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lundi 23 avril 2018

J'aime les élèves des classes prépas



Bonjour, 

En cette journée de rentrée pour une partie d'entre-vous, de début des vacances pour d'autres et l'approche imminente des concours pour les deuxième et troisième année, je voulais vous dire que "je vous aime". 

Quand on m'interroge sur mon métier de coach, je précise souvent que les élèves des classes prépas sont de super personnes à accompagner. En effet, je ressens comme une grande chance de pouvoir coacher des élèves ou des étudiants entre 17 et 20 ans, souvent enthousiastes, volontaires, avec une grande envie de trouver des solutions et de les mettre en pratique. 

La volonté de bien faire, le sens de l'effort, la qualité de l'analyse, la lucidité sur les situations rencontrées permettent de trouver des solutions pratiques et concrètes que ces élèves exigeants - surtout avec eux-mêmes - vont mettre en place très rapidement. 

Finalement, c'est ça que les classes prépas peuvent apporter au cours de ces deux ans. Si on évite l'écueil de profs trop cassants, comme le souligne l'Obs dans cet article du 14 avril 2018, on peut toucher du doigt ses limites. 



Limites physiques, d'abord, parce qu'on va essayer de travailler le plus possible en rognant sur ses heures de sommeil jusqu'à prendre conscience - ou pas - qu'à un moment ça devient contre-productif.

Limites psychologiques, ensuite, parce qu'un certain nombre d'élèves dont j'ai fait partie vont essayer de "ne faire que travailler". Ce qui réussira à certains et pas à d'autres. Pour la plupart, il me semble qu'il est essentiel de garder au minimum les liens avec la famille et quelques amis des années précédentes et si possible une activité "ressource", c'est à dire une activité qui permet à la fois de diminuer le niveau de stress ou de tension et de regonfler son réservoir à énergie. 

Pour le reste, chacun fait bien comme il peut, en fonction de sa capacité de travail, sa motivation, le soutien de son environnement familial et la manière dont se passe la prépa pour lui. 

On imagine bien qu'à conditions initiales identiques (c'est un petit clin d'oeil pour les physiciens) un élève ne vivra pas du tout la même prépa si les 2 premiers mois tout se passe bien : les colles valident ses apprentissages, les écrits confirment qu'il assimile les cours au fur et à mesure... et un autre qui aurait obtenu une prépa où le rythme est immédiatement inadapté à sa manière à lui de travailler et qui commence la prépa par des colles en dessous de la moyenne et se retrouve 42e de sa classes à l'écrit. 

On peut se dire "il n'y a aucune raison de se retrouver 42e de sa classe". On peut même se rassurer "Mon fils ne sera jamais 42e de sa classe en prépa" : il a réussi toute sa scolarité, il a eu une mention très bien au bac, il est travailleur. 

En fait, malheureusement, chaque année, dans chaque classe, un élève pourtant admis à Henri IV, à Louis le Grand, mais aussi au Lycée Pothier à Orléans ou même dans une petit lycée privé de province, se retrouve 42e de sa classe alors qu'il ne s'y attendait pas. 

Personne ne démarre les classes prépas en se disant "je serai 42e au bout de 5 semaines de cours, je me poserais plein de questions, je me demanderai chaque jour si je ne ferais pas mieux d'arrêter". 

C'est d'ailleurs un tel choc que de très nombreux élèves, chaque année, arrêtent effectivement en cours de route : des milliers en fait. 

Qu'est-ce qui a pu se passer ? 

La première raison, c'est que dans le choix des dossiers des candidats, déjà, il y a en quelque sorte un 42e. L'élève en question ne le sait pas et n'a probablement aucun moyen de la savoir. Il est très content, peut-être très fier, même, d'être accepté à Sainte Geneviève à Versailles, ou simplement dans la prépa de son lycée, mais il ne sait pas qu'il est le 42e dossier retenu pour cette classe-là. 

D'ailleurs, ça ne prouve rien. En mars ou avril de mon année de sup, mon prof de maths me dira que mon dossier ne laissait pas supposer que je pouvais avoir à la rentrée les excellents résultats que j'ai eus - par rapport à mon niveau de départ - au regard du niveau de départ des autres élèves. 

C'est la deuxième chose : dès la rentrée je me suis mis à travailler. Pour d'autres, le démarrage de l'année a été plus tardif parce que les contrôles n'ont lieu que trois semaines plus tard. Ca donne lieu à des articles que j'ai pu écrire dans ce blog "ne prenez pas trois semaines de retard". 

Pour réussir le démarrage de sa prépa - et la prépa toute entière - il ne faut pas se contenter de travailler à l'arrivée du contrôle, mais tout au long de la semaine, les cours au fur et à mesure. Je me souviens de mon premier mercredi après-midi passé à tout apprendre très consciencieusement. Comme je le faisais avec mes leçons de grec 5 ans plus tôt. A la fin de l'après-midi, je devais connaître l'essentiel de mon cours de maths, au mot près. 

En tout cas, les théorèmes et leurs démonstrations, les propositions qui en découlent... et j'avais cherché les exercices. 

Certains voient les classes prépas comme la suite du lycée et ne travaillent pas autant que nécessaire. 
Pour certains élèves à haut potentiel ou précoces qui n'ont jamais eu à se mettre à leur table de travail en rentrant chez eux le soir, il peut être particulièrement difficile de devoir s'y mettre avec le rythme des classes prépas. 

Finalement, les "gros bosseurs" - dont on pouvait s'inquiéter qu'ils n'en aient plus beaucoup "sous le pied" pour travailler plus parce qu'ils passaient déjà le plus clair de leur temps au lycée à travailler - ont déjà acquis le rythme et les méthodes de travail. 

Par contre, un élève "précoce" qui a besoin de beaucoup d'autres activités sportives ou artistiques pour trouver un équilibre émotionnel et psychologique - ou simplement pour se sentir bien - aura beaucoup plus de mal à ne faire "que des maths" toute la journée et à s'y remettre encore le soir. 

Enfin, et pour terminer sur ce thème de se retrouver 42e sans s'y attendre, je parle régulièrement de mon expérience d'entrée en 3/2 - et c'est aussi un des articles les plus lus du blog Faire une classe "étoile"? Choisir une prépa prestigieuse?
- avoir une classe "étoile" à l'arrache, c'est prendre le risque de se laisser complètement déborder en spé...

Ainsi, on ne peut pas savoir à quel moment cet enjeu "d'échec scolaire" peut se mettre en place. Au détour de la sélection à l'entrée en classe prépa, après plusieurs semaines de manque de sommeil "en croyant bien faire", en décrochant la classe étoile qui nous semblait indispensable pour aller vers nos ambitions en terme de concours ou d'école, ou même à l'entrée en école tellement l'eldorado annoncé peut sembler décevant pour certains... mais c'est une autre histoire. 

Heureusement, l'histoire peut également bien se terminer. En effet, sans devenir premier du jour au lendemain, les classes prépas sont bien un lieu où l'effort et la ténacité l'emportent sur les solutions de facilité.

En classes préparatoires scientifiques et commerciales, il y a assez de place en école d'ingénieur ou de commerce pour tous les élèves qui présentent les concours. Le premier point est donc bien d'aller au bout des classes prépas et des concours si on le souhaite. 

Ensuite, jouons sur les mots et choisissons justement des solutions de facilité : en effet, en coaching, il m'arrive souvent de demander à un élève de lâcher un peu sur ses points faibles pour se recentrer sur ses points forts. 

1. pour obtenir de meilleurs résultats par rapport aux efforts fournis
2. pour retrouver de l'énergie avant et après avoir travaillé une matière qui lui demande plus d'efforts.

Si vous voulez en savoir plus sur d'autres stratégies à mettre en place pour ne pas rester 42e si c'est ce qui vous est arrivé cette année, n'hésitez pas à prendre contact pour un rendez-vous de coaching. 

A cette période, vous pouvez également vouloir réfléchir sur la meilleure manière de gérer votre temps pendant les épreuves écrites de concours. Dans quelques semaines nous pourrons voir comment préparer les oraux le plus efficacement possible ou améliorer votre prise de parole en public et la gestion du stress. 

Pour ceux qui se préparent à entrer en prépa en septembre, nous pouvons aussi vous faire gagner de précieux mois pour vous éviter d'arriver "la fleur au fusil" quand d'autres élèves sont déjà sur-préparés avec souvent un trimestre de sup déjà fait pendant la terminale S des lycées les plus prestigieux...

Bonne rentrée !
Bonnes vacances !
Bons concours !

Gabriel
06 33 85 53 27

 

 


vendredi 4 mai 2012

Dernière ligne droite en prépas



Bonjour, 

Déjà le mois de mai. Certains d'entre-vous sont en plein concours. Pour les autres, c'est la dernière ligne droite pour finir l'année.

Comment ça se passe pour vous ?
  • Êtes-vous au niveau attendu ?
  • Avez-vous les résultats qui correspondent au niveau de votre travail, de vos compétences ?
  • Avez-vous le sentiment d'être passé à côté de ce qui était attendu cette année ?
Et pour l'année prochaine :
  • Êtes-vous pris en deuxième année ?
  • Serez-vous dans l'école que vous visez ?
  • Envisagez-vous de faire 5/2 ? de cuber ?
Je peux vous aider si vous avez besoin d'un coup de pouce pour finir l'année, pour tenir le coup jusqu'aux derniers DS, voire jusqu'aux oraux des concours, pour les deuxièmes et troisièmes années...

Je peux aussi vous aider si vous ne savez plus quoi faire l'année prochaine : continuer, arrêter, changer de lycée...

Pour ceux qui ont la chance d'intégrer cette année :
  • Comment allez-vous choisir l'école où vous irez parmi celles qui vous sont ouvertes par vos résultats ?
  • Avez-vous une idée du métier que vous voulez faire ?
  • Avez-vous étudié les spécificités des différentes écoles ? 
  • Avez-vous l'intention de prendre la plus prestigieuse, indépendamment de la spécialité (en particulier pour les écoles d'ingénieurs) ?
Ma démarche consiste à vous accompagner dans votre réflexion et vous aider à décider. N'hésitez pas à prendre contact pour clarifier la manière dont je peux vous aider.

Pour ceux qui ont besoin de faire progresser leurs notes en deux mois, de préparer les oraux ou leurs examens, je peux vous aider à fixer vos objectifs, établir votre planning de travail et à vous y tenir.

Bon courage !
Les vacances et/ou l'intégration sont derrière !

Gabriel Brabant
Accompagnement et Coaching
06 33 85 53 27

  

mercredi 27 avril 2011

Les écrits des concours !

Vous les avez attendus, préparés, redoutés...
Vous avez fait le repérage des lieux avant. 
Vous avez réservé une chambre d'hôtel pour être sur place...

Ou tout simplement, ils ont lieu dans votre lycée...

Les écrits des concours sont là !

Quelle stratégie adoptez-vous ?

Avez-vous travaillé jusqu'au dernier moment ? ou choisi de vous détendre la veille ?
Avez-vous pris une heure de marge pour le RER ou vos parents vous ont déposé ?
Avez-vous une bouteille d'eau et un mars, ou du coca et 8 barres vitaminées, en plus de vos pilules de magnésium et 10 vitamines...

Il y a 11 ans, sur le quai du RER B, José m'a dit : "Tout ce que tu fais depuis trois ans, c'est pour être prêt". 

Quelques semaines plus tard, je me suis levé un matin et j'ai choisi l'itinéraire qui me menait aux écrits du concours Normale Sup - X et pas ceux des ENSI. Quand j'y repense, je me dis que c'était "sans filet". J'ai réussi les écrits de Normale Sup et c'est le plus beau cadeau que José pouvait me faire. 
Heureusement, j'ai réussi aussi les écrits puis les oraux du Concours Mines-Ponts et j'ai pu intégrer Telecom Bretagne...   

Aujourd'hui, vous êtes aux écrits des concours que vous avez choisis. Les plus nombreux passent les écoles de commerce HEC, ESCP, ESSEC, EM Lyon et les sup de co de toute la France ou les Ecoles d'ingénieurs sur les concours Mines-Ponts, Centrale, X, ENS, CCP, E3A ou E4A pour l'ENSAM dans les différentes filières.

Beaucoup d'autres présentent l'Agro ou Véto, des écoles d'arts, l'Ecole du Louvre, ou la première année de Médecine. 

Dans tous les cas, ce que je vous souhaite, c'est de présenter le concours qui a le plus de sens pour vous. Celui qui va vous permettre d'entrer dans une très belle école, et que cette école vous permette d'accéder aux métiers de vos rêves.

Quoi de plus beau, pour faire tomber le stress, que de se dire qu'on est au bon endroit et qu'on vient de passer les deux ou trois dernières années à préparer le concours du mieux possible !

Réussissez et à très bientôt pour préparer les oraux !

Gabriel Brabant
06 33 85 53 27

lundi 27 avril 2009

Les écrits des concours ! Prépas et prépas intégrées...

L'arrivée du mois de mai, pour les élèves des classes prépas, marque une nouvelle étape. Les vacances de Pâques se terminent. Les écrits des concours se déroulent en ce moment.

Les uns prennent leur souffle pour la dernière ligne droite et s'interrogent sur ce qu'ils vont faire l'année prochaine. Les autres planchent sur des épreuves qui durent jusqu'à cinq semaines complètes. Ils découvrent le marathon des épreuves écrites.

Seront-ils plus à l'aise avec les sujets de Centrale, longs et détaillés, ou avec ceux des Mines ou de Polytechnique, beaucoup plus concis ? Ceux qui se sont entraînés en faisant des centaines d'annales le plus vite possible iront loin dans les épreuves de Centrale. Ceux qui sont plus à l'aise dans la phase de réflexion, dans la découverte d'une épreuve originale auront de meilleurs résultats aux Mines.

Pour les épreuves des autres prépas, je ne peux pas aller dans ce niveau de détail. Si vous les connaissez bien, n'hésitez pas à laisser un commentaire.

Les résultats de écrits ne sont pas connus d'avance. En avoir fait beaucoup ne signifie pas que les autres en ont fait moins. A l'inverse, en avoir fait peu ne signifie pas que les autres en ont fait plus. Il ne faut pas oublier que contrairement aux examens, les résultats des concours dépendent des autres élèves.

Les surprises sont amusantes : certains sont admissibles à Normale Sup alors qu'ils ne s'y attendaient pas. D'autres échouent aux concours pour lesquels leur niveau pendant l'année devaient leur "assurer" l'admissibilité.

Pendant ce temps, les Prépas 1 font de leur mieux pour obtenir la section qu'ils souhaitent, ou la classe * : "étoile" ou "star". Ainsi, on peut faire une MP"étoile" et même une MP"2 étoiles" dans un lycée comme Janson de Sailly. Ou entrer en "PSI star" pour faire un peu plus de physique et des Sciences de l'Ingénieur.

D'autres vont passer dans quelques semaines les concours des "Petites Mines" à la fin de la Sup, pour se rassurer, pour s'entraîner pour l'année prochaine ou pour abréger les souffrances de la prépa en en sortant "par le haut", c'est-à-dire en intégrant une école. Albi, Alès, Douai... des écoles qui recrutent à Bac+1 pour le bonheur de ceux qui veulent "arrêter les frais".

Ceux qui ne veulent pas passer par les classes prépas peuvent choisir dès l'année du bac, d'entrer dans des écoles à "prépa intégrée". Les deux premières années se déroulent au sein de l'établissement, souvent privé, comme l'ISEP, l'ESTP, et tant d'autres. Les programmes sont proches, mais le niveau de stress n'est pas le même.

Je suis évidemment disponible pour discuter de tout cela avec des élèves qui s'interrogent sur leur orientation et se demandent si les classes prépas sont faites pour eux. J'ai justement eu cette conversation la semaine dernière pendant un cours particulier de physique de 1ère. Le cours se transforme alors en Coaching !

N'hésitez pas à réagir à cet article,

à bientôt,

Gabriel