lundi 23 novembre 2009

Quand l'étudiant gère avant tout... ses parents ! (et réciproquement)

A partir de ce blog, ce sont les pères et les mères qui m'appellent et demandent du Coaching pour leur fille ou fils en prépas "à qui ils n'en ont pas encore parlé pour l'instant"...

Que les parents prennent l'initiative, ça tombe plutôt bien parce que les élèves et étudiants n'ont souvent pas les moyens de financer les cours particuliers ou le Coaching dont ils peuvent ressentir le besoin.

Un petit mot en passant pour ceux qui se débrouillent tous seuls avec les cours de leurs profs. Dans les prépas "haut de gamme", les élèves brillamment recrutés se boustent avec :
- des kilos de bouquins achetés aux élèves de l'année au-dessus
- prennent des cours particuliers
- s'inscrivent aux stages intensifs de vacances
- passent leurs vacances de février ou de Pâques à bosser à 2 ou 3 dans la maison de campagne des parents ou au Carmel de la région (dénominateur commun : repas servis et maximum de concentration)

Exemple perso : Dans ma prépa à Orléans, je travaillais seul, sans avoir acheté beaucoup de bouquins et avec des périodes de déprime les week-ends et pendant les vacances. J'ai obtenu PSI * à l'arrache et j'ai "pris le mur".

En 5/2 à Lakanal, j'ai acheté plusieurs bouquins à la rentrée. Pensionnaire, j'ai bossé tous les soirs et les week-ends avec les autres élèves. En février, je suis parti en Tunisie pour travailler avec mon binôme (eh oui, pour bosser !). A Pâques, j'étais dans un Carmel avec ma soeur qui préparait Normale sup B/L. Nous y avons retrouvé des étudiants préparant médecine.
Un mois plus tard, j'étais admissible à Normale Sup et au concours Mines-Ponts.

Pour l'anecdote, j'ai croisé aux oraux de Normale Sup un excellent élève de l'année précédente à Orléans qui se demandait vraiment comment j'avais pu me retrouver là...

Je reviens sur le sujet de cet article. Les parents continuent à prendre en charge leur enfant qui a grandi et qui poursuit désormais des études supérieures... Par effet de miroir, les étudiants de plus de 18 ans se retrouvent à gérer le stress, les inquiétudes et les projections de leurs parents sur leur réussite.

Ça fait souvent de nombreuses années que ça dure, mais il pourrait être pertinent que ça s'estompe entre 15 et 18 ans, pour que les étudiants devenant adultes prennent leur avenir en main et trouvent leur autonomie.

Au lieu de cela, ils ont "sur le dos" leurs parents qui voudraient qu'ils "se prennent en main" mais continuent à tout décider pour eux. Ou voudraient bien...

Bonne nouvelle : la formation spécifique de Coaching Etudiant qui j'ai suivie me permet aussi de gérer cette situation et de vous proposer des solutions. Intéressés ?

4 commentaires:

  1. Bonjour Gabriel,

    je voulais savoir à propos du carmel de Micy si tu as dû payer qqch? tout carmel accepte-t-il n'importe quel étudiant?
    Est-ce que tout carmel=hôtel(douche, chambre, repas)?
    doit-on assiter aux cérémonies?

    Voilà, bien des questions qui trottent dans ma tête..Merci

    PS:je ne suis pas d'Orléans mais le système doit être je pense le même partout.

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  2. Bonjour,

    Merci pour votre commentaire et votre question.

    Pour le carmel de Micy, une participation aux frais est demandée. De plus, il ne s'agit pas vraiment d'un hôtel/restaurant parce que les tâches suivantes sont réparties parmi les étudiants reçus :
    - mettre la table
    - faire la vaisselle

    Il n'y a pas d'obligation d'assister aux cérémonies, mais on attendra de vous un comportement respecteux.

    En tout cas, c'est une très bonne option pour trouver une ambiance à la fois studieuse et détendue (lors des pauses et des repas).

    Bonnes révisions !

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  3. C'est moi qui te/vous remercie pour cette réponse et également pour ce blog qui est particulièrement bien fait.

    Bonne continuation.

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  4. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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