jeudi 8 février 2018

Le Monde : Ces bons élèves qui boudent les classes prépas

Bonjour, 


Inviter à "ne pas faire les classes prépas" sur un blog dédié à l'accompagnement des élèves des classes prépas, c'est vraiment passer à côté des règles de base du marketing et de la communication. 

Aujourd'hui, je n'ai pas à vous le conseiller, une partie d'entre-vous le fait déjà et c'est l'objet de cet article dans le monde que je cite dans le titre : Ces bons élèves qui boudent les prépas


J'avoue que je trouve ça extraordinaire. J'avais pu voir les choses venir avec ce choix d'Alexandre, il y a quelques années, accompagné en sup puis en spé, qui avait finalement opté pour une inscription à Polytechnique Montréal. 

Pas de stress pour les concours : il savait qu'il y était pris pour l'année suivante. 

L'EPLF, l'école polytechnique de Lausanne, citée plus loin dans l'article, je pensais que ça pouvait être une école très chère, comme UCL ou l'Imperial College à Londres. En fait, pas du tout, le coût de la scolarité est tout à fait "raisonnable" par rapport à ce qu'on peut imaginer. 


Désormais, je peux le dire en toute simplicité, vous pouvez choisir une alternative à la prépa pour vos études supérieures. 

Du point de vue où je me place - c'est-à-dire de celui qui observe le gâchis des classes prépas pour un trop grand nombre d'élèves, après l'avoir vécu lui-même - il n'y a pas de question à se poser. 

Aucun des élèves qui souffrent en prépa - c'est-à-dire ceux qui souhaitent rester ouverts sur le monde, continuer à passer du temps avec leur famille et leurs amis, continuer à s'intéresser aussi bien au cinéma de Fassbinder, aux écrits des philosophes, qu'aux phénomènes scientifiques, quelle que soit la filière d'études choisies - n'ont à gagner à aller en prépas. 

Se gaver jour et nuit de matières identiques pour s'assurer qu'ils travaillent mieux que le voisin. 
Culpabiliser à chaque fois qu'ils n'arrivent pas à s'y mettre ou qu'ils se demandent ce qu'ils font là. 
Faire un rejet des maths ou de la physique après 6 heures par jour de chaque matière au bout de 3 semaines, 3 mois ou 3 ans...
Ne trouver aucun intérêt à des enseignements coupés de toute réalité dans certains amphis d'école d'ingénieurs ou des plus grandes universités londoniennes. 

Au contraire, ce qui serait bien : 
Revenir à des cursus d'études qui remettent les apprentissages et les étudiants au coeur. 
Apprendre dès les études à équilibrer vie personnelle et vie professionnelle au lieu de privilégier ceux qui sont en mesure de "tout sacrifier" au nom d'une ambition ou d'une compétition "scolaire". 

On peut même aller plus loin et envisager de penser en termes de "valeur ajoutée" pour la société. Quel intérêt de sur-valoriser ceux qui sont ensuite capables de tout faire pour détruire le bien commun ou la planète pour leur enrichissement personnel ou celui de l'entreprise pour laquelle ils travaillent ?


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