jeudi 9 octobre 2025

Comment se passent les coachings ? Est-ce que ça marche ?

 

Bonjour, 

Il n'est pas facile de faire appel à un professionnel pour accompagner ses enfants. 

Ce qui est rassurant, ça peut être de prendre un prof de maths. 

"Au moins, ça, c'est du concret !" 

On ne peut nier qu'un professeur particulier peut tout à fait avoir une forme de posture de coach, de soutien, de motivation. Prendre un cours par semaine, ça donne aussi le rythme que l'on retrouve à travers les séances de coaching. 

 

Mon approche de coaching, c'est quand même de savoir que je ne pourrai pas faire les choses à votre place, que les meilleures moments pour travailler ce sont les heures de cours et que pour le reste, il faudrait être capable d'être en totale autonomie pour apprendre, chercher les exercices, préparer les colles ou réviser les DS. 

 

Ce n'est cependant pas si simple de savoir, en quelques semaines : 

  • identifier les attentes des professeurs
  • distinguer ce qui est important, de ce qui ne l'est pas, quand on est noyé sous la quantité de cours
  • augmenter radicalement sa capacité de travail par rapport aux années précédentes
  • gérer le stress d'une colle de maths ou de physique
  • s'exprimer chaque semaine à l'oral en allemand ou en anglais
  • gérer son rythme de sommeil pour travail le plus possible sans être épuisé en quelques jours ou quelques semaines
  • prendre les pauses indispensables pour se ressourcer et tenir dans la durée quand on a l'impression qu'il faudrait travailler "tout le temps"
  • encaisser les résultats pas toujours à la hauteur de l'investissement "travail" et en tout cas, qui n'ont rien à voir avec les notes des années précédentes. 

 

Sur tous ces sujets, une séance de coaching, c'est un espace d'écoute de la part d'un professionnel et d'un ancien élève des classes prépas qui sait très bien ce que vous vivez. 

Une séance de coaching, c'est aussi la recherche, à tout moment, du meilleur équilibre sur tous ces sujets. 

C'est également des solutions immédiates aux difficultés que vous rencontrez et qui parfois vous paralyse ou "vous prennent la tête". 

 

Le coaching ne s'inscrit pas dans les mêmes durées que les cours particuliers. Les cours particuliers peuvent maintenir l'élève dans le besoin d'un cours par semaine pendant des années. 

Le format du coaching c'est de mettre en place des stratégies et solutions sur quelques semaines, voire quelques mois et de s'assurer que vous repreniez rapidement votre autonomie. 

 

Le cours particulier consisterait à imaginer que vous n'êtes pas capable de comprendre les maths par vous-mêmes ou de trouver les exercices tout seul. 

 

Le coaching a dans l'idée que vous êtes tout à fait capable de le faire vous-même, mais qu'il vous manque peut-être quelques clés pour :

  • mieux apprendre un cours
  • savoir ce qui va vous permettre de l'apprendre pour longtemps sans y passer des heures
  • articuler l'apprentissage du cours avec la recherche des exercices dans un juste équilibre
  • savoir gérer les situations où vous ne trouvez pas les exercices "du premier coup"
    • il peut être nécessaire de mieux maîtriser son cours au départ
    • il peut être nécessaire de faire des aller-retour entre cours et exos pour rendre les choses plus "dynamiques"
    • il peut être nécessaire de lire l'énoncé "à l'avance" pour le reprendre un peu plus tard "à l'esprit reposé" ou après une nuit de repos selon l'adage "la nuit porte conseil".   

 

 Dans tous les cas, tout est pensé "sur mesure". Il n'y a pas de solution toute faite. 

 

A travers ce que vous me raconter, je comprends ce qui pêche exactement pour vous. Dans toute une liste d'options possibles, c'est vous qui choisissez ce qui va vous convenir. 

 

Puis on découvre que pour la plupart des élèves "ça va très vite". Surtout pour les profils "Haut potentiel" ou "hypersensibles" pour lesquels les éléments sont tellement éclairants qu'ils se les approprient en quelques séances et quelques semaines. 

Parfois, c'est justement une gestion fine des émotions, du doute, des inquiétudes ou de l'angoisse qui permet ensuite de se mettre pleinement au travail. 

Pour d'autres, la prépa, "c'est la galère". Ils n'ont pas spécialement envie d'être là. Ils n'ont pas de facilités particulières dans les matières et même au contraire, ça devient pénible au quotidien. Pourtant ils ont à la fois besoin et envie d'aller au bout : pour le projet professionnel, par manque d'envie pour autre chose, pour concrétiser plusieurs années d'efforts. 

 

Pour ceux-là, l'accompagnement peut s'inscrire dans la durée. C'est un soutien comme pourrait l'être un accompagnement thérapeutique, mais le coaching se veut à tout moment "opérationnel". Nous continuons, tout au long du travail à être dans une approche pragmatique, à partir de ce qui marche et de ce qui ne marche pas. Pour gérer les enjeux rencontrés et les échéances qui s'annoncent. 

Puis ça finit par porter ses fruits. 

Parce que pour la plupart des classes prépas, aller au bout, c'est l'assurance d'une école d'ingénieur ou de management. C'est la possibilité de poursuivre ses études de biologie, lettres, éco, allemand ou autres en L3 quand on n'a pas Normale Sup ou Veto au concours. 

 

Cet été j'ai reçu une carte postale confirmant la réussite de Tom aux concours après une 5/2 laborieuse. Je lui envoie toutes mes félicitations pour avoir tenu bon toutes ces années et ainsi voir ses efforts récompensés !

 


 

mardi 7 octobre 2025

Les coachings portent leurs fruits sur plusieurs années

 Bonjour, 

 

J'ai le plaisir de vous partager le message reçu cette semaine de la part des parents de Y, accompagné en 2023. 

 

Bonjour Gabriel,


Je prends un peu de temps pour vous donner des nouvelles de Y que vous avez accompagné en 2023. Il était à Passy Buzenval. Il a fait une très bonne 2eme année dans cet établissement mais n’a pas performé aux concours. Il n’avait « que » les Arts et Métiers.

Au final, il a décidé de faire 5/2 à Marseille au Lycée Jean Perrin à 10 min en vélo de chez nous. Il vient d’intégrer Telecom Paris après ce parcours un peu chaotique mais qui l’aura fait grandir. Vous y êtes pour quelque chose car sans votre soutien il aurait certainement abandonné.

Je tenais à vous remercier pour l’appui que vous lui avez donné en 2023 au moment où il perdait pied.

Bien cordialement,

M. Et Mme F. 

 

samedi 4 octobre 2025

Remise à niveau en classes prépas

 Aïe aïe la prépa !

 

Vous avez pris un mauvais départ ?
 
Un mois après la rentrée vous vous sentez déjà débordé(e) ? sous l'eau ?
 
Ce n'est pas trop tard pour réagir !
 

Remise à niveau en classes prépas. 

 

Dès maintenant :  

  • Maths, 

  • Physique, 

  • SI... 

Mais aussi : 

  • Méthodologie

  • Organisation du travail

  • Gestion du temps et des priorités

  • Réussir à se mettre au travail et à y rester, après une journée de cours ou le week-end

  • Gérer les moments de découragement ou démotivation 

 

Mon métier consiste à vous accompagner pour : 

  • gérer les périodes de crise et retrouver la motivation
  • vous mettre au travail rapidement
  • travailler rapidement et efficacement
  • mieux comprendre ce qui est utile et ce qui ne l'est pas 
  • comprendre les attentes des profs en colle ou en DS
  • ... 

Les questions classiques :

Comment mieux apprendre les cours de maths?

Comment chercher - et trouver - les exercices ?

Comment retenir toutes les formules de physique ou de chimie ?

 

 Les objectifs : 

  • Retrouver confiance en soi et en ses capacités à réussir
  • Consolider sa motivation au quotidien
  • Se mettre rapidement et efficacement au travail chaque jour
  • Mémoriser pour le long terme, tout en gérant les échéances quotidiennes
  • Réussir les colles et les DS
  • Gagner des places au classement de DS en DS 
 
Pour plus d'informations ou pour prendre rendez-vous, vous pouvez me joindre directement au 06 33 85 53 27
 
Gabriel Brabant
Ingénieur et Coach
Fondateur de Coaching Classes Prépas
 
Coach en classes prépas depuis 2009 

 

 

 

mercredi 1 octobre 2025

Réussir à travailler en classes prépas : les écrans ???

Bonjour, 

La question qu'on peut se poser aujourd'hui, c'est : 

"Est-il encore possible de travailler en classes prépas ? " 

 

En effet, ce n'est plus très à la mode de sacrifier sa vie pour le travail. 

Mais surtout, les écrans ne nous prennent-ils pas tout notre temps, qu'on le veuille ou non ?

 

Dans ma vie, après plusieurs années, j'ai supprimé Facebook. C'était devenu "has been", utilisé seulement par les - bientôt - vieux coachs comme moi et il était de toutes façons grand temps de se mettre à Instagram, voire à TikTok. 

 

Mais je ne souhaite pas replonger dans Instagram comme je pouvais passer du temps sur Facebook. 

Je n'ai pas le courage d'alimenter quotidiennement la page Instagram de la marque Artisan Coach pourtant très belle que j'avais créée pour élargir mon offre et développer mon activité de coachings professionnels : des managers tentés par le changement aux entrepreneurs individuels débordés...

 

Je crois que la génération des élèves et étudiants est débordée par les écrans. Nous leur fournissons pour qu'ils puissent vérifier leurs devoirs sur l'ENT ou sur pronote. Ils multiplient les groupes whatsapp, comme nous, et sont nourris de fils instagram. 

 

Ce qui me fait le plus peur, et c'est désormais confirmé par les commissions d'enquête, ce sont les "shorts". Que ce soit sur tiktok ou sur youtube, on scrolle désormais de vidéo en vidéo, plus courtes et plus absurdes les unes que les autres. 

 

Et les élèves des classes prépas sont peu nombreux à s'abstenir sérieusement de le faire aussi. 

 

Peut-on continuer à passer 3 heures sur les réseaux sociaux, les vidéos, les séries ou les jeux vidéos et réussir ses études supérieures ? Très certainement. Il me semble qu'il y a néanmoins deux écueils : 

  1. on ne se rend pas compte du temps perdu à tout moment et cents fois par jour pour que ça fasse 3h par jour facilement. Soit 21 heures par semaine alors qu'on a soi-disant le temps de ne rien faire d'autre que la prépa?
  2. ça rend quand même complètement débile en plus de détruire la mémoire. 

Je ne prenais pas le sujet à bras le corps jusque là, mais les coachings de l'année dernière m'ont ouvert les yeux. 

 

Il n'y a pas de coaching tant que votre fils (le plus souvent ce sont des garçons) a un accès illimité à son smartphone, les réseaux sociaux, le wifi et les jeux vidéos ou les courses de F1 (à remplacer par les retransmission des matchs de foot, les vidéos tiktok ou Candycrush et tous les équivalents). 

 

A notre époque (désolé d'en arriver là, c'est la quarantaine qui veut ça !) nous n'avions QUE la tentation des jeux vidéos, de la télé, des ordis... mais nous ne l'avions pas dans notre poche toute la journée, jusqu'en classe. 

Le témoignage de ce jeune accompagné l'année dernière, c'est qu'en Terminale à Stan l'année précédente, il regardait les courses de F1 en classe. 

Une maman m'expliquait que sa fille rigolait en pensant qu'au collège, ses camarades de classe étaient sur leurs téléphone.  

Notre fille essayait, en arrivant en première au lycée Blaise Pascal, d'obtenir de l'aide pour la prof d'anglais dont seulement 6 élèves suivaient les cours. Elle n'a obtenu gain de cause ni de la part de la vie scolaire,  ni de la part de la prof elle-même de pouvoir chercher à ce que les choses changent. 

 

Ca nous fait sourire, nous qui faisons le collège à la maison et qui devons rendre des comptes à l'inspection d'académie pour l'instruction de nos enfants : "Et si vous commenciez pas instruire les élèves dont vous avez la charge?"

J'avais déjà pu expérimenter la salle informatique du collège quand j'ai été une année prof de maths : les élèves ont accès à youtube sur les ordinateurs et ne se privent pas pour relancer une vidéo toutes les 5 min même si on la leur fait fermer 10 fois. 

 

Comment faire pour réguler l'usage des écrans et des réseaux sociaux par nos enfants quand nous y sommes nous-mêmes toute la journée ? 

Pour les plus jeunes, il faudrait être très clair avec nous-mêmes : à aucun moment on ne donne un écran à un enfant pour l'occuper, pour le calmer, pour qu'il se babysit lui-même. Ni chez le médecin, ni au restaurant, ni le dimanche matin pour dormir une heure de plus. 

Pour les écoliers, il ne faudrait pas non plus que le réflexe de la personne qui les récupère à la sortie de l'école les mettent devant les dessins animés pour le goûter ou pour avoir la paix. Soit, c'est "nous" et nous pouvons leur proposer une sortie au parc, une activité ensemble, des jeux... soit c'est une "nounou" que nous rémunérons à prix d'or pour que nos enfants fassent autre chose que de rester seuls devant la télé. 

Enfin, nos enfants grandissent et il faudrait résister à l'obligation de leur fournir un smartphone simplement pour ne plus avoir à noter leurs devoirs dans un agenda !!!

 

Quand allons-nous refuser que l'éducation nationale soit le premier lieu de destruction de nos enfants, sous prétexte que des départements entiers d'Apple Education ou de Microsoft sont dédiés pour que l'argent public soit fléché pour équiper les classes d'écrans numériques ???

Vous pourrez détecter au fil des années : 

  • la crèche vous annonce la bouche en cœur qu' "aujourdhui les enfants (18 mois !) ont pu essayer les tablettes numériques" - rien moins que des Ipad flambant neufs fournis par les équipes commerciales d'Apple. 
  • votre enfant rentre de la maternelle en vous disant "c'était trop bien aujourd'hui on a regardé un dessin animé"
  • Votre enfant au collège a découvert le porno ou des photos des seins de la copine de classe relayé par un petit copain mal intentionné...
  • Au lycée, on propose comme programmation de sortie cinéma "la nuit du 12" au sujet de cette jeune fille brûlée vive dont ont a pas résolu l'enquête
  • et comme concours de lecture des lycéens : les noyés dans la Loire, le développement du sida chez le frère de l'auteur, et 2 autres livres tout aussi glauque dont l'un aura ensuite "le prix des lycéens". 

 

Il y a 16 ans, mon beau-frère proposait à nos enfants de 2 ans de commencer à jouer sur les ipad, lui aussi. Nous ne voyons pas le problème. Je n'aurais pas oser m'interposer. Aujourd'hui, j'ai 17 ans de recul et d'observations de ce qui se passe autour de nous. Son fils a beaucoup de mal à gérer le temps passé sur les wii et autres playstation à disposition. 

 

Dans le village où nous nous sommes installés, un petit garçon de 2 ans ne parlait que par onomatopées. Nous avons pu discuter avec les parents et nous leur avons suggéré : 

  • d'éteindre la télé allumée en continue sur les chaînes de musique dans le salon
  • de cesser de lui donner toute la journée le téléphone de sa mère (dans la poussette, à côté de nous, à la maison)

 Oui ! Même s'il hurle quand on le lui enlève. D'autant plus !  

En quelques semaines il a repris un développement normal du langage. 

 

Alors comment peut-on penser qu'on peut passer des heures (parce qu'au total, tous ces micro-moments accumulés, ça fait des heures, vous pouvez regarder le cumul sur l'appli de votre téléphone) et espérer se souvenir de l'ensemble des formules et théorèmes requis pour réussir non seulement une maths sup mais une école d'ingénieurs ?

Comment peut-on imaginer que dans le contexte d'un concours, d'autres n'ont pas eu l'idée de se priver de toutes ces distractions pour être plus efficaces, plus concentrés et mieux réussir !

On ne peut pas non plus penser qu'on est en train de travailler quand on regarde une vidéo même explicative d'un concept en maths ou qu'on demande la réponse à son devoir à l'IA du moment.   

Faire des maths, c'est apprendre son cours, retenir les formules et les théorèmes, chercher les exercices. 

Quand on ne trouve pas la réponse à l'exercice, on ne la cherche ni sur sa calculatrice super perfectionnée ni sur internet : on relis le cours à la recherche du morceau de cours qui nous manque pour comprendre la question, utiliser les données de l'énoncer, formuler des hypothèses.

Vous en êtes où de votre utilisation des écrans ? 

Vous en êtes où de la gestion de votre temps et de vos priorités ? 

Dans tous les cas, ces sujets s'ajoutent à tous les autres en prépa. 

De mon côté, je ne suis pas sur tiktok même si ce serait un formidable outil de développement commercial et de visibilité. Qu'en pensez-vous ? 

Vous regarder des vidéos de coaching sur tiktok? 

Vous apprenez les maths avec Youtube? 

C'est Mathsway.com qui fait vos DMs ?

 

Bon mois d'octobre !

 

Gabriel 

 

 

Photo de Van Tay Media sur Unsplash