samedi 16 novembre 2019

France Culture : Témoignages d'élèves qui ont arrêté les classes prépas

France Culture - Les pieds sur terre - La prépa



Bonjour,

Aujourd'hui je partage cette émission de témoignages de trois élèves qui ont arrêté les classes prépas. 

L'écoute de cette émission me conforte dans quelques analyses récoltées au fil du temps :

1)  Faire attention à choisir un lycée / des classes prépas adaptées.
Choisir un lycée / des classes prépas d'un niveau trop élevé c'est prendre beaucoup de risques, en particulier celui de se retrouver dans les derniers de la classe. J'avais écrit à ce sujet ici

Dans l'extrait, c'est également douloureux pour Serena de se retrouver dans un milieu social auquel elle n'appartient pas et qui peut se révéler "rejetant".

2) Se coucher à 2h du matin n'est pas une option, pas une solution. Ça fait même souvent partie du problème. L'épuisement physique ne permet pas d'apprendre dans les meilleures conditions et empêche une bonne mémorisation à long terme. Au bout d'un moment, vous pouvez même ne plus vous rendre compte que vous êtes épuisé(e) et que votre travail n'est plus efficace.

Le temps perdu à être épuisé en classe ne peut pas se rattraper sur la nuit suivante sinon c'est un cercle vicieux qui se met en place et qui est destructeur.

3) Arrêter les classes prépas peut être une option. Souvent ce n'est pas le cas malgré tous les signes de souffrance et d'échec. C'est très bien illustré par le témoignage. Pourtant, une fois que la personne arrête les classes prépas elle se rend compte que c'était une évidence, elle fond en larmes pendant plusieurs jours et pourra se reconstruire petit à petit.

Les séquelles sont d'autant plus importantes qu'elle aura été trop loin dans la destruction de soi :
- elle n'arrive plus à lire, elle n'a plus de plaisir à lire
- elle n'arrive plus à se mettre au travail.

Dans mon expérience à moi, en classes prépas scientifiques, j'ai mis plusieurs années à retrouver goût aux sciences et aux maths.

Dans l'expérience d'autres élèves d'hypokhâgne et khâgne, tout travail de rédaction devient un défi insurmontable.

En ce qui me concerne, j'ai choisi d'aller au bout des classes prépas, puis au bout de l'école d'ingénieur. Ca prend alors beaucoup plus de temps de pouvoir se ré-orienter ensuite vers des activités professionnelles plus cohérentes avec nos envies, nos désirs, nos compétences et notre personnalité.

Ça me parait tellement important, ce choix de départ, que j'en ai fait mon métier : j'accompagne ceux qui le souhaite pour trouver leur voie. 

4) Enfin, pour tous les élèves, en particulier pour ceux qui ont un tempérament intuitif et créatif, arrêter toutes les activités telles que le sport, la musique peut conduire à un environnement légèrement dépressif. Au fur et à mesure des semaines, c'est votre niveau d'énergie et d'engagement qui diminue. Sans que vous vous en rendiez vraiment compte.

Ainsi, au bout de plusieurs mois, vous avez l'impression de travailler "tout le temps" mais vous n'êtes pas réellement engagé, mobilisé. Je vous invite à distinguer de vraies plages de travail et de vraies plages de repos avec des activités qui vont faire remonter votre niveau d'énergie, de bien-être, de satisfaction aussi.

Les activités à privilégier sont celles que vous avez appréciées les années précédentes. Elles vous permettront de gérer votre stress, de vous détendre, de vous rebrancher sur des situations de plaisir, de réussite. Elles vous permettront de maintenir un niveau d'énergie élevé, indispensable pour rester engagé(e), mobilisé(e) dans votre prépa.


Message de réconfort :
Si vous vous sentez tout "mou", que vous avez l'impression de travailler tout le temps, mais jamais réellement efficacement.
Si vos DM prennent des soirées entières au détriment du reste.
Si vous faites au mieux pour apprendre mais que vous avez l'impression de ne "rien retenir"

ce n'est pas une fatalité.

Vous pouvez remettre les choses dans le bon ordre.
Vous pouvez vous brancher sur ce qui vous plait vraiment.
Vous pouvez vous faire aider pour reprendre pied.

Bon courage !

Gabriel

lundi 4 novembre 2019

Réussir en classes prépas


Bonjour, 


Voici ce qui me semble le plus important pour réussir les classes prépas :

Sommeil

Le premier point que je vérifie quand j'ai un ou une élève des classes prépas au téléphone, c'est son niveau de fatigue. Vous ne pourrez pas réussir les classes prépas en étant épuisé(e). Le sommeil vous permet d'être en forme pour être attentif en classe, chercher les exercices, mieux mémoriser.

État général

Ensuite, je vérifie comment se sent l'étudiant ou l'étudiante de manière générale. Avant de trouver des stratégies d'organisation et de gestion du stress, c'est important de commencer par savoir ce qui va permettre de se sentir bien, de retrouver de l'énergie et l'éternelle motivation si c'est bien ça le problème. 

Orientation

Pour retrouver les éléments de motivation, nous faisons un petit détour par l'orientation, le projet d'études ou de métier : est-ce que j'ai choisi les maths, la physique, les lettres ou la philo par goût ou par fidélité familiale, ambition, prestige, pression des profs de terminale ou des parents ?

Motivation

Aimer les matières choisies, c'est pour moi ce qui constitue la motivation interne. Et quotidienne. Avoir des projets professionnels dans un secteur d'activité ou un métier donné, c'est ce que j'appelle la motivation externe ou long terme. 

Pression

Quand d'autres pourraient parler de la motivation externe par le soutien de parents "coachs sportifs" autoproclamés, de professeurs particuliers, de stages aux vacances... il peut parfois s'agir d'une pression supplémentaire.

Les élèves peuvent signaler à leurs parents quand le soutien - bienvenu le plus souvent - se transforme en pression et en stress supplémentaire - et souvent excessif au regard de la pression que l'étudiant·e se met déjà lui·elle-même.

Organisation du travail : gestion du temps et des priorités

Quand nous avons l'occasion de l'aborder, nous convenons avec les élèves que l'idéal serait de pouvoir travailler chaque jour les cours du jour-même et chercher les exercices pour le lendemain. A cet idéal, s'ajoutent toutes les préparations de colle, de DS, la recherche des DM.

 

Préparation des colles


Une approche très radicale, c'est de travailler tous les cours au quotidien et de ne pas réviser les colles. Vous vous appropriez le programme au fur et à mesure et deux ou trois semaines plus tard, une colle vient vous permettre d'évaluer où vous en êtes dans cet apprentissage. On peut même tenir ce raisonnement pour les devoirs.

En tant qu'accompagnant, je sais que ça marche. Je reconnais que ce n'est pas pour cela que c'est facile à mettre en place. D'abord, il y a le programme de colle qui est parfois proposé : c'est bien une invitation à se pencher sur ces cours et des démonstrations en particulier et les apprendre le mieux possible pour montrer sa bonne volonté et obtenir le meilleur résultat possible à la colle. 
En fait, le risque c'est d'avoir trois semaines de retard.
Cf. article Ne prenez pas trois semaines de retard !

Mon invitation : rééquilibrer le curseur entre travailler 0% le cours d'aujourd'hui et 100% la colle de demain sur le cours d'il y a trois semaines. A vous de décider où vous placez le curseur.

 

Efficacité

Sachez simplement que l'apprentissage ce soir du cours d'aujourd'hui vous fait gagner énormément de temps sur le cours de demain - que vous comprendrez trois fois mieux.

 

Mémoire

C'est également très efficace en terme de mémorisation à long terme. Parce que c'est exactement là que se situe le problème de réviser la colle du lendemain. Vous connaissez certes la démonstration par cœur et votre question de cours est réussie. Demandez aux anciens élèves de combien de démonstrations ils se souviennent en arrivant aux écrits des concours !

 

Plaisir

En voilà un sujet tabou en prépa. Avoir encore du plaisir dans ses apprentissages. Dans la recherche des exercices. Il faut aller vite. Être efficace. Travailler plus.

Soit disant...

En fait, en ce qui me concerne, je crois beaucoup au plaisir. Je crois que les matières que l'on a plaisir à travailler et à étudier, on s'en souvient pendant des années. Les sujets abordés répondent aux questions que l'on se pose ou traitent des thèmes qui nous intéressent. 


Au sujet des échéances...


Et vous quelle est votre recette ?
Etes-vous régulier dans vos apprentissages ou faites-vous tout au dernier moment ?

Béatrice Millêtre écrit dans "Petit guide à l'usage des gens intelligents qui ne se sentent pas très doués" que les échéances servent d'appui. Au lieu de culpabiliser de tout faire au dernier moment, elle nous invite à voir que nous ne manquons pas les échéances. Simplement, nous nous appuyons sur elles pour construire notre réflexion jusqu'au dernier moment avant de produire ou pour, enfin, nous y mettre.

Quelle chance, si vous fonctionnez comme ça, d'avoir choisi les classes prépas : vous avez des échéances tout le temps, tout au long de la semaine. Imaginez un cursus où vous auriez 6 mois pour préparer un examen ou un concours : vous commenceriez une semaine avant avec de grandes difficultés. Là, tout est fait pour que vous travailliez tous les jours !

Bon courage et bon travail !


lundi 16 septembre 2019

Aide et soutien aux élèves des classes prépas

Bonjour, 

Je voudrais revenir sur l'intention derrière ce blog. 

Il me semble que la souffrance des élèves des classes prépas n'est pas bien comprise. D'abord, il semble pour beaucoup qu'elle soit normale. Ensuite, les profs semblent penser que les élèves des classes prépas ne travaillent pas assez : ainsi, dans leur discours, régulièrement, il suffirait de "se mettre au travail", de "travailler plus". 

Le plus souvent, pour les étudiants que j'accompagne, ce n'est pourtant pas la question. Ils travaillent. Ils travaillent du mieux qu'ils peuvent. Ils aimeraient travailler plus, travailler mieux, être plus efficaces, mieux organisés, retenir mieux et plus longtemps. 

Je ne connais pas d'élève qui démarre les classes prépas en se disant "je ne travaillerai pas" ou "ce sera la galère pendant 2 ans avant d'intégrer une petite école dont je ne connais même pas le nom dans une ville où je ne suis jamais allé".

La plupart des élèves des classes prépas font un dossier pour la prépa la plus prestigieuse qui voudra bien les prendre, parfois à Paris ou dans la grande ville de leur région. Ils prévoient de travailler beaucoup, prennent une chambre chez l'habitant à deux pas du lycée, choisissent l'internat ou une micro-chambre à Paris pour limiter les temps de trajet, le temps perdu et se consacrer à leur travail. 

Les parents leur proposent de travailler l'été qui précède, de faire un stage de pré-rentrée, des cours particuliers, des coachings de maths dans des salles de classe virtuelles. Ils prennent parfois en charge les repas, les courses, le ménage de la petite chambre en ville. Certains viennent du Sénégal ou de Tahiti pour les installer à Orléans ou à Paris avant leur rentrée. 

D'autres copains sont venus de Quito, Casablanca ou Sfax avec toutes les espérances de la famille. 

Pourquoi les enseignants restent dans cette croyance qu'ils ne font pas de leur mieux, que ce sont des glandeurs invétérés qui n'en "foutent pas une" ?

En ce qui me concerne, en accompagnement individuel et coaching, il m'arrive plus souvent de suggérer de mieux gérer le travail et l'efficacité en introduisant des pauses dans un emploi du temps saturé - ou fantasmé - de travail ininterrompu que de dire : "il serait peut-être temps de vous mettre au travail, mon petit gars !"

La souffrance n'aide pas, en prépa. Si vous souffrez, si vous manquez de sommeil, si vous êtes dans la "zone rouge" n'ayez aucun doute que ce sera très prochainement contre-productif. Le burn-out n'est pas un moyen de mieux réussir les concours. A mon époque, le mot n'existait pas, mais j'avais déjà observé que les plus fatigués, les plus acharnés, les plus en souffrance n'étaient pas ceux qui réussissaient le mieux. 

Dans une culture scolaire qui valorise l'effort, ça pouvait sembler vertueux. "Regarde comme je travaille dur !" Mais préparer un concours n'a rien à voir avec avoir un bon bulletin parce que l'enseignant ne peut qu'apprécier les efforts d'un élève qui montre sa bonne volonté. Soudain - et c'était quand même déjà le cas toutes ces années avec les notes - ce sont les résultats qui comptent. 

Pas les résultats de l'année, qui pourraient être tout à fait décourageants, mais les résultats du concours l'année prochaine ou dans quelques mois !

Mon invitation consiste à arrêter de valoriser les efforts et la souffrance pour privilégier l'organisation, la méthode et l'efficacité. Passer 3 heures à "ne rien faire devant votre bureau" vous donne peut-être bonne conscience mais ne vous fait pas avancer. Alors si vous en avez besoin pour être efficace, allez oxygéner votre cerveau et revenez ensuite pour travailler. 

Si vous voulez gagner, ne passez pas tout votre temps sur vos matières faibles, mais allez chercher tous les points possibles sur vos points forts. 

Ressourcez-vous sur les matières qui vous donnent satisfaction pour retrouver de l'énergie pour les matières qui vous posent des difficultés. 

Chérissez votre mémoire à long terme au lieu de vous gargariser de bons résultats à la colle que vous avez révisée deux heures avant - travaillant dans ce cas principalement la mémoire à court terme : les démonstrations en question, vous les aurez oubliées ce week-end !

Pour ce qui est des parents, c'est peut-être l'inconnu pour vous. Vous ne pouvez pas savoir exactement ce que votre enfant est en train de vivre, même si vous êtes vous-mêmes passés par les classes prépas, chacun peut le vivre tout à faire différemment, selon l'ambiance, les profs, le tempérament, l'état d'esprit... Vous pouvez vous montrer soutien. Vous pouvez être à l'écoute et une oreille attentive quand les interrogations et les doutes surviennent. Peut-être que vous pouvez vous abstenir de proposer conseils et solutions trop vite, pour laisser votre fils ou votre fille construire son raisonnement et ses solutions lui-même avec votre appui, votre écoute, votre soutien. 

Vous pouvez rester vigilant sur les signaux de stress, de fatigue, d'épuisement. Chaque année, il y a des drames en prépa, des parents qui n'imaginaient pas ce que leur enfant était en train de vivre, soit parce qu'il était discret et ne disait rien pour ne pas inquiéter ou décevoir ses parents, soit parce que la souffrance semblait tellement "normale" en prépa. 

Dans tous les cas, je suis disponible pour discuter, réfléchir ou simplement écouter ce que vous êtes en train de vivre. C'est mon métier alors toutes les fois où c'est possible, je vous demanderai une rémunération pour mon travail. 

Dans tous les cas, que nous ayons l'occasion d'échanger ou que vous ayez trouvé des éléments de réponse aux questions que vous vous posiez dans ces lignes, je vous souhaite que tout se passe pour le mieux pour cette nouvelle année scolaire qui commence. 


Gabriel Brabant 

Coach et Auteur du blog Coaching Classes Prépas depuis 2009
06 33 85 53 27
Gabrielbrabant (arobase) yahoo . fr

lundi 15 juillet 2019

S'il est encore temps, ne faites pas les classes prépas



Bonjour, 

Après 20 ans à penser que si c'était à refaire, je referais les classes prépas, je propose aujourd'hui d'imaginer que je ne les referais pas. 

En effet, me posant la question pour mes propres enfants, j'ai tranché : je ne souhaite pas qu'ils fassent les classes prépas. 

Quand je me posais la question, la logique me faisait dire que n'ayant pas les informations que j'ai aujourd'hui, je reprendrais la même décision. 

Désormais, c'est bien avec les informations collectées depuis que je souhaite mener cette réflexion.

Des connaissances sur moi


Le premier point, c'est que j'ai découvert, depuis, ce qu'est la précocité ou le haut potentiel intellectuel. En ce qui concerne les classes prépas, je ne considère pas que c'est un atout parce que l'aspect qui me semble le plus important, c'est l'hypersensibilité. 

Être hypersensible en prépa est source d'une trop grande souffrance pour pouvoir utiliser au mieux ses compétences et ses talents.

Correctif 25 juillet 2019 : 
Évidemment, si vous êtes très doué et que vous ne vous sentez pas hyper sensible pour autant, les classes prépas sont faites pour vous !

Des connaissances sur les classes prépas


C'est aussi ce que j'ai vécu en prépa qui me permet de trancher. Il n'y est pas question de bienveillance, d'accompagnement des élèves vers leurs plus grandes performances, de développement des talents pour construire un métier et une vie professionnelle. 

Il s'agit d'utiliser les maths et la physique ; le français, le latin et la philo ; ou la biologie comme outils de sélection d'un certain nombre d'élèves parmi d'autres. 

Pas pour évaluer leur capacité de travail, leur intelligence, leur créativité. Non, pas vraiment. 

Ajout 25 juillet 2019
Comme toute expérience particulièrement marquante, les classes prépas deviennent constitutives de notre parcours et de notre identité. C'est la raison pour laquelle de nombreuses personnes s'offusquent quand on s'en prend aux classes prépas : c'est un peu comme si on s'en prenait directement à une part d'eux-mêmes.


Pourquoi je vous invite à éviter les classes prépas si vous le pouvez encore?


Les classes prépas ne vous apporteront rien. 

Sacrifier votre vie familiale, amicale et artistique pour faire des maths toute la journée ne vous apportera ni satisfaction, ni augmentation de vos qualités intellectuelles, ni construction d'un projet professionnel intéressant. 

Voir des professeurs vieillissants (même jeunes), pontifiants, sclérosants (même dans leur excellence) ne vous apportera rien. 

Passer d'un système de notation entre 16 et 20/20 à un système de notation entre 8 et 12/20 - en fait même entre 6 et 10, puisque la moyenne de classe est à 8,5/20 - ne vous apportera rien non plus. 

Faire le plus possible de maths toute la journée, n'apporte rien de particulier, même en maths. 
Apprendre le plus possible, le plus vite possible n'apporte rien non plus. 

Au mieux, vous pourrez prendre la grosse tête parce que tout à coup votre puissance de calcul et  votre mémoire vous permettront de vous classer largement devant les autres alors que jusque là vous étiez seulement premier. 

Au pire, vous vous mettrez à douter de vous parce que vous faites du mieux que vous pouvez, vous travaillez beaucoup mais que les notes ne suivent pas ou que si elles suivent, au bout de trois semaines ou trois mois, ça vous gonfle. 

Évidemment, il faut distinguer les tempéraments, les modes de travail. 

Si ce que vous aimez, c'est travailler la même matière, tous les jours, toute la journée, ça peut vous convenir. 

Par contre, si ce que vous aimez, c'est changer d'activité toutes les heures, faire aussi bien du piano que du vélo et aller voir vos amis ou passer l'après-midi au bord du lac... je vous déconseille de vous enfermer 2 ans en prépa. 

Bien sûr, ça peut sembler une bonne idée pour devenir ingénieur en aéronautique ou agrégé de lettres et faire le métier de vos rêves. 

Mais qui rêve réellement d'étudier Bourdieu et Barthes toute la journée ? De passer ses après-midi à apprendre les démonstrations des théorèmes de maths pour la colle de mercredi ? 

Qui rêve d'avoir l'impression de ne plus savoir faire une dissertation après avoir eu pourtant 18 en dissert' au bac de français ?

Qui rêve d'entendre, après 14 ans de scolarité plus ou moins obligatoire - c'est l'instruction qui est obligatoire, pas l'école, qu'on se le dise ! Cf. le film Etre et devenir pour en savoir plus - que jusque là "c'était pas des maths" (Damien Millet, agrégé de mathématique, Orléans, septembre 1997)

Je ne suis pas amer


20 ans plus tard, je me réjouis de ressentir que je ne suis pas amer. Je ne regrette pas d'avoir fait les classes prépas. Je pense néanmoins que j'ai passé plusieurs mois en stress post traumatique, que j'ai mis plusieurs années à me reconstruire. 

  1. Pendant toutes les années qui ont suivi je n'ai plus été capable de prendre sur moi. C'est-à-dire que dès les premières frustrations, j'ai quitté les emplois que j'essayais d'occuper (bon jusqu'à un an ou 18 mois, quand même, parce qu'il y avait une certaine habitude à la souffrance et à la remise en question de soi avant les autres ou le cadre)
  2. Pendant toutes les années qui ont suivi, j'ai eu des difficultés de confiance en moi, de prise de décision, de gestion du stress. Je passais mon temps à penser que les autres savaient mieux que moi ce qui serait bien pour moi. Et je leur demandais conseil ! Heureusement j'ai fini par rencontrer une coach qui m'a permis de faire le chemin inverse et de découvrir que c'était moi qui détenait les clés !
Ajout 25 juillet 2019 
Quand je lis le titre, je me dis qu'on peut dire " 


Désormais, je me connais mieux


Je peux reconnaître que j'ai du talent. Que je réfléchis vite. Que j'ai de bonnes qualités de réflexion, d'analyse, de compréhension d'une situation. 

J'accepte aussi l'idée que je n'aime pas qu'on me dise ce que je dois faire. Je préfère travailler à mon compte en choisissant chaque jour ce que je fais, ce que je ne fais pas. 

Je suis émotif, hyper sensible, c'est ce qui me permet de sentir ce qui se passe pour l'autre quand il me demande un accompagnement, un coaching.

Il me reste à accepter d'être brillant et visible


Jusque-là, je préférais rester caché. Animer un blog personnel discret. Écrire des articles sur ce que j'avais vécu, certes, mais en disant les choses à demi mot. En parlant peu des réussites de mes accompagnements. 

Oh, je fais quand même au mieux, mais un blog bordélique, dans lequel on n'arrive pas à naviguer, une offre pas très claire, pas trop chère, pour ne pas déranger, presque...

Être brillant c'est accepter que mon parcours est hors du commun. Un artiste qui fait 6 ans d'études en maths, physique puis en ingénierie, dans trois pays différents, dans deux langues. 

Un grand inquiet qui remet toute sa carrière, à peine démarrée, et son métier en jeu, à 29 ans, par souci de cohérence et de sens. 

Qui voit "le reste du monde" faire la même démarche, 10 ans après, éberlué, en se disant qu'il n'est peut-être pas "bizarre" finalement, mais précurseur, avec d'autres avant lui, encore plus rares...



S'il est encore temps pour vous de gagner 15 ans, faites-le !


Décidez, en conscience, du métier que vous voulez faire. Si vous ne savez pas, cherchez au fond de vous, ce que vous savez mais que vous ne voulez pas voir. 

Au lieu d'écouter les doutes et les peurs de vos proches, ou celles que vous avez désormais intériorisées, écoutez vos envies, mettez vous à l'écoute de vos talents, de vos prédispositions. 

Si vous aimez quelque chose. 
Si vous avez du talent dans un domaine. 
Si ça vous parait "facile". 

Imaginez que ça a de la valeur. 
Imaginez que vous pouvez apporter cette valeur au monde au lieu de la dévaloriser. 

De toutes façons, les classes prépas ne vous permettront pas de réaliser votre talent, même si ce sont les maths ! Les véritables mathématiciens ne trouvent pas leur compte en prépa : le rythme est trop rapide, les sujets sont trop survolés, les maths sont trop utilitaires = au service du concours. 

Si votre talent, c'est l'ingénierie, il va vous falloir prouver vos compétences en sciences fondamentales pendant 2 ans avant de pouvoir vous consacrer à ce qui vous intéresse ! Ça devrait être l'inverse : on devrait se consacrer à la cible (l'aéronautique par exemple) et se plonger dans les traités de physique fondamentale quand c'est au service de notre projet, de notre construction, de notre rêve. 

Orientation et projet professionnel


Vous ne ferez pas l'économie d'une réflexion sur votre orientation. Si vous ne la faites pas, la vie le fera pour vous. Ce n'est pas facile, d'oser donner du crédit à ses envies. Ce n'est pas tout à fait autorisé, de donner de la place à ses rêves. 

Les adolescents que l'on voit ont presque tous la même réponse : "Je ne sais pas", à la question devenue piège tendu de la conversation avec le premier adulte venu : "Que veux tu faire (plus tard) ?"

Un cadre sécurisé, protecteur, devrait être posé autour de cette question. 

Il devrait être interdit de la poser pour mieux détruire le projet de l'enfant qui grandit. 
- Pompier... ah, comme tous les enfants.
- Policer... ah, non quand même.
- Infirmière... mais c'est pas un métier de garçon !
Ou "tu veux pas plutôt être médecin ?"
- Médecin... il ne faut pas rêver, le concours est trop dur. 

Alors, "ingénieur", personne ne sait vraiment ce que c'est, mais ça pète, c'est rassurant. 

Ou "je vais faire les classes prépas" pour garder le maximum de portes ouvertes. Mais ce n'est pas un but dans la vie, ça de ne pas choisir. Une fois encore, si tu ne choisis pas, la vie choisira pour toi.

Tu te gardes "toutes les portes ouvertes" mais tu as éliminé : médecin, infirmier, pâtissier, ébéniste, avocats... 90% des professions en fait !

Ah, non, parce qu'après une école d'ingénieur on peut tout faire !

Mais c'est exactement l'inverse : une école d'ingénieur c'est tellement pourri comme "projet professionnel" et parfois comme "métier" qu'heureusement, après, il y en a qui décide de prendre leur vie professionnelle en main et qui sont capables de reprendre des études, de poursuivre des études, de recommencer à zéro ou de trouver des passerelles pour ne pas rester toute leur vie à "gérer des projets".

A décider quand on va commencer. A faire une réunion pour annoncer qu'on va commencer. A saisir dans microsoft project tous les jalons qu'il faudra tenir alors qu'ils ont été décidé "au pif" puis à suivre au fil de l'eau, le travail... des autres. 

Ouah, je suis "chef de projet" et je peux être chef de projet en "tout". D'ailleurs, je suis même chef de projet certifié, garanti, labellisé. PMP ou SAP. Si ça peut être un grand projet informatique complexe, c'est encore mieux, une fois installé dans l'entreprise, elle ne pourra plus travailler sans un consultant (ou 10 !) dédié(s) pour l'outil informatique de suivi de l'activité de l'entreprise...

Alors piloter un avion, créer des pâtisseries ou faire cuire du pain à partir de céréales qu'on a fait pousser, ça redonne du sens à tout un tas de professionnels qui avaient choisi de "faire des études longues", de "garder des portes ouvertes" ou de "faire des maths parce que les maths, c'est dur, donc c'est bien" (moi).

 




Gabriel Brabant




mardi 25 juin 2019

Préparer son entrée en classes prépas

Bonjour, 

Pour préparer votre entrée en classes prépas, il faut avoir à l'esprit : 
  1. Il n'y a qu'une seule manière d'apprendre, c'est la vôtre
  2. Ce ne sera pas possible de travailler tout le temps
  3. Pour être sûr de rester motivé, il vaut mieux
    1. Avoir choisi des matières qui vous passionnent
    2. Avoir choisi des classes prépas qui vous emmènent vers un métier qui vous passionne
    3. Prévoir de faire des pauses, garder une activité extra-scolaire dans la semaine
  4.  Pour garder un équilibre, c'est important de prévoir un moment dans la semaine ou le mois pour retrouver sa famille et ses amis

 Je vous souhaite le meilleur.

Gabriel

 

vendredi 21 juin 2019

Le choix des écoles

Bonjour, 

La fin du mois de juin arrive. Pour les 2e et 3e années, ce sont les oraux. 

Dans quelques semaines, il faudra choisir dans quel ordre mettre les écoles en fonction de ses vœux. 

Avez-vous eu le temps de réfléchir à votre orientation, à votre projet professionnel ?

Prendrez-vous simplement la meilleure école possible ? La plus prestigieuse ou la mieux classée, quels que soient ses spécialités ou son emplacement géographique ?

Je vous invite à vous pencher sur les spécialités de dernière année, les liens avec d'autres universités dans le monde ou d'autres écoles en France. 

Vous avez réussi, vous allez intégrer. C'est bien. Vous arrivez au bout des classes prépas et de cet investissement intense qu'on vous a demandé pour aller vers le métier d'ingénieur, ceux du management ou du commerce, l'école normale supérieure, Véto, Agro... 

Pour les filières littéraires, c'est peut-être aussi le moment de construire un projet d'études et projet professionnel sur une ou deux matières, après 2 à 3 ans d'un cursus généraliste, si l'aventure ne vous conduit pas vers Normale sup.

Je vous invite vraiment à prendre un temps pour réfléchir à vos envies à long terme, au métier que vous envisagez de faire : c'est quoi ingénieur ? quel métier choisir ? et dans quel secteur d'activité vous êtes prêt à l'exercer. 

Si vous vous posez plein de questions sur la suite, je vous invite à découvrir en quoi pourrait consister un coaching d'orientation et projet professionnel.

Si vous avez simplement besoin d'aide dans votre prise de décision, une séance unique de coaching peut vous aider : coaching d'aide à la prise de décision.

Pour plus de renseignement sur les modalités de mise en place d'un coaching, vous pouvez me joindre au 06 33 85 53 27.

Je vous souhaite que les oraux et que vos prises de décisions se passent pour le mieux.

Gabriel Brabant
Auteur et Coach Classes Prépas
06 33 85 53 27




samedi 4 mai 2019

Dernière ligne droite

Go go go !
 
Bonjour,

Tout n'est pas perdu si vous êtes en difficulté en prépa. 

Peut-être qu'il s'agit seulement de transformer cette quantité immense de travail que vous avez fournie depuis tous ces mois, par
  • une meilleure confiance en vous ?
  • une meilleure gestion du temps ?
  • une meilleure gestion des DS ?
  • un "déclic" pour répondre aux attentes de vos profs en DS ?
  • gérer le stress pour avoir toutes vos capacités intellectuelles lors des DS ?
  • réussir à mieux prendre la parole en colle ?
Parfois, il s'agit aussi : 
  • de mieux gérer votre temps
  • de mieux organiser votre travail 
  • de vous accorder des pauses pour vous ressourcer
  • de vous sentir mieux
C'est quoi votre difficulté à vous ? Parce que c'est de là que nous partirons pour trouver une solution et des actions concrètes pour avancer vers vos objectifs. 

Pour Kim, à qui je dédie cet article, c'était l'envie de trop bien faire et d'avoir passé l'année à chercher les méthodes de travail les plus optimales à tout moment. La peur de perdre son temps lui faisait passer plus de temps à chercher les meilleures méthodes, les astuces, ce qui pourrait lui faire gagner du temps... qu'à avancer, chaque jour sur l'apprentissage de son cours et la recherche des exercices. 

Oui, parce que si vous avez un doute : la recherche des exercices est indispensable. Si vous mettez "30 min recherche d'exos" dans votre planning tous les jours, et que ce n'était pas le cas jusque là, vous allez voir vos notes à l'écrit monter régulièrement. Vous essayez et vous me faites part de vos retours en commentaire ?

Ce qui est certain, c'est que j'ai créé ce blog pour proposer de débloquer les situations qui peuvent sembler trop compliquées, difficiles, inextricables. 

N'hésitez pas à me solliciter pour trouver la solution qui vous conviendra pour continuer d'avancer et transformer l'essai !

Bon travail !

Gabriel

mardi 23 avril 2019

Organisation du travail en vacances - révisions


 Bonjour, 

Pour compléter l'article d'hier sur les révisions, je vous propose de vous décrire l'outil avec lequel j'ai travaillé ce matin avec un étudiant que j'accompagne. 

État d'esprit

Pour mieux organiser le travail pendant une période de vacances, il faut commencer par comprendre que vous n'avez pas autant de temps que vous pensez. 

En effet, après les périodes de cours surchargées, nous nous sommes tous dit un jour en démarrant les vacances : 
"j'ai le temps"

Pire : ça peut faire plusieurs semaines que nous nous disons : 
"je reverrai ça aux prochaines vacances". 

En fait, les vacances passent très vite. Si nous prenons le rythme en nous disant "j'ai le temps", nous pouvons croire que nous allons "tout faire" et commencer par reprendre tranquillement un chapitre de maths pour le faire "à fond". 

Quand nous nous retrouvons trois jours plus tard à avoir fait la moitié d'un chapitre, le découragement guette, le programme de travail s'auto-détruit. 

Aller à l'essentiel

Notre temps est précieux. Les vacances vont passer vite. Il y a des travaux à rendre à la rentrée. Il y a des DS à préparer pour la rentrée...

L'outil proposé consiste en six étapes :
  1. Faire la liste de ce qu'il y a à faire
  2. Imaginer le temps que ça peut prendre
  3. Établir les priorités
  4. Définir les journées qui seront travaillées
  5. Définir les plages de travail dans la journée
  6. Répartir les tâches impératives sur les journées de travail disponibles

 

1. Faire la liste de ce qu'il y a à faire

Si c'est vraiment indispensable, faites d'abord la liste de tout ce que vous aimeriez avoir fait pour la rentrée. 

Si vous n'avez déjà plus l'illusion de pouvoir tout faire, concentrez-vous sur ce qu'il est indispensable de rendre à la rentrée et ce qui vous semble le plus important.
La liste des tâches

2. Imaginer le temps que chaque tâche peut prendre

Pour être dans le concret, vous pouvez allouer à chaque tâche un temps donné. 

Le temps que vous imaginez que ça peut prendre me convient bien. 

Pour l'apprentissage un cours ou la recherche d'un DM, ça peut également être le temps que l'on ne veut pas dépasser pour accorder aussi du temps à autre chose. Ci-dessous, je vous invite aussi à découper le travail en tranches horaires et y accorder des priorités différentes.

3. Établir les priorités

Ce qui doit être rendu à la rentrée est souvent ***. La préparation des DS prévus à la rentrée aussi. 
Enfin, il peut y avoir des chapitres dans certaines matières qu'il faut absolument avoir revu.

Dans les filières littéraires, vous pouvez vouloir avoir au moins lu les 50 premières pages d'un ouvrage au programme pendant les vacances. Elles seront ***, le 50 suivantes **. Avoir terminé le livre sera optionnel. 

Vous pouvez aussi couper la préparation d'un DM en tranches. Avoir cherché et rédigé les premières questions pendant une durée de 4h est ***, y passer encore 4 heures de plus... est moins indispensable.

Les priorités ***, **, *
Ce sera aussi l'occasion d'ajouter les tâches auxquelles vous n'aviez pas pensées mais qui vous semblent importantes.



4. Définir les journées qui seront travaillées

Vous êtes en vacances. Vous avez "15 jours" pour travailler. L'infini ! 

Les jours disponibles

Ah, non, en fait, parce que nous sommes déjà mardi donc il en reste 12. Il y a aussi un repas de famille samedi, un déplacement dimanche. Le dimanche suivant, ce sera le retour à l'internat ou dans votre chambre à côté du lycée...

Peut-être que vous voudrez prévoir que le dernier week-end est "off". Repos avant d'attaquer la rentrée. 

Pour les vacances, vous allez peut-être passer quelques jours au ski ou à la mer, chez des amis ou dans votre famille. 

Vous établissez le tableau des jours travaillés.

Les jours travaillés

Dans tous les cas, après avoir banalisés ceux qui ne seront de toutes façons pas travaillés, je vous invite à laisser blanc le dernier ou les deux derniers : ce seront vos bonus pour terminer ce qu'il y a à faire ou pour faire ce qui vous fait le plus plaisir si tout le reste est fait avant. 

5. Définir les plages de travail dans la journée

Chacun de vous a ses préférences pour travailler. Pour certains, ce sera mettre un réveil, démarrer tôt, se sentir mieux une fois la tâche accomplie.

Pour d'autres, c'est le soir qu'ils sont le plus efficace. Pour eux, nous avions trouvé une astuce avec une étudiante il y a quelques années : l'objectif de la journée du mardi était réalisé dans la soirée du lundi. Ainsi, au lieu d'avoir toute la journée l'inquiétude de ne pas faire le soir ce qui est prévu, elle avait la satisfaction d'être "en avance" sur le planning.

Pour l'étudiant de ce matin, nous avons convenu d'une plage de travail le matin de 2 à 3h, puis une deuxième le soir de 20h à 22h. Ainsi, ses après-midi sont libérées pour d'autres activités.

2 plages de travail matin et soir

3 plages de travail en début de journée

 

6. Répartir les tâches indispensables ou impératives dans les journées disponibles

Le principe de l'outil, proposé par Dan Low dans ses formations de gestion des priorités pour les salariés et les managers, consiste à allouer 1/3 du temps disponible dans la journée de travail aux tâches impératives. Ainsi, on sait à tout moment qu'on aura le temps de les réaliser, que l'on soit coincé dans une réunion ou interrompu par un collègue pour un moment.

Dans les choix que nous avons faits ce matin avec l'étudiant que j'accompagnais, nous avons porté notre attention sur l'essentiel avec deux séquences de travail par jour et une coupure de 4 jours. Il m'a donc semblé que nous étions déjà sur cette répartition d'1/3 du temps pour faire l'essentiel pour ses travaux de prépa. 

Prévision des tâches dans les plages de travail disponibles

C'est dans le cas où vous vous dites que vous allez travailler 8 heures par jour que je vous invite à ne prévoir de travaux indispensables ou impératifs pour ce jour-là qu'à hauteur de 3 heures. 

Plusieurs raisons à cela : 
  • Si vous avez prévu qu'une tâche va vous prendre 2h alors qu'elle nécessite 4h, si votre planning est rempli de tâches heure après heure pendant 12 jours, vous n'avez plus cette flexibilité. 
  • Si vous imaginez pouvoir travailler efficacement 8h par jour vous allez planifier beaucoup trop de choses, peut-être secondaires, alors que vous n'aurez peut-être pas le temps de faire ce qui est réellement important parce que c'est à rendre à la rentrée.
  • Si vous vous découragez en chemin ce que vous pensiez être 96 heures disponibles peut se réduire dramatiquement. 
  • Si vous avez effectivement 3h de travail indispensable par jour, vous n'avez plus de raison de vous décourager
  • Si vous ne faites que ces 3h de tâches prioritaires, vous aurez la satisfaction d'avoir fait l'essentiel pour la rentrée
  • C'est par cette sérénité et cette satisfaction que vous allez faire beaucoup plus, en ajoutant toutes les tâches secondaires que vous avez envie de traiter à ce moment-là dans une énergie positive. 
J'espère que cet outil pourra vous aider à planifier votre travail le mieux possible pour atteindre vos objectifs de révision pour la rentrée. 

Si vous êtes bloqué·e, démotivé·e ou que vous ne vous sentez pas efficace, plutôt que de perdre ces 12 jours que vous pouvez utiliser à votre profit, je vous propose une séance de coaching. 

En une heure environ, je vous donne toutes les clés pour vous remettre au travail. 

Vous pouvez me joindre directement au 06 33 85 53 27. 

Gabriel Brabant








lundi 22 avril 2019

Révisions avril 2019


Bonjour, 

Que ce soit pour préparer les concours dans quelques jours ou pour réussir votre dernier trimestre jusqu'au passage en deuxième année, je vous propose des coachings et des révisions. 

Coaching révisions avril 2019

Si vous vous sentez bloqué·e dans vos révisions ou pas aussi efficace que vous pourriez l'être, nous pouvons débloquer la situation en 1h par skype, whatsapp, facetime ou par téléphone. C'est une période très précieuse dans votre vie d'étudiante·e des classes prépas et vous ne voulez pas perdre plusieurs heures ou plusieurs jours à cause du stress. 

Nous pouvons faire le point sur ce qui vous arrive et débloquer la situation. Si vous avez besoin de motivation, nous pouvons aussi faire des points rapides et réguliers pour vous donner la bonne dynamique, comme un coach sportif pour un athlète de haut niveau. 

Si vous vous inquiétez exagérément pour les concours et votre avenir, nous pouvons aussi faire le point pour vous permettre de prendre du recul, d'identifier des "plans B" si c'est utile pour réduire le stress et vous permettre d'aller passer vos concours dans de meilleures conditions. 

Les révisions des vacances de Pâques, pour moi, en sup, ça a été un grand moment de solitude passé dans mon lit dans les bouquins de thermodynamique. Ca a aussi été le moment de revoir tout le programme de maths pour un DS "compte double" où j'ai cartonné, gagné 20 places dans le classement à ce devoir et obtenu, à l'arrache, la classe "étoile". Pas toujours l'idéal, comme j'ai pu le décrire dans d'autres articles, mais c'était l'objectif que je m'étais fixé et j'étais bien content de l'atteindre. 

Et vous, quels sont vos enjeux pour ces quelques semaines : 
  • les concours dans quelques jours ?
  • le passage en classe étoile ?
  • le passe en deuxième année ?
  • décider si vous continuez l'année prochaine ou si vous allez faire autre chose ?
  • enfin vous penchez sur les programmes des écoles pour choisir une orientation/ des préférences d'écoles pour établir votre liste de voeux dans quelques mois
  • préparer votre entrée en prépa dans 5 mois ?

Séjours révisions avril 2019

Si vous cherchez un lieu pour aller réviser au calme ou avec quelques amis, voici une proposition complète : hébergement, repas, coaching, séances de travail.

Je peux vous accueillir dans un cadre parfait pour une semaine de révisions dès la semaine prochaine. Le camping du village où je suis installé depuis 3 ans, Bagnols (63810) dans le Puy de Dôme propose des chalets tout confort pour jusqu'à 6 personnes 

Ces chalets sont prévus pour des familles jusqu'à 6 personnes, mais il y a en fait 3 pièces et 4 lits distincts. Je vous suggère de prévoir d'être maximum 4. 

Le budget hébergement est de 49 euros par nuit. Pour une semaine de travail du lundi 29/04 au vendredi 3/05, le budget est de 196 euros à répartir sur l'ensemble des étudiant·e·s qui veulent venir réviser (+ 1 euros/adulte/nuit de taxe de séjour).

L'arrêt d'autocar TER le plus proche s'appelle "Tauves" et je peux venir vous y chercher. On y accède depuis la gare routière de Clermont-Ferrand par l'autocar SCNF en direction de Mauriac. La durée du trajet est 1h15. 

Pendant ces quatre jours de révisions, je vous propose : 
- un coaching d'1h30 dans la journée : organisation du travail, gestion des priorités, gestion du stress, préparation des concours ou des DS
- des séances de travail dans les matières que vous voulez
- les repas peuvent être pris au restaurant ou les plats "traiteur" de l'artisan boucher juste à côté. 

Pour vous ressourcer entre les séances de travail, des petites randonnées partent dans toutes les directions autour du village, nous sommes au pied du Massif du Sancy.

En ce qui me concerne, en 5/2, je suis parti 

  • en février : réviser 10 jours en Tunisie chez mon binôme Mehdi
  • en avril : réviser 8 jours dans un carmel près d'Orléans avec ma sœur en khâgne et des étudiant·e·s en médecine
Ces rythmes et lieux dédiés aux révisions, dans un environnement où nous sommes tous dans la même dynamique, sont très porteurs.

  • Avez-vous déjà testé les révisions à plusieurs ?
  • Travaillez-vous déjà en binôme ou trinôme les week-ends ?
  • Cherchez-vous des solutions pour éviter de vous décourager ou de vous retrouvez à avoir passé trop de temps devant votre ordi, des séries ou des jeux ?

Trop de stress

Comme je le disais en début d'article, si vous sentez que le stress est trop grand est qu'il ne vous permet pas de travailler dans les meilleures conditions, vous pouvez trouver de l'aide et des solutions.

Si vous culpabilisez parce que vous n'avez pas assez travailler et que ça vous empêche de vous y mettre aujourd'hui, je vous propose de couper la culpabilité pour enfin vous y mettre et être satisfait·e à la fin de la semaine !

N'hésitez pas à me faire part des autres enjeux que vous rencontrez et que vous voulez voir traités dans ces lignes.


Webinair / Conférence en ligne 

Mardi 23 avril à 18h et jeudi 25 avril à 20h, je vous propose des webinairs / conférences en ligne pour poser toutes vos questions sans avoir à demander de séance de coaching individuelle. Pensez à vous inscrire par mail à gabrielbrabant (arobase) yahoo . fr et je vous enverrai une invitation à la réunion "Zoom" par mail.



vendredi 12 avril 2019

Pourquoi tant de souffrance ?



Souvent, quand j'aborde le thème de la souffrance en prépa, on me dit que je noircis le tableau. 

L'enjeu n'est pas de noircir le tableau mais de proposer qu'on arrête de passer à côté d'une réalité pour un trop grand nombre d'étudiants et d'étudiantes sous couvert de valoriser l'institution et ce qu'elle apporte par ailleurs. 

Pour chaque élève qui se retrouve dans cette situation, la souffrance en prépa est d'abord :
- une nouveauté
- individuelle
- difficile à partager
- inattendue

 

La souffrance en prépa est une nouveauté

En effet, si chaque année des étudiants souffrent en prépa, c'est pourtant une expérience nouvelle pour chaque étudiant(e) qui rencontre cette situation. L'année précédente, tout allait bien. En tout cas, tout allait suffisamment bien pour envisager de demander les classes prépas et de les intégrer. 

La souffrance en prépa est une souffrance individuelle

Chaque élève qui souffre en prépa a l'impression d'être le seul / la seule à souffrir. Par construction-même de la prépa, les élèves font de leur mieux pour monter qu'ils y arrivent, qu'ils comprennent, que tout va bien. Celui qui commence à se poser des questions ou à se demander ce qu'il fait là n'osera dans un premier temps même pas l'exprimer.

 

La souffrance en prépa est difficile à exprimer ou à partager

S'il lui prenait l'envie de partager ce ressenti, il rencontrerait : 
  • soit de l'incompréhension de la part de gens qui ne voient pas de quoi il parle : "bien sûr, c'est dur, il faut travailler, mais le jeu en vaut la chandelle"
  • soit du déni de son entourage, ne mesurant pas ce qu'il est en train de vivre : "bien sûr, c'est dur, mais ne t'inquiète pas, tu vas y arriver". 

La souffrance en prépa est inattendue

Tout le monde sait qu'il y a de la souffrance en prépa, mais une chose est sûre, chaque élève se lance dans les classes prépas dans l'idée de les réussir. Au moment où la souffrance survient, c'est complètement inattendu. 
On peut se dire que l'élève peut s'attendre à ce qu'il y ait des mauvaises notes en prépas. Mais depuis 15 ans de scolarité, les mauvaises notes, c'est pour les autres : les mauvais élèves. 
Personne ne démarre les classes prépas en s'imaginant que l'année suivante, il/elle peut se retrouver avec des 3,5/20 en maths et 42e de la classe sur 45. 

Personne. 

Pourtant c'est le lot de nombreux élèves chaque année, dans chaque classe. 

Pour vous donner une idée, moi, 9,5/20 et 16e de la classe, ça me suffisait à me remettre en question. 
L'année suivante, en PSI*, 3,5/20 et 40e de la classe, ce n'était plus de la remise en question, j'avais basculé en mode "survie". 


La souffrance n'aide pas à réussir

Dans une culture de l'effort, on pourrait penser que cette souffrance et les efforts que l'on fait pour y arriver malgré les difficultés vont permettre de réussir. 

En fait, pas toujours. 

Ma croyance à moi, depuis 15 ans, c'est qu'il faut se sentir le mieux possible pour être le plus performant. 

Un étudiant ou une étudiante qui se met à souffrir en prépa va être moins performant(e). Il suffit ensuite qu'il/elle se sente obligé(e) de travailler plus tard, de dormir moins, pour mieux réussir et le cercle vicieux se met en place. 

Un étudiant ou une étudiante fatigué(e) est moins performant(e). 
Son attention. 
Sa concentration. 
Ses capacités de mémorisation. 
peuvent baisser. 

Il lui faudra ensuite plus de temps pour travailler les cours pendant lesquels il/elle aura été moins attentif(ve).

Un étudiant ou une étudiante qui se met à se poser des questions va peut-être mettre plus de temps à se mettre au travail en rentrant chez lui ou chez elle le soir. 

Ce temps perdu ne sera pas mis à profit pour apprendre les cours ou travailler les exercices. 
Ce temps perdu sera peut-être l'occasion de se mettre à culpabiliser. 

Le temps passé à culpabiliser sera également perdu pour les travaux à réaliser. 

Quand le découragement et la culpabilité se mettent en place, c'est toujours plus de difficultés à se mettre au travail, toujours plus de culpabilité de ne pas l'avoir fait, moins de temps pour travailler efficacement, le risque que les résultats s'en ressentent à la prochaine colle ou au prochain DS. 

Puis le phénomène s'amplifie. 

Si on n'est pas sûr d'être à sa place, des résultats qui baissent ne font que confirmer les craintes que l'on était en train de formuler. 

Je crois donc que la souffrance, les doutes, l'inquiétude vis-à-vis de l'avenir ne sont pas de bons moteurs en prépa. 

Au contraire, il me semble qu'il faut être très vigilant à prendre soin de soi. 
  • Prendre soin de son besoin de faire des pauses
  • Prendre soin de son besoin de voir des amis ou la famille
  • Prendre soin de son besoin de sommeil
Quels sont vos autres besoins ?
Avez-vous besoin de continuer les sports qui vous plaisent et vous détendent ?
Avez-vous besoin de continuer de pratiquer un instrument de musique ?

Moi, je me suis senti mieux quand j'ai remis du sport dans ma semaine de prépa.
Je me suis senti mieux quand j'ai pu aller courir toutes les fois où le stress montait trop.
Je me suis senti mieux quand je suis sorti de ce contexte où j'étais systématiquement dans les 10 derniers... (il a fallu pour cela attendre le passage en 5/2).

Ces jours-ci, j'ai été interpellé par un parent d'élève qui ne comprend pas que son fils ne soit pas un compétiteur. J'espère avoir l'occasion de reprendre la conversation avec son fils et lui prochainement.
  • Si vous n'êtes pas un compétiteur / une compétitrice
  • Si vous n'avez aucune envie "d'être le premier"
  • Si vous n'avez aucune envie de travailler tout le temps
  • Si vous n'avez pas d'ambition particulière à faire une école hyper prestigieuse
=> Soit ça vous permet de faire les classes prépas "avec du recul" et du mieux que vous pouvez, mais sans stress -> à condition quand même de ne pas aller à Louis-le-Grand ou Henri IV où on ne vous laissera pas faire.

=> Soit vous avez toutes les clés en main pour savoir que la prépa, "ce n'est pas pour vous" et que de très nombreuses autres voies existent pour vous mener là où vous le voulez !


jeudi 11 avril 2019

Coaching et soutien psychologique en prépa



Bonjour, 

Pendant des années, je ne voulais pas trop déranger et je ne voulais pas non avoir l'air d'avoir quelque chose à vendre. 

Pourtant, pendant ces mêmes années, j'essayais de rendre mes séances de coaching attrayantes pour avoir des étudiants à coacher, autrement dit, des clients. 
 
Ces derniers jours, j'ai parcouru facebook pour voir ce qui existait et me rendre plus visible. J'ai aussi découvert des chaînes youtube avec de nombreuses vues sur le thème des classes prépas, comme Loucaspatial et sa prépa mpsi.

Sur le thème des classes prépas et des conseils, on trouve aussi des pages très organisées comme Major-Prépa pour les prépa ECS et ECE. 

Sur facebook, on trouve également des groupes pour échanger sur les sujets de maths, partager des annales de concours, comme groupe Matheux.

Ces différentes approches m'ont fait prendre conscience que mon enjeu, à moi, n'est pas de fournir tout un ensemble de conseils pour les différentes périodes en prépa - et je n'ai jamais réussi à les organiser comme ils le font sur Major Prépa. 

Ce n'est pas non plus de suivre toutes les actualités des concours, des sujets, des barres d'admissibilité ou des dates d'oraux. 

Mon seul enjeu, à moi, c'est de témoigner que 
C'est possible de souffrir en prépa. 
Ce n'est pas normal ou obligatoire. 
Il est possible de trouver de l'aide ou de tout simplement quitter les classes prépas pour aller faire autre chose. 

Dans un premier temps, je n'osais pas trop dire que l'on pouvait arrêter les classes prépas, de peur que les gens qui lisent le blog ou qui me demandent des coachings soient influencés. Ce que j'ai compris depuis, c'est qu'assez peu d'étudiants ont besoin d'un coach pour arrêter. Ça peut se faire la première semaine, au bout d'un mois ou à la rentrée de janvier mais il y a rarement besoin d'aide pour arrêter. 

De fait, du coup, la plupart des étudiants que j'accompagne sont à la recherche de solutions pour continuer. Continuer, mais dans de meilleures conditions. 

Travailler beaucoup, travailler tout le temps, d'accord, mais à condition que les résultats suivent.
Travailler beaucoup, se forcer à s'y mettre les jours où ils n'en ont pas envie, mais à condition de croire encore qu'ils peuvent y arriver.
Travailler beaucoup, travailler tout le temps, mais à condition de prendre du recul sur les notes ou les critiques des profs pour pouvoir continuer en gardant confiance en soi et en ses capacités à réussir. 

Continuer les classes prépas après des premières semaines douloureuses, ça peut aussi consister à revoir ses rêves et des objectifs d'école à la baisse. 

Est-ce que ça vaut encore la peine de faire maths sup si je ne peux pas avoir de classe étoile l'année prochaine ?
Est-ce qu'en classe "sans étoile" je pourrai quand même présenter Supaéro dont je rêve ?
Est-ce que si je ne suis pas sûr(e) d'avoir Supaéro, ça vaut encore la peine de faire tous ces sacrifices ?
 (Questionnement issu d'une élève du Lycée Saint Louis il y quelques années)


Nous sommes 10 ans plus tard et je peux peut-être l'écrire ici. Mon accompagnement, sous couvert de coaching, est bien une aide psychologique par l'écoute, la bienveillance, la recherche et la construction de solutions concrètes à mettre en place. 

Mais surtout, c'est une manière de rebrancher l'étudiant sur 
  • ce qu'il veut vraiment
  • ce qui est important pour lui
  • ce qui le motive
  • ce qui a du sens
  • ce qui lui plait
  • sa manière à lui de travailler et de réussir, quelle que soit la pression externe.
C'est aussi une manière de débrancher : 
  • du discours interne de dévalorisation qui s'est peut-être mis en place
  • de la pression externe
  • de l'impression de devoir faire "comme les autres"
  • de la croyance qu'il faut travailler "tout le temps". 
Mon enjeu, désormais, n'est plus d'avoir quelque chose à vendre, mais bien que les étudiants concernés par ces enjeux, et leurs parents, puissent me trouver plus facilement. 

Mon enjeu n'est pas de savoir si ma séance est plus accessible à 60 euros qu'à 150, mais bien de pouvoir proposer ces séances à ceux qui en ont besoin et qui n'avancent plus parce qu'ils sont bloqués dans leurs difficultés. 


mercredi 3 avril 2019

Un accompagnement au coeur de la prépa


Le temps, ressource la plus précieuse des élèves de prépa

La plus grande peur des élèves des classes prépas, c'est de perdre leur temps. On leur propose des séances de sophrologie, des stages, des cours particuliers, du coaching. 

Est-ce que ça va leur apporter quelque chose ou vont-ils simplement perdre leur temps ?

Submergés par les offres diverses, nous sommes les premiers à nous méfier, nous demander ce qui se cache derrière. 

articles et témoignages créent la confiance

Pendant toutes ces années, ce sont mes articles qui ont permis que certains élèves et leurs parents me fassent confiance pour les accompagner. 

Je les en remercie. 

Aujourd'hui, je fête les 10 ans d'activité de Coaching Classes Prépas et je me faisais la réflexion qu'il n'y a pas véritablement d'échecs. Certes, tous les élèves accompagnés ne font pas HEC ou Polytechnique, mais à partir de la situation vécue, nous trouvons les meilleures actions à mettre en place pour améliorer les choses. 

Je travaille particulièrement sur les émotions et le besoin de prendre du recul, de retrouver confiance en soi, de développer sa motivation. 

Les outils sont ceux du coaching professionnel. Ma spécificité c'est un questionnement qui apaise les émotions comme l'anxiété ou le stress. Ce questionnement itératif me permet aussi de faire émerger des solutions, de se rebrancher sur ce qui marche, sur ce en quoi on croit. 

Une élève m'écrivait aujourd'hui : 

Grâce à vos conseils j’arrive à appréhender la prépa différemment et surtout à rester optimiste au regard de mes capacités à progresser.

C'est donc un état d'esprit sur lequel nous travaillons. Nous discutons de situations, de méthodes, d'organisation et d'outils tout à fait concrets mais c'est le fond du problème que nous traitons. 

Retrouver confiance en soi. Oser y croire. Y croire et agir. 

Je crois qu'un des premiers enjeux cachés de la prépa, c'est la frustration : on a l'impression de ne jamais travailler assez, de ne jamais en faire assez, de ne jamais avoir véritablement terminé quelque chose. Et si c'était le cas, il y en a dix autres qui nous attendent. 

Travailler sur les émotions, sans vraiment le dire, c'est réguler le stress, l'anxiété. Autant le pic de stress lié à une colle ou un DS que ce stress permanent, cette tension que ressentent en permanence les élèves. 

Une montagne infranchissable ?

Il peut arriver que les classes prépas et les concours deviennent aux yeux de l'élève une montagne infranchissable. J'aime imaginer que je commence par couper la montagne en deux avant de tailler avec eux les premières marches. 

Ils voient mieux l'horizon. Ils voient mieux où ils veulent aller. Ils arrêtent de "s'en faire toute une montagne" justement. Et surtout, ils font les premiers pas et peuvent constater que ça redevient possible. Le chemin se trace au fur et à mesure. L'essentiel est fait. Le reste est secondaire. 

Dans ce travail de remise en perspective des objectifs, nous faisons un tour du côté de l'orientation, du projet professionnel, du métier ou des secteurs d'activité envisagés. Je leur parle des passerelles. Je leur parle des différentes manières d'arriver là où ils veulent aller. 

Rassurés sur toutes les options possibles pour y arriver, ils peuvent se remettre dans leur travail quotidien sans s'inquiéter autant de "ne pas y arriver". 

Enfin, c'est la démarche qui consiste à voir les colles et les DS comme des outils à LEUR service et pas seulement des évaluations qui leur permet de remettre les choses en perspective et de réduire le stress. 

Une écoute attentive complètement dédiée. 
Un questionnement précis. 
Des solutions qui se construisent. 
Des actions très concrètes proposées. 
Essayer et voir que ça marche. 

Le cercle vertueux se met en place et porte ses fruits. 

Et vous, vous auriez envie d'essayer ?

Bonne journée, 

Gabriel