Abbaye de Lerins |
Bonjour,
Le mois d'octobre arrive avec les premiers résultats... et les premiers appels de parents inquiets.
Stress, fatigue ou résultats trop faibles par rapport aux attentes, tels sont les enjeux abordés.
Pour qui est-ce le plus dur ?
En
effet, les jeunes sont dans leur quotidien, ils font du mieux qu'ils
peuvent. Ils bossent - ou pas - en fonction de leur motivation, de leur
énergie.
Les parents, par contre, sont "impuissants". Ils voient leurs enfants bosser - ou pas - et ne peuvent pas vraiment les aider.
J'ai
le souvenir de cette mère, médecin, qui me disait l'année dernière :
"Il ne doit pas bosser assez, je ne le vois pas rentrer "assez crevé" le week-end."
De ce point de vue-là, je ne peux pas
vous aider : il me semble qu'un élève qui se repose suffisamment a plus
de chance de réussir qu'un élève fatigué, déconcentré, peu attentif, et
bientôt... déprimé ?
Évidemment, les "bêtes de
travail" ne rentrent pas dans cette catégorie. Un élève qui bosse 16
heures par jour et qui tient le coup a bien évidemment un avantage
concurrentiel sur un élève qui a besoin de beaucoup de pauses.
Je
dis simplement qu'à capacités de travail égales, un élève reposé,
motivé et confiant en ses compétences sera bien plus efficace que le
même élève à bout de forces.
A vos starting blocks, prêt, feu, partez !
Gabriel
PS
: Il semble que certains ont commencé la course avant vous, avec un
programme de terminale bien rempli, ou des parents férus de culture
latine ou médecins eux-mêmes. Qui a dit que nous partions avec les mêmes
chances en début de Sup', d’hypokhâgne ou de médecine ? Personne.
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