lundi 12 septembre 2011

Et vous, pourquoi êtes-vous en prépa ?




Bonjour,

Je me souviens très bien d'être allé en prépa parce que je voulais intégrer Centrale Paris puis aller bosser pour la NASA.


Ensuite, j'ai oublié tout cela pendant les classes prépas. 

D'abord parce que Centrale Paris m'a semblé un moment inaccessible. Plus tard, quand il a fallu choisir, parce que j'avais le choix entre Telecom Bretagne et l'INT (devenue Telecom Sud Paris). 

- Enfin, ça, c'était la "bonne année", parce que l'année précédente, c'était plutôt l'ESTP, l'ISEP et des écoles à Strasbourg ou Grenoble dont je n'avais jamais entendu parlé. -

Pourtant, j'ai retrouvé mes premières amours en troisième année de Telecom : je suis allé à Londres pour un Master de Technologie spatiale et communications satellites au University College London. 

J'y ai appris la résistance des matériaux pour les fusées et les trajectoires pour lâcher des satellites en orbite. 

Quand je suis rentré de Londres, en septembre 2003, c'était la crise, ou l'après-crise... de l'éclatement de la bulle internet - ou du 11 septembre - selon la manière dont on relit l'histoire... :

- il n'y avait pas d'opportunités professionnelles dans l'aéronautique
- je voulais "tout sauf travailler dans la technique"...

Maintenant, tout cela semble bien loin. Comme tout le monde, j'ai fini par travailler dans des environnements informatiques, commerciaux, de système d'information des grandes banques; voire des trois. 

Enfin, en 2005, j'ai rencontré une Coach et j'ai commencé à me centrer sur ce que j'aimais et ce qui pouvait devenir une activité professionnelle pérenne.

Ça m'a permis d'arrêter d'osciller entre des périodes de "Cours Florent", "Voyage en Australie", "Grandes vacances" et "boulot qui ne me convient pas"

Dès 2007, j'ai entamé une formation d'Analyse Transactionnelle, proche des enjeux du Coaching. Lorsque ma mission chez BNP Paribas s'est arrêtée avec la crise financière des subprimes, j'ai pu lancer mon activité comme indépendant, grâce à ces nouvelles compétences.

C'est ainsi qu'est né Coaching Classes Prépas, puis Talents, Etudes, etc en 2008. Depuis, de nombreuses offres ont été créées. De nombreux sites se sont développés : d'information, d'aide, de forums... Des livres ont été publiés. Le sujet n'en fini pas de nourrir les controverses, sans vraiment aller jusqu'à la rélfexion que propose Albert Jacquard depuis tellement d'années, sur le manque de créativité des étudiants issus du "Système Prépa" à Polytechnique, par rapport à leurs homologues Chercheurs à Zurich. 

Pour cela, il compare le nombre de prix Nobel. Ce que n'est pas très juste pour les Polytechniciens, parce que n'est probablement pas l'objectif qu'ils avaient en entrant à l’École : Prestige et pouvoir associés aux "Grands Corps d’État"...

Ce qui me m'amène au titre de mon article : et vous, pourquoi avez-vous choisi d'entrer en prépa ? Pourquoi êtes-vous là ?

Vous y sentez-vous bien ? Trouvez-vous du plaisir à étudier toutes ces matières ? Vous souvenez-vous de ce qui vous avait donné envie de tenter l'aventure ?



Bonne question ?

à bientôt, 

Gabriel

3 commentaires:

  1. Bonjour,

    Pour ma part, je suis entrée en prépa en 2004 sans même y avoir réfléchi: c'était une (quasi) nécessité pour pouvoir devenir vétérinaire.

    Deux ans à travailler dans une des meilleures prépas de France, j'ai toujours été (beaucoup) plus près d’être minor que major. Je suis arrivée au concours sans trop y croire mais avec l'envie de tout donner quand meme... 250 places à rattraper à l'issu des écrits mais au final ça l'a fait....

    Je garde des classes préparatoires un excellent souvenir et pourtant mes journées étaient strictement réveil-rer-boulot-colle-rer-boulot-dodo, le tout ponctué de sales notes déprimantes. Toutefois le coaching exemplaire (que je pourrais détailler si tu le souhaites) de nos professeurs et du lycée (qui n'a que des classes préparatoires) et l'excellente ambiance des classes m'ont permis de dépasser mes limites et a posteriori de garder cet unique sentiment de fierté (en gardant en tête que la réussite au concours est en grande partie due à la chance).

    Je suis maintenant extrêmement favorable aux classes préparatoires et beaucoup de mes camarades d'époque pensent de même. J'estime que bien gérées, elles peuvent être un outil d'épanouissement personnel contrairement à ce que l'on entend régulièrement. Avec un mauvais coaching, cela peut aboutir à un désastre (mais n'est-ce pas la même chose en facultés?)

    Je me rends compte en me relisant à quel point il est difficile de résumer une expérience de deux ans en 20 lignes...je m'en excuse...

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  2. Merci pour ton témoignage !

    Motivation, attitude positive des professeurs, excellente ambiance : de bons atouts pour ne pas se laisser décourager par les "sales notes déprimantes".

    Bravo et à bientôt,
    Gabriel

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  3. Ce qui est dommage, c'est qu'un certain nombre de jeunes qui entrent en prépa le font surtout parce qu'ils y sont poussé par leurs parents plus que par réel envie.
    ________________

    Cedric, admin de telephone satellite

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