jeudi 7 janvier 2016

Les classes prépas en difficulté

Bonjour,

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Heureusement quand on décide d'écrire un article le 7 janvier...

Pour les élèves des classes prépas, la rentrée de janvier me parait une des plus difficiles. Je le rappelais ce matin dans une réponse à un mail reçu hier.

La rentrée de janvier cumule :
- la fatigue des 4 premiers mois de prépa (ou 16 mois, voire 28 mois - et je n'ose pas y penser !)
- les vacances de Noël où l'on s'est rarement reposé et où l'on a rarement travaillé comme on aurait voulu le faire (fêtes de famille, passage des cousins, tantes, grands-parents... Noël, Réveillon, 1er janvier)
- l'hiver, le froid, la pluie... en perspective pour quelques mois.

A cela peut s'ajouter le stress : l'inquiétude de ne pas y arriver, le découragement ou pour les deuxième et troisième années, l'arrivée des concours !

Je vous rappelle ce qui me semble essentiel :
- se reposer suffisamment. Encore plus en ces périodes difficiles. Se reposer suffisamment, ça ne veut pas forcément dire dormir 9 heures par nuit. Ça peut consister à faire une petite sieste quand on en a la possibilité à l'internat par exemple. Vous pouvez également être vigilant à vous coucher un peu plus tôt une veille de DS. Le week-end, une bonne nuit récupératrice vous fera plus de bien pour les jours qui suivent qu'une sortie tardive pour "se défouler".

- trouver des occasions de pratiquer une activité sportive et/ou de passer un peu de temps dehors. C'était vrai pour un étudiant rencontré en octobre qui venait de la campagne. C'est certainement vrai aussi pour tous les étudiants qui viennent de pays où il fait toujours beau. Vu le goût des parisiens pour les terrasses, tout le monde semble avoir conscience de l'importance de prendre un peu de soleil ou au moins de "lumière du jour" pour aller bien. (La vitamine D, non ?) On vous appelle les "taupins" pour un certain nombre d'entre-vous, les "khâgnes" pour une autre partie. Il me semble que ceux qui s'en sortent le mieux sont ceux qui évitent de nourrir ces clichés à 100%.
Sortez.
Prenez l'air.
Profitez du moindre rayon de soleil.
Faites du sport. Même marcher 20 minutes jusqu'au lycée une fois par semaine !

- retrouver ce qui faisait votre motivation pour faire les classes prépas. Vous voulez travailler pour la NASA ? Vous voulez devenir philosophe ? pensez-y et rêvez grand, ça vous aidera à tenir.

- travailler ses points forts. Quand on est épuisé - ou découragé - c'est encore plus important de travailler ce que vous aimez - ou aimiez avant d'en faire 10 heures par jour ! - et vos points forts. Vos points forts le deviennent parce que pour le même effort, vous avez de meilleurs résultats. Dans l'adversité et au seuil du découragement, ce n'est pas le moment de passer vos soirées à travailler les matières qui ne vous plaisent pas et dans lesquelles vous rencontrez des difficultés.

// si tout est devenu très difficile : maths, physique et SI en maths sup ou spé, par exemple, il est peut-être temps de remettre les choses dans l'ordre. Dans ce cas, mes conseils sont simples, même si j'ai passé les 8 dernières années à ne pas "donner de conseils" mais plutôt construire des solutions sur mesure pour des cas toujours particuliers !

  • Travailler chaque cours au jour le jour :
    • pour chaque cours de 2h, prendre 10 à 20 minutes le soir-même pour identifier ce qui a été le plus important dans le cours. Savoir de quoi il s'agit, vérifier que vous avez compris l'essentiel. C'est indispensable avant de retourner en cours le lendemain. C'est également très bénéfique pour la mémorisation à long terme.
  •  Chercher les exercices.
    • Que ce soit pour préparer le TD du lendemain ou pendant le TD de maths ou de physique, il est indispensable de chercher. Vous cherchez idéalement les premiers exercices avant le TD. Pendant leur correction, vous cherchez les suivant. Si la feuille de TD est distribuée au début du TD ou l'énoncé seulement écrit au tableau le jour-même, c'est moins facile. Faites l'effort de chercher. Même 30 secondes si le prof corrige tout de suite. 
  • Ne vous contentez jamais de recopier. 
    • Vous ne pouvez pas imaginer recopier un cours sans écouter avec l'intention de le comprendre et de l'apprendre plus tard. Il n'y aura jamais de "plus tard". Croyez-moi, j'ai copié un an de cours de spé sans jamais avoir le temps des les rouvrir. C'est pertinent de copier parce que ça fait jouer votre mémoire pendant l'écriture - kinesthésique - mais ce n'est pas suffisant. 
    • Pour les corrections d'exercices, c'est beaucoup plus pertinent d'écouter et d'essayer de comprendre que d'avoir pris en note les corrigés de 20 exercices que vous ne relirez pas...


Si ces éléments vous parlent mais ne vous suffisent pas, un coaching pourra vous aider.

Nous pourrons également aborder vos projets et votre orientation.
Nous pourrons travailler sur les difficultés que vous rencontrez et ce qui ne marche pas.
Nous irons chercher ce qui marche ou ce qui marchait pour vous les années précédentes puisque si vous êtes arrivé(e) là, c'est que vous avez un certain nombre de talents !

Une chose est sûre, en faisant le point sur votre manière de travailler et votre organisation, nous arrivons à remonter vos notes de colles en trois semaines, et celles de devoirs écrits dans la foulée.

Bon courage

Gabriel

Pour prendre rendez-vous pour un coaching en personne ou par téléphone : 06 33 85 53 27