mercredi 1 février 2017

Ce que j'ai aimé en prépas - épisode 2

Bonjour,

J'ai commencé à vous parler hier de ce que j'ai aimé en prépa.

Les amis.
Les profs.
Progresser et se dépasser.

5. L'autonomie

Aujourd'hui, j'ai pensé que ce que j'ai aimé aussi, en allant à l'internat à Lakanal en 5/2, c'est la découverte de l'autonomie. Si c'était très sympa d'être resté chez moi et d'avoir pu garder toutes mes habitudes les deux premières année, j'étais très content de quitter la maison pour l'année suivante.

Je n'étais pas un aventurier : ma soeur avait ouvert la voie en quittant la maison avant moi pour aller faire hypokhâgne B/L à Lakanal dès l'année précédente. C'était aussi très amusant d'y retrouver notre cousin qui avait choisi A/L.

Aller à l'internat, c'est arriver la veille de la rentrée pour découvrir sa chambre. A Lakanal en deuxième année, on a la chance d'avoir une chambre individuelle. En première année, je pense que j'aurais eu beaucoup de mal à partager une chambre avec deux autres élèves pour faire une prépa.

Dans l'article du Figaro Etudiant sur Ginette cette semaine, le directeur explique qu'il faut "être taillé pour la vie en communauté. Ce qui est vrai pour cet établissement prestigieux où les élèves travaillent jusqu'au samedi soir, viennent de loin et restent donc régulièrement le dimanche, vaut aussi pour les autres internats.

6. L'entraide 

Avec une chambre individuelle à l'internat, c'était le bon équilibre pour moi : un lieu pour rester seul quand on le souhaite ou qu'on en a besoin, une communauté d'entraide quand on en a besoin.  

De ce point de vue, j'ai beaucoup apprécié, tout au long de ma scolarité en classes prépas, aussi bien en sup et en spé à Orléans qu'ensuite, en 5/2 à Sceaux, d'avoir un binôme.

Se retrouver pour chercher les DM. S'expliquer mutuellement les points difficiles. Se dynamiser pour se mettre au travail. A l'internat, c'était même un moyen de travailler efficacement et longuement le dimanche.

A tel point que nous avons choisi de partir chez mon binôme pour réviser pendant les vacances de février. Je n'avais jamais autant travaillé en restant chez moi.




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