible. 

Ce que j'ai retenu des échanges avec les élèves concernés et leurs parents : 

1) Les craintes de ne pas passer en deuxième année peuvent particulièrement concerner 

- les prépas militaires, par exemple à Aix en Provence où la pression est mise sur une dizaine d'élèves toute l'année, avec la menace de "l'éviction" en fin de première année.

- le lycée Stanislas où une maman a finalement été rassurée par un rendez-vous avec le directeur

- le lycée Sainte Geneviève au regard de l'expérience de ma belle-soeur

- les lycées dans lesquels il n'y aurait que la version "étoilée" de la filière choisie en première année

- les lycées prestigieux qui choisissent de ne garder qu'une partie des effectifs en 2e année, comme le mentionne l'élève interviewée à la fin de ce reportage : reportage sur le stress en prépa dans le journal de France 2.

Par contre, au lycée Condorcet, par exemple, ils semblent en mesure de garder tous les élèves d'une année sur l'autre. 

2) La crainte peut aussi porter sur le passage en classe "étoile" parce que les résultats d'intégration des classes "sans étoile" paraissent trop faibles par rapport à l'ambition des étudiants ou de leurs parents.

3) Les parents s'inquiètent également d'avoir fait les mauvais choix l'année précédente quand ils se rendent compte que les élèves vont peut-être rejoindre une école "post-bac" alors qu'ils avaient préféré les classes prépas l'année précédente. 

A ce sujet, je ne crois pas qu'il y ait de regrets à avoir. En effet, sauf à voir son fils ou sa fille perdre confiance en soi en prépa, voire faire une dépression, il me semble plus intéressant de se confronter aux enjeux de la prépa pour décider ensuite que ça ne nous convient pas que de passer le reste de sa vie à se dire "qu'on aurait dû essayer"...  

 ***
Mise à jour 2020 :

Il me semble désormais tout à fait possible de savoir que les classes prépas ne sont pas adaptées pour permettre à certains types d'élèves de montrer toutes leurs capacités. Il s'agit en particulier des élèves qu'on aura pu identifier comme hyper sensibles, émotifs, perfectionnistes au sens où ils ont besoin de pouvoir traiter les sujets en profondeur et à leur rythme.

Pour ceux-là, toutes les fois où ce sera possible sans renoncer au projet professionnel choisi, il faudra chercher d'autres voies d'accès.

Dans la filière ingénieur et recherche, on pourra regarder du côté de Polytechnique Montréal et Lausanne pour ce qui est de l'étranger, l'UTC Compiègne et d'autres écoles à prépas intégrées, les universités dans leurs domaines d'excellence.

Pour les témoignages d'étudiants à Haut Potientiel Intellectuel (HPI) ou "Zèbres", rendez-vous sur le site de l'association Capu :  https://associationcapu.com/category/temoignages/
Pour l'heure, il me semble que l'essentiel consiste à obtenir les meilleurs résultats possibles aux quelques devoirs écrits qui restent pour clore l'année. 

Ensuite, sur le choix d'une classe étoile parmi les derniers ou une classe "normale" classé dans le milieu de la classe, ce sera à vous de faire vos choix si vous êtes confronté à cette situation. Pour vous apporter des éclairages sur cette question, j'ai également rédigé cet article : Faire une classe "étoile" ? Choisir une prépa prestigieuse?

Les critères qui peuvent vous aider à décider : 
- votre envie de faire vos preuves
- votre résistance au stress, à la pression et aux mauvaises notes
- votre capacité à garder confiance en vous malgré les mauvais classements
- votre vision "long terme" pour la construction d'une réussite en cube ou en 5/2...

Ce sont les enjeux que l'on peut rencontrer à tout moment en prépa : 
- en entrant en sup
- en changeant de lycée pour un plus prestigieux
- en entrant en spé
- en entrant en spé étoile "de justesse"

Dans tous les cas, il faut reconnaître que les classes prépas vous sollicitent au maximum de vos compétences et de vos capacités. 


Souvent, vous vous posez les questions suivantes :
- Quelle est la meilleure organisation pour réussir ? 

La vôtre (*)

- Quelle est la meilleure méthode de travail pour réussir ?

La vôtre (*)

- Un petit coup de déprime ou de démotivation ?

- je peux vous aider à prendre du recul, à reconstruire votre confiance en vous et en vos compétences pour réussir.
- je peux vous aider à appuyer votre motivation sur un projet concret / vos atouts et vos points forts pour travailler plus régulièrement et plus sereinement.

***
(*) Mise à jour 2020 : dans les accompagnements que j'ai menés depuis 10 ans, toutes les fois où un/une élève débordé(e) et dépassé(e) par les événements s'est mis(e) à apprendre son cours au jour le jour, même 20 minutes par tranche de 2h du cours du jour-même, les choses se remettent rapidement en place.

L'esprit de ce paragraphe dans mon article, c'est de rappeler aux étudiant(e)s que l'idée n'est surtout pas de vouloir faire "comme le voisin" parce qu'il réussit avec sa méthode. Chacun a sa manière d'apprendre et ne peut pas apprendre "comme l'autre".
Les pistes :
  • Vérifier qu'on dort suffisamment
  • Identifier si on a une mémoire visuelle, auditive ou kinestésique (en écrivant, en faisant...)
  • Travailler les cours le jour-même
  • Chercher les exercices
  • Privilégier l'efficacité et la qualité à tout moment
Plus d'éléments ici : les enjeux de la prépa et là : Réussir la rentrée ou là : réussir en prépa

***


 

mercredi 24 avril 2013

Les classes prépas dans les médias : controverses et polémiques

Les classes prépas dans les médias : controverses et polémiques

Bonjour,

Les classes prépas sont régulièrement mises en cause pour diverses raisons. Hier soir, j'ai lu l'article du blog du Monde dont vous trouvez un extrait ci-dessus.

Je me rends compte qu'il peut être de plus en plus compliqué d'évoluer dans le monde des classes préparatoires aujourd'hui.

En effet, nous croyons avoir accès à l'information et être consciencieusement renseigné sur de nombreux éléments pour prendre nos décisions ou choisir au mieux. Pour nous-même ou pour nos enfants.

Lundi soir, j'ai reçu en rendez-vous - c'est un bien grand mot puisque nous nous sommes retrouvés dans un café sur la place de la Convention pour un entretien autour d'un Perrier en terrasse - la mère d'une étudiante de "Stan".

Nous avons évoqué les enjeux du passage en deuxième année. Du choix de l'option SI par rapport à la chimie. De l'opportunité de faire un dossier dans d'autres lycées parisiens, comme Janson de Sailly et Chaptal, en cas de refus de passage en 2e année au Lycée Stanislas. De la classe "étoile" du Lycée Fénelon Sainte Marie...

Nous avons également évoqué l'opportunité de reprendre ou de poursuivre dans les écoles à prépa intégré. ISEP, ECE à Paris. UTC à Compiègne. INSA à Lyon avec son recrutement très stricte.

Comment faire la part des choses ?
Faut-il croire les classements ?

C'est sur ce dernier point que je trouve l'article de Nathalie Brafman dans Le Monde et les commentaires associés particulièrement éclairants.

Je retiens en particulier le commentaire de Louis :


Voici donc des éléments de réponse en ce qui concerne les classement "étonnamment bons" de certains établissements...

Dans d'autres cas, les moyens marketing et pub mis en place pour promouvoir une formation peuvent simplement mettre la puce à l'oreille. Charge ensuite de vérifier la qualité de l'enseignement et les débouchés lors des entretiens et des rencontres.

De mon côté, en ce qui concerne l'offre proposée sur ce site de trouver ensemble des solutions aux difficultés que vous rencontrez, je mesure simplement la difficulté à distinguer les offres de qualité des prestations peu qualitatives pourtant présentées à des tarifs très élevés.

Je mesure aussi régulièrement l'écart entre les étudiants "boostés aux hormones" : bouquins, stages à la Toussaint, "stage" de maths tous les vendredis, cours particulier en maths, en physique, parfois les deux... et maintenant le "coaching" comme le mien ou celui d'autres prestataires "coachs de maths = prof de maths + coach sportif"... et les autres.

En 1997 - 2000, l'écart pouvait simplement être l'accès aux bouquins de cours, d'exercices, les "Méthod'X" et la qualité du travail en petit groupe à l'internat au lieu de se retrouver seul chez soi.

Souvent, je me prends à regretter l'époque où les sujets - et surtout leurs corrigés - étaient quasiment introuvables : d'où l'obligation de chercher. Aujourd'hui, le sujet des concours des Mines est mis en ligne le soir-même de l'épreuve et je le retrouve directement dans mon "fil d'actualité" Facebook...


Heureusement, ce qui est important, c'est qu'aujourd'hui, un élève qui se pose des questions sur la prépa, commence à perdre confiance en ses capacités ou se sent découragé peut trouver de nombreuses ressources pour prendre du recul ou trouver de l'aide. 

L'essentiel de mon accompagnement consiste également à trouver la meilleure manière de travailler pour chacun pour éviter de tomber dans les "formules toutes faites d'un succès garanti" (garanti surtout pour la maison d'édition... )

A bientôt !

Gabriel
PS : ma réaction à l'article directement sur le Blog du Monde


lundi 25 mars 2013

Les écrits des concours




Bonjour,

Les écrits des concours approchent. La fin de l'année aussi pour les élèves de première année.

Dans les deux cas, le stress monte et l'inquiétude s'installe.

Plutôt que de rester seul et de perdre vos moyens, je vous propose de demander de l'aide si vous en avez besoin :

  • Prévoyez de passer les vacances/révisions avec d'autres étudiants pour travailler.
  • Inscrivez-vous à des stages comme de plus en plus d'étudiants qui veulent être sûrs de travailler pendant ces périodes plus libres. Ils ont peur de se retrouver seul et de ne pas réussir à se mettre au boulot.

De mon côté, je préfère penser que ces périodes de vacances et de révisions sont l'occasion de prendre du recul sur ce qu'on a appris pendant l'année et de travailler particulièrement ce que l'on choisit de travailler. 

Je peux vous aider : 
- à retrouver confiance en vous pour la suite de l'année ou l'arrivée des concours
- à mettre en place un planning de travail efficace et pertinent
- à construire une motivation solide en ayant identifié clairement votre projet professionnel et vos objectifs d'écoles

Je peux également travailler avec vous :
- sur la gestion du stress au quotidien et pour les épreuves
- à identifier les stratégies pour augmenter vos résultats à l'écrit comme à l'oral

Je suis stupéfait de découvrir chaque semaine plus d'élèves démunis devant les difficultés qu'ils rencontrent. 

Pour les uns, il faut commencer par dormir suffisamment. Pour les autres, il faut appuyer leur motivation sur un projet d'études et de métier beaucoup plus clair et construit. Pour d'autres encore, il faut accepter le risque de l'échec pour continuer d'avancer. 

Cette année j'ai aussi beaucoup travaillé avec des élèves qui se mettent à avoir "peur" de leur prof de maths ou de leur prof de physique. D'autres, en littéraire, qui ont l'impression qu'ils ne "savent pas faire de dissert' " comme celui-ci qui a eu 18 en philo au bac ou celle-là, qui avait eu 18 en dissert' au bac de français. "Ca n'a rien à voir" expliquent-ils...

Non, ça n'a sûrement rien à voir avec la perte de confiance en soi si souvent rencontrée au contact de certains enseignants...

Et vous, parents, qu'en pensez-vous ?

A bientôt, 

Gabriel Brabant
06 33 85 53 27

vendredi 8 mars 2013

Réponse en vidéo à "l'enfer de la prépa"

Bonjour,

J'ai eu le plaisir de découvrir ce matin cette vidéo des classes prépas HEC (ou ECS) de Reims.

La vidéo répond aux articles parlant régulièrement de "l'enfer de la prépa" avec une vision parodique des a priori qu'on peut avoir sur la prépa.

Les commentaires récents montrent que certains passent à côté de l'aspect parodique...

Je dois avouer de mon côté que cette vidéo pourrait vous permettre un premier diagnostic : si vous vous reconnaissez dans le personnage, c'est peut-être qu'il est temps de prendre du recul...

http://youtu.be/H8lZ6ijvLpE
 
A bientôt,

Gabriel Brabant

lundi 4 mars 2013

Pourquoi aider les élèves des classes prépas ?

Bonjour,

Il y a trois ans, j'ai participé au concours de la GSVC : Great Social Venture Competition. C'est un concours pour les créateurs d'entreprises à fort impact social et/ou environnemental.

Je n'avais pas de raison d'y participer parce que les gagnants de ce concours sont ceux qui prévoient de créer des entreprises pour aller apporter de l'eau dans des pays où il n'y en a pas ou de faire marcher les paraplégiques.

La réponse qui m'a été retournée m'a néanmoins surpris : les élèves des classes prépas qui perdent confiance en eux et font parfois une dépression ne sont pas un enjeu "social".

Pas assez visuel ? Pas assez exotique ?

Une chose est sûr, il semble "normal" de souffrir en prépa. C'est probablement ce qui fait que l'on demande à des jeunes de 20 ans de supporter beaucoup de choses "au nom de l'excellence".

C'est en tout cas ce que je ressens, de mon côté, pour avoir parcouru à nouveau deux articles dans Le Monde qui se "répondent" sur ce sujet et les commentaires qui vont avec.




Ainsi, Marie Desplechin dénonce les dérives de la prépa : Le Prépas, l'excelllence au prix fort. Les commentaires, puis deux universitaires passés par la prépa dénoncent les dérives des journalistes...Ce que "l'enfer des prépas" ne dit pas.

En 1997 quand j'ai fait les classes prépas, je n'avais pas d'interlocuteur pour faire le point sur ma situation personnelle. J'ai l'impression que rien n'a changé et c'est pourquoi, depuis 4 ans, je propose d'être cet interlocuteur, à la fois pour les jeunes, mais aussi pour les parents qui ne savent plus comment aider leur fils ou leur fille qui n'arrive plus à tenir le rythme ou à garder la motivation. 

Je suis content de pouvoir apporter ma contribution à ce débat, à l'échelle des 600 à 700 lecteurs de mon blog tous les mois et des 20 à 30 clients que j'accompagne sur 2 à 5 mois pour les aider à retrouver des résultats cohérents avec leurs capacités et leurs compétences. 

651 visiteurs - 6917 pages vues...


Je suis triste de voir que la souffrance réelle des uns est souvent niée au profit des grands principes de "l'effort" comme garantie de qualité : 
"La souffrance en prépa, bien réelle pour certains, ne s'explique pas par la prépa en elle-même."

D'ailleurs, si on les écoute, c'est même pleinement la faute des parents : (est-il utile de préciser que je suis en désaccord avec le point de vue énoncé ci-dessous ?)

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/17/ce-que-l-enfer-des-prepas-ne-dit-pas_1644557_3232.html

C'est maintenant la faute des parents s'ils laissent leurs enfants incarner le rêve républicain de l'ascenseur social par les classes prépas et les Grandes Ecoles ?

Pour moi, au contraire, ça a tout à voir avec le modèle-même de fonctionnement des classes prépas si bien analysé par Marie Desplechin dans ces lignes :

http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/02/03/prepas-l-excellence-au-prix-fort_1637985_3224.html

Pour les étudiants que je rencontre, le constat est souvent le même. En entrant en prépas, ils arrêtent effectivement tout ce qui nourrissait leurs journées et leur vie : musique, sport, sorties entre amis...

Pour ceux qui réussissaient "sans travailler", ils se mettent à vouloir travailler 4 heures par soir sans y parvenir et culpabilisent. Ils n'ont pas conscience que l'année précédente, s'ils travaillaient peu le soir et le week-end, ils étaient "hyper-performants" en classe. 

Au quotidien, je me bats pour qu'ils : 
  • dorment suffisamment
  • concentrent leurs efforts sur la journée de cours, TD, colles et DS
  • prennent du temps les soirs et week-ends pour garder un équilibre indispensable à la qualité de leur travail

Je dis que je me "bats" parce que le réflexe est inverse : 

  • ils travaillent tard
  • ils sont souvent fatigués toute la journée
  • ils suppriment toutes les activités annexes
Quand je les rencontre, mon impression première est souvent qu'ils sont "à bout de souffle", qu'ils "s'asphyxient", qu'ils "n'en peuvent plus"...

Évidemment, les parents qui font appel à moi sont certainement ceux qui sont le plus ouvert à ces questions ou les plus attentifs au moral de leurs enfants. 

Je me rends parfois compte qu'ils aimeraient que je fasse partie de l'ensemble du dispositif qui "pousse" leur enfant à la réussite. Ma posture à moi consiste à cesser de "pousser" pour laisser la place à l'étudiant de retrouver les moyens de sa réussite. 

Le moment des classes prépas, c'est aussi celui de la prise d'autonomie et d'indépendance vis-à-vis de ses parents : 
  • changement de ville, voire de pays
  • chambre en ville ou à l'internat
  • choix parentaux qui ne conviennnent pas et qu'il faut bien assumer ou confronter pour soi-même
  •  entrée dans la vie d'adulte
Je n'avais pas pensé à tous ces enjeux quand j'ai démarré le blog "Coaching Classes Prépas" en 2008. 

Aujourd'hui, j'accompagne également la prise d'autonomie et la décision de devenir acteur de son projet professionnel. A 20 ans, 25 ans ou 40 ans, il n'y a pas d'âge pour construire la suite de son activité professionnelle. 

Pour ceux pour qui les classes prépas se sont bien passées et qui ont choisi la Grande Ecole la plus prestigieuse qu'ils avaient, la question de l'orientation professionnelle ne se pose quelquefois qu'au choix du premier stage ou du premier emploi. 

Sur ce sujet, je suis intervenu 5 jours pour la Maison de l'emploi "Rives de Seine". Un stage "Projet professionnel et recheche d'emploi" proposé gratuitement pour les Jeunes Diplômés bac+4 et bac +5. N'hésitez pas à me contacter si un Jeune Diplômé autour de vous pourrait être intéressé par la prochaine session !  

En fonction de votre "zone" : Bonnes vacances ou bonne rentrée !

Gabriel Brabant
06 33 85 53 27






jeudi 28 février 2013

Coaching Classes Prépas dans le journal "Le Monde"

Bonjour,

J'ai le plaisir de partager avec vous cette bonne nouvelle :

J'ai eu les honneurs du journal Le Monde daté du 14 février 2013 :

Gabriel Brabant, auteur du Blog Coaching Classes Prépas interviewé dans Le Monde par Nathalie Brafman

Pour découvrir l'article original (en contenu payant sur le site du Monde.fr) :

http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2013/02/14/prendre-un-coach-le-luxe-d-une-formation-a-l-oral-individualisee_1831633_1473692.html

Pour l'intégralité de l'article disponible en photo sur la page Facebook de Coaching Classes Prépas :

http://www.facebook.com/photo.php?fbid=10151459113956005&set=a.10151459113856005.526968.588316004&type=1&theater

Merci à la journaliste Nathalie Brafman pour la qualité de la retranscription des éléments que j'ai pu lui indiquer et pour la citation de ma collaboratrice Sophie Degât.

Retrouvez l'offre spécifique d'accompagnement à la préparation des entretiens de personnalité des Grandes Ecoles de Commerce dans cet article Préparation des oraux des écoles de commerce.

A bientôt !

Gabriel Brabant




mercredi 30 janvier 2013

Arrêter les classes prépas ?


Bonjour, 

Avant d'arrêter les classes prépas, je vous propose de vérifier que vous allez changer d'orientation pour les bonnes raisons. 

En effet, je suis toujours surpris, voire désolé, quand j'entends les élèves que j'accompagne en classes prépas me dire : "Un élève de ma classe a arrêté". 

Je leur dis : "Vous auriez pu leur parler de moi". 

Ce mercredi, un étudiant de Condorcet m'a répondu : "Il ne semblait pas vouloir arrêter ou avoir de difficultés particulières". 

En fait, quand j'ai créé ce blog en 2008, j'avais un peu peur que les gens pensent que j'allais leur suggérer d'arrêter la prépa. En fait, la plupart de mes clients continuent la prépa et trouvent des solutions aux difficultés qui leur semblent insurmontables dans un premier temps. 

Pour ceux qui veulent arrêter les classes prépas, je propose de prendre au-moins un rendez-vous pour déterminer s'ils arrêtent pour les bonnes raisons :

- les classes prépas ne mènent pas au métier qu'ils veulent faire 

ou pour de "mauvaises" raisons :

- leur prof de maths est méchant avec eux
- ils ont de mauvais résultats
- ils sont fatigués, démotivés, découragés...

Ce sont de "mauvaises" raisons, parce qu'on peut trouver ensemble des solutions à ces situations.

D'ailleurs, c'est mon métier. 

Un réflexe si quelqu'un parle d'arrêter dans votre classe - ou semble particulièrement en difficulté - lui parler de mon blog et lui donner mes coordonnées !

Et dites-le moi, je vous envoie un cadeau ;-)

Gabriel Brabant
06 33 85 53 27


mercredi 9 janvier 2013

Appel à contributions

Envie d'écrire ?

Bonjour,

Régulièrement j'ai des échanges téléphoniques avec des parents qui apprécient les témoignages de mon blog parce qu'ils y retrouvent la situation de leur fille ou de leur fils. 

Ils me disent qu'ils apprécient le ton du blog et l'aspect "humain" qui s'en dégage. 

Je les en remercie vivement. 

Aujourd'hui, je vous propose de témoigner, vous aussi, de votre expérience des classes prépas. 

En particulier dans une logique d'aide, de conseil ou de coaching des lecteurs, comme dans l'exemple ci-dessous, du dernier "déclic rencontré dans le cadre de mon accompagnement des élèves des classes prépas :

L'étudiante qui ne travaille que ses points faibles

 Une étudiante de deuxième année de prépa ECS travaille de nombreuses heures tous les jours, depuis 15 mois, sans que ses résultats soient très convaincants... 
Lors de la préparation de son programme de révision des vacances de Noël, nous découvrons qu'elle travaille tout particulièrement ses points faibles. 

 

En travaillant ses points forts : 

    • ses efforts seront récompensés beaucoup plus vite
    • ses notes seront beaucoup plus hautes dans ses matières fortes
    • elle retrouvera de l'énergie pour travailler plus efficacement
    • elle aura même du temps et d'énergie pour "faire l'essentiel" pour ses points faibles
    • Bonus : elle arrivera "en pleine forme" aux concours !

Appel à Contributions

Si vous aussi, vous avez réussi à dépasser les difficultés que vous avez rencontrées en prépas, je vous donne la parole. 

Ainsi, en particulier : 

  1. Si vous avez essayé de travailler jusqu'à 1h du matin plusieurs semaines avant de vous rendre compte que vos performances et vos résultats étaient bien meilleurs en dormant suffisamment. 
  2. Si vous avez essayé de travailler les colles et les DS en négligeant les cours du moment - 15 jours de retard en moyenne - et que vous avez vu vos résultats chuter au cours des semaines
  3. Si vous avez décidé de travailler les cours "au jour le jour", que vous avez suivi les cours beaucoup plus facilement et efficacement avant de voir vos notes de colles et de DS monter au fil des semaines...
  4. Enfin, pour répondre à la maman qui m'a appelé hier, si vous avez suivi des stages en prépa et que vous avez aimé ou détesté? dites-le nous. Je ferai un article sur le sujet. 

 

Partenariats Ecoles et Prépas


J'aimerais également mettre en place des partenariats entre des Ecoles et des prépas. Ainsi, pour donner de l'ampleur à "Coaching Classes Prépas", je voudrais par exemple que des élèves de Centrale Lyon puisse coacher des élèves des prépas de Lyon. 

Nous pourrions ainsi mettre en place une association d'aide aux élèves de prépas. 

Ceux qui peuvent payer des cours particuliers ou des Coachs continuent de faire appel à leurs intervenants habituels. Ceux qui ne peuvent mettre le budget pour un Coach professionnel peuvent faire appel à des élèves qui ont mis en place le "Club Entraide Prépas" dans leur école. 

 

Quel intérêt ? 


- le plaisir de transmettre l'expérience vécue. 
- rejoindre des programmes qui existent dans certaines prépas prestigieuses, de "mentorat" des élèves de première année de prépa par des élèves de 2e année. 
- organiser des cours particuliers, des stages, des sessions de coaching en groupe pour gagner de l'argent de poche, comme certains donnent déjà des cours particuliers par petites annonces
- permettre à l'approche "coaching classes prépas" de toucher un public plus large, aussi bien géographiquement que "financièrement". 

De mon côté, le Coaching en Classes Prépas devient une activité qui me permet de gagner un petit salaire 6 mois par an au bout de 4 ans. Comme vous le constatez, le blog sur lequel vous me lisez ne contient aucune publicité, aucun lien sponsorisé, aucune référence vers des stages qui pourraient me rapporter de l'argent. L'idée c'est avant tout de fournir des solutions à un public spécifique qui rencontre des difficultés très spécifiques et pourtant partagées par 80 000 élèves chaque année. 

Envie de participer ? 


Prenez contact avec moi par mail ou via les commentaires (c'est encore mieux, ça donne envie aux autres aussi de se lancer). Dites-moi ce que vous attendez d'autre de ce blog ou ce que vous voudriez faire vous-même. 

A bientôt ? 

Gabriel Brabant
06  33 85 53 27

Basé à Issy les Moulineaux et Paris
Avec des envies de déménagement à Nantes, Montpellier ou Bayonne
et des Coachés dans toutes la France, et même originaires de l'étranger (Sénégal, Tahiti) ...