lundi 13 mai 2024

Préparation concours / examen / partiels / bac


 

Bonjour, 

Et si nous préparions vos examens et vos concours ensemble ?


L'idée n'est pas de vous proposer des cours particuliers classiques mais de travailler sur : 

- vos méthodes d'apprentissage du cours et de recherche des exercices

- préparer votre planning de révisions et de travail à partir de : 

  • la liste des connaissances attendues pour l'examen 
  • le temps estimé de travail sur chaque chapitre
  • l'organisation de vos journées de révision
    • structuration de la journée
    • alternances des matières, chapitres, révisions de cours et recherches d'exercices
  • préparation et recherche d'annales des examens ou des concours

 

Ensuite, nous pouvons travailler sur des stratégies qui pourront se révéler fructueuses pour la réussite de votre préparation et de vos révisions : 

- trouver un(e) ami(e) pour réviser ensemble

- s'interroger l'un(e) l'autre pour vérifier les connaissances et dynamiser les apprentissages. 

- s'expliquer les notions complexes ou trouver une ressource externe pour vous expliquer les points de blocage. 

 

Enfin, je peux vous donner toutes les clés d'une bonne gestion des épreuves : 

  • gestion du temps de l'épreuve
  • gestion des émotions et du stress
  • que faire en cas de "panique" lors d'une épreuve
  • comment gérer la pression d'une épreuve "orale" en face de l'examinateur 

 

Dans tous les cas, ne restez pas avec vos difficultés et votre stress : il est possible de trouver des solutions en 1h pour vous permettre de vous y mettre, de savoir par quoi commencer et s'assurer que ça va être efficace et utile. 

Pour me joindre pour un entretien préalable ou un "premier cours" gratuit, vous pouvez m'appeler directement au 06 33 85 53 27 et me laisser un message en m'indiquant quand je peux vous rappeler. 

Bon courage !

Gabriel BRABANT
 

jeudi 2 mai 2024

Comment - mieux - apprendre ?

Bonjour, 

 

Avec une étudiante de 5e année de médecine, la question que nous nous posons est simple : comment mieux apprendre ?

 

Je crois que nous en sommes tous passés par là, à un moment où à un autre de notre parcours d'études. 

 

Que ce soient les parents qui se posent la question pour leur enfant à l'école primaire, leur ado "qui ne bosse pas" au collège ou les élèves qui entament leurs études supérieures, il me semble que plusieurs sujets s'entre-mêlent...

 

La première réponse que je voudrais évoquer, c'est celle qui consiste à se mettre au travail. De plus en plus, il semble que tout doit être facile, immédiat, à portée de clic. Ca nous concerne aussi, les parents, les quarantenaires, les cinquantenaires, même si nous avons connu autre chose auparavant. 


La logique du "tout, tout de suite", ce ne sont pas que nos enfants. Mais c'est comme si eux, n'avaient pas connu autre chose. 

 

Côté apprentissages, les nouveaux coachings demandés consisteraient à mettre au travail des adulescents de 18 ans - plus vraiment ado, mais pas encore adultes - alors qu'ils se sont gavés d'écrans depuis plus de 10 ans. 

 

Ils sont inscrits dans une école d'ingénieur ou d'informatique mais ils ne voient pas la nécessité ou la pertinence de se mettre au travail. De lâcher leurs écrans. De tenter de se concentrer. 

 

Pour moi, c'est nouveau parce que les articles de mon blog m'amènent une clientèle tout à fait différente depuis 15 ans : des élèves qui travaillent "trop" et qui n'obtiennent pas les résultats attendus au regard des efforts soutenus et de la quantité de travail fournie. 


Avec ceux-là, la proposition c'est de revoir la quantité de travail, les méthodes et l'organisation pour "travailler moins, mais travailler mieux". Efficacité, gestion du temps et des priorités, gérer ses points forts et ses points faibles. Faire des pauses ressourçantes pour pouvoir s'y remettre. Alterner les matières sur des séances plus courtes et plus dynamiques. Avoir conscience du fonctionnement du cerveau et des mécanismes de la mémoire pour privilégier ce que va assurer la mémoire à long terme plutôt que le résultat à court terme...


Mais s'il était désormais question de "se mettre au travail"?

S'il était désormais question de se rendre compte qu'on ne devient pas pilote en se contentant d'en parler sur les réseaux avec ses potes en regardant des vidéos youtube ?

S'il était désormais possible de constater que 4h par jour d'écrans "récréatifs" (pour citer Desmurget) ça détruit les capacités de concentration et de travail de nos enfants ? Alors quand ils sont dessus toute la journée ?


Et d'en tirer les leçons ? Pour nous-mêmes et pour nos enfants ?


En ce qui me concerne, il me semble que les étapes sont simples. 

 

D'abord, il faut se mettre au travail

Pour cela, il faut savoir pourquoi on se met au travail. Pourquoi on apprend ce qu'on a à apprendre. Pourquoi ça vaut la peine, en quoi c'est intéressant. 

Ce n'est pas si évident, puisque tout est imposé au départ : au lieu des apprentissages autonomes et de l'apprentissage conduit par les intérêts de l'enfant, ça fait souvent 10 ans que l'enfant est simplement soumis - ou en rejet - des exigences que l'adulte, le professeur ou le système ont décidées pour lui. 

Globalement, l'élève qui arrive jusqu'en prépa y avait jusque là trouvé son compte : par intérêt personnel, pour faire plaisir à ses parents ou ses enseignants, parce qu'il ne se pose pas la question, parce que ça lui va bien ou parce qu'il faut bien. 

Mais en prépa, tout s'accélère : le rythme, les quantités de connaissances à apprendre et maîtriser, le niveau d'abstraction requis...

Alors est-ce que j'arrive toujours à me mettre au travail après 7 heures de cours d'une intensité rarement rencontrée ?

Est-ce que j'arrive toujours à me mettre au travail si en faisant de mon mieux depuis 3 mois, j'ai 4,5/20 pour la première fois de ma vie et que je suis 35e de ma classe après avoir eu 20 en maths au bac seulement quelques mois avant ?


Méthode de travail

Depuis des années, mon travail consiste à proposer aux élèves de revenir aux méthodes de travail qui marchaient pour eux pendant toutes les années qui précédaient et qui les avaient conduit jusqu'aux classes prépas.

Mais désormais, je dois me rendre à l'évidence, certains sont arrivés jusqu'au bac vraiment "sans travailler". 


Jusque-là, pour les élèves brillants, je traduisais les propos des parents par "vous voulez dire qu'ils ne travaillaient pas, en dehors des 35 heures qu'ils passent en classe chaque semaine". C'est-à-dire qu'ils étaient suffisamment performants pour se contenter de leur travail en classe pour restituer ce qui était attendu au devoir suivant. 


Mais ce n'est plus le cas. Désormais, il semble véritablement possible de faire une scolarité complète en en "foutant pas une". 


Alors on peut choisir les classes prépas parce qu'on pense que l'élève "en a sous le pied". 

Mais la véritable question qui se pose serait plutôt : qu'est-ce qui va être différent l'année prochaine pour qu'il s'y mette ?


Et là, on a une double difficulté : 

- l'élève ne travaille pas

- s'il se mettait enfin au travail, il ne sait pas comment s'y prendre  !



Pour revenir à ce que j'évoquais en début d'article, l'étudiante que j'accompagne ressent qu'elle manque de confiance en elle et "ne sait pas apprendre". 


Alors j'échange avec elle : "Vous avez quand même réussi là où de nombreux élèves échouent ?"

"Oui, mais j'apprenais tout par cœur et désormais, ce n'est plus possible, on a 20 000 pages de cours à apprendre."


Alors nous explorons ce qui se passe pour elle. 

Elle a fait appel à un "coach mémoire" : il lui a donné un mode d'emploi très précis, qu'elle n'arrive pas à suivre. 

Alors je reviens à mes méthodes à moi : revenir à ses méthodes à elle. Ce qui a marché. Ce qui lui convenait. Ce qui lui a permis de réussir là où les autres ont échoué. 


Et effectivement, régulièrement, nous arrivons au constat que se comparer aux autres, ça nous amène souvent à douter de nous. Sinon, nous ne serions pas dans le doute, dans les inquiétudes, dans les interrogations, dans la remise en cause de nos compétences et de nos capacités à réussir. 


Mais tout cela est en nous et pas à l'extérieur : apprendre, comprendre, chercher à tisser des liens, appliquer au mieux à travers des exercices, des cas pratiques, des TP... 

S'intéresser véritablement au sujet. 

Chercher d'autres axes d'explications. 

Se contenter de comprendre 50% ou 80% avant d'y revenir plus tard. 

Ne pas hésiter à s'auto-interroger rapidement pour voir ce qui est su et ce qui reste à apprendre. 

Le faire à plusieurs, avec des amis.
Le faire seul, dans la tranquillité d'un bureau ou de sa chambre, quand on en a besoin. 

Y revenir souvent. 


Les élèves, je leur dis souvent :  pour les formules de physique, pour les verbes irréguliers d'anglais, est-ce que vous avez un formulaire à trois endroits dans votre appartement : sur votre table de nuit, là où vous vous lavez les dents et sur la table du petit-déj, par exemple ?

Ainsi, vous les voyez au moins trois fois par jour. 


Pour progresser en langue, c'est la même chose : est-ce que vous avez des magasines en anglais, en allemand ou en espagnol, sur votre table de nuit, pour lire un article chaque soir ? Ca fait désuet puisque désormais nous sommes tous sur nos portable, mais je pense que ça continue d'être pertinent. 


Et vous, comment apprenez vous - mieux ?

Avez-vous tenté de changer de méthode de travail pour finalement revenir à ce qui marche pour vous ? 

Avez-vous tenté de vous coucher à 1h du matin tous les jours "pour travailler plus" avant de vous rendre compte que c'était contre-productif ?


N'hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires, cet espace "blog" est là pour vous !


Bonne journée, 

Gabriel


Photo de Kelly Sikkema sur Unsplash

 


mercredi 1 mai 2024

Confiance en soi, motivation, réussite...

Bonjour, 

 

Je réfléchissais à proposer des cours de maths autour de chez moi pour les élèves qui peuvent en avoir besoin. 

 

Finalement, je vais le préciser ici, si mes séances de coaching apportent autre chose que simplement des cours de maths, c'est que j'arrive à reconstruire avec mes élèves leur confiance en eux, leur motivation pour les conduire à la réussite. 

 

Pour les élèves des classes prépas et les situations difficiles que j'arrive à résoudre, j'essaie de donner de la valeur et de pouvoir vivre, avec ma famille, du fruit de mon travail. 

 

Ce n'est pas spécialement facile avec les difficultés à être à son compte sur une activité "intellectuelle", en particulier en France. 

 

La plupart des professionnels à qui nous faisons appel au quotidien sont soit 

  • pris en charge par la collectivité : médecins, pharmaciens, séances de kiné, hospitalisation et même cures thermales...
  • obligatoires : assurance auto, assurance voiture, mutuelle d'entreprise...
  • indispensables : nourriture ou habillement
  • "gratuits" ou présentés comme tel pour nos usages quotidiens : l'école publique, le collège, le lycée, l'université... 
  •  

Mais il me semble que la valeur que nous pouvons donner à notre maraîcher qui produit les légumes bio à deux pas de chez nous, à notre artisan "qui n'est pas RGE et qui ne passe pas son temps à répondre aux critères des administrations pour obtenir les subventions" ou à un professionnel comme un ostéopathe, un homéopathe, un médecin alternatif en médecin chinoise ou simplement un "coach" en qui on peut avoir confiance reflète les choix que nous faisons. 

 

Alors on peut me trouver sur "superprof" mais je n'ai pas été chercher 300 avis "*****" comme il faut le faire désormais pour avoir ensuite le droit de leur verser une commission sur mes coachings après vous avoir demandé des frais d'inscriptions pour obtenir mes coordonnées...

 

Je vous propose de réfléchir à tout ce qui peut vous aider pour les 2 mois qui viennent : préparer au mieux les oraux des concours, mieux terminer votre année ou même préparer un bac, un brevet ou des entretiens d'embauche pour des stages ou un emploi. 

 

N'hésitez pas à me contacter pour en savoir plus sur ce que je peux faire pour vous et à quel tarifs...

 

Bonne dernière ligne droite pour cette année ! 

 

Bonne fête du non-travail !

 


 

mercredi 3 avril 2024

Coaching en groupe en ligne - les lundis soir - 19h


 

 

Bonjour,

J'ai le plaisir de vous proposer de rejoindre le groupe de coaching que j'anime les lundis soir de 19h à 20h15 environ.

La première participation est sans engagement

Ensuite, je demanderai à ceux qui souhaitent rejoindre le groupe d'être les plus assidus possibles pour construire et bénéficier de la dynamique de groupe.

La dynamique de coaching de groupe est très précieuse

  • les problématiques rencontrées se font échos les unes les autres
  • les stratégies proposées par le groupe peuvent être plus nombreuses que les seules inspirations ou intuitions du Coach
  • le soutien mutuel peut se poursuivre au-delà des séances programmées par le Coach
  • les coachés peuvent reconnaître comme plus "valables" les solutions issues de la réflexion collective et des autres élèves que de l'adulte
  • l'effet de groupe résout de fait le sentiment de solitude et l'impression d'être seul(e) à vivre des difficultés en prépas. (Les élèves en difficulté partagent souvent que les autres élèves ont l'air tellement sûrs d'eux, d'avoir des facilités, de ne pas travailler tant que ça... et qu'ils n'osent donc pas parler avec eux des difficultés qu'ils rencontrent)
     

Nous reprenons le travail avec un nouveau groupe et quelques anciens participants le lundi 8 avril 2024

Que vous démarriez vos vacances ou que vous soyez sur le point d'être en vacances, il me semble que c'est une bonne opportunité pour prendre des mesures et passer à l'action vers la résolution des difficultés que vous rencontrez. 

-> Pour ceux qui ont besoin de garder courage pour aller jusqu'au bout de l'année

-> Pour ceux qui ont besoin de donner un coup de collier pour assurer leur passage dans la classe supérieure ou en classe "étoile"

-> Pour ceux qui n'ont pas trouvé leur rythme au cours de l'année et pour qui c'est important de pouvoir travailler plus en vue de la khâgne, la spé ou de la 2e année d'ECG, BCPST...

-> Pour ceux qui sont en difficulté depuis des mois sans réussir à organiser leur travail : apprentissage du cours, recherche des exercices, préparation des colles et des DS...

-> Pour ceux qui ne se sentent pas à leur place en classes prépas mais qui s'accrochent parce qu'ils veulent réussir à aller au bout.

-> Pour les élèves "HPI", "Surdoués", "hypersensibles", ou "avec un cerveau global" qui "ne se sentent pas très doués" en prépa et qui ont besoin des clés de leur fonctionnement et de mieux comprendre comment répondre aux attentes des classes prépas. 

-> Pour ceux qui ont besoin d'outils pratiques de gestion du stress.

-> Pour ceux qui ont besoin de mieux gérer leur temps et leurs priorités

 

Si vous souhaitez nous rejoindre, vous pouvez me contacter par mail à gabrielbrabant (arobase) yahoo . fr avec vos coordonnées et je vous écrirai pour vous donner toutes les précisions.


Séances de coaching individuel

Pour ceux qui ne souhaitent pas rejoindre un groupe, je suis à nouveau en mesure de proposer le dispositif d'accompagnement individuel que j'ai proposé depuis des années. 

Les vacances peuvent être l'occasion de clarifier vos besoins, objectifs et attentes, ainsi que ceux de vos parents lors d'un premier entretien de cadrage. La première séance permettra ensuite d'identifier vos difficultés principales pour leur trouver les premières solutions. 

A chaque séance, j'ai en effet une approche globale de la situation pour comprendre au mieux ce qui ne va pas et ce qui peut avoir le plus grand impact dans la résolution des difficultés rencontrées. Aborder en 1h à 1h15 l'ensemble des sujets qui pourraient prendre 8 à 12 séances peut permettre de débloquer la situation beaucoup plus vite. 

Vous pourrez retrouver ces éléments dans la page Nos Offres et sur les Conditions générales de vente établies pour 2024. 

Selon certaines conditions, les accompagnements et cours particuliers peuvent être éligibles à la réduction d'impôts de 50% sur tous les montants versés au titre des services à la personne et du soutien scolaire pour lesquels mon entreprise individuelle est agréée.

 

Je vous souhaite le meilleur pour les concours pour ceux qui en sont là et pour les trois mois qui constituent la fin de l'année pour les autres !

Gabriel


Gabriel Brabant

Auteur et Coach de ce blog

06 33 85 53 27

 


vendredi 1 mars 2024

Parcours Sup - Choisir les classes prépas ?

 Bonjour, 


Ce sont les derniers jours de finalisation de Parcours Sup.

Si vous choisissez les classes prépas l'année prochaine, c'est probablement déjà le moment de les préparer. 

 

Voici ce que je partageais l'été dernier sur la préparation de l'entrée en classes prépas : 

 

https://www.coachingclassesprepas.com/2023/07/faut-il-travailler-cet-ete-pour-entrer.html

Ça pourra vous intéresser. 

 

Bon courage !

Gabriel

lundi 15 janvier 2024

Les classes prépas et les écrans

Bonjour, 


Avez-vous choisi de limiter l'usage des écrans pour les classes prépas ?

Choisissez-vous d'éteindre votre téléphone quand vous entrez en cours ou pour travailler ?


J'ai des témoignages incroyables de jeunes qui m'expliquent qu'

  • en terminale à Saint Jean de Passy, ils regardaient de la F1 pendant les cours
  • à Stanislas en MSPI, la soirée de travail se fait avec le téléphone en continu
  • qu'ils ne peuvent pas travailler les maths sans avoir une série en même temps

 

Notre fille a rejoint un internat pour la 5e, où l'on peut regarder des vidéos sur youtube en étude, quand on a fini ses devoirs...

La demande de ses camarades de chambrée, c'est d'installer le wifi dans l'internat pour passer leurs soirées sur snapchat, tiktok, instagram...

 

Au lycée un peu plus loin, les élèves essaient d'avancer sur leurs devoirs au CDI alors qu'un camarade regarde Harry Potter 6 sur l'ordinateur à côté. 

 

Enfin, je reçois un élève pour prévoir des cours de maths et de physique en troisième samedi dernier : difficile de trouver 20 min pour lire dans la journée... les livres ne l'intéressent pas. Mais quand je l'interroge sur ses temps d'écran, c'est 1h à 2h les soirs où il termine à 17h, jusqu'à 3h les après-midis libres. 

Je n'ose imaginer combien ça fait en "réel" quand ces horaires sont ceux que l'on accepte de communiquer, encore moins le nombre d'heures qu'il peut passer sur les jeux vidéos, les réseaux ou youtube les week-ends ou les vacances. 

Une chose est sûre désormais : ça empêche de développer pleinement ses compétences cognitives. On ne pourra pas être autant attentif en classe quand on a passé sa soirée devant les écrans. On ne saura plus rester concentré le temps nécessaire pour assurer ce qui est demandé en classe. Enfin, la mémoire sera affectée par ces écrans en continu. 

Le plus souvent, les temps d'écran, en plus d'empiéter sur le temps de travail, réduisent drastiquement le temps de sommeil. Comme cet ami qui a une nuit levé le nez de ses écrans : il était 4h du matin. Depuis, il a mis en place un réveil qui lui signale qu'il est minuit et qu'il est temps d'arrêter. 

 

Avez-vous vos propres stratégies ?

Suite à la séance de coaching, la mère de l'étudiant qui nous décrivait ses séances de travail interrompues en permanence par des notifications ou des vidéos, lui a coupé sa ligne de téléphone. 

"Mais peut-être a t'il déjà résolu le problème en se connectant au wifi ?" ajoutait-elle...

"Peut-être a t'il déjà plein de films téléchargés sur son téléphone" se demandait-elle également ?

 

 "Je ne peux pas lui enlever son téléphone" me disait un autre père de famille, au sujet de son fils, en permanence sur son smartphone au lieu de travailler ses cours en première année d'école d'informatique. 


Peut-être que si ?


Il y a dix ans, j'aurais été modéré dans mes propos.
Depuis, il me semble que le temps passé sur les écrans récréatifs a explosé : notre "télé" et bien plus, est dans notre poche - dans notre main ! - toute la journée. 

La lecture de Michel Desmurget permet de se faire une opinion plus tranchée. 

Il n'y a pas de possibilité pour un jeune de "gérer lui-même son temps d'écran". 

Même les familles autour de nous qui choisissent le plus de liberté possible pour leurs enfants, avec le choix de l'école à la maison par exemple, et des apprentissages centrés sur l'enfant, se rendent compte avec les années que le temps de jeux vidéos nécessite d'être encadré. 

Tout est fait pour que nous soyons addicts. 

Tout est fait pour que nous y passions le plus de temps possible. 

A titre personnel, j'ai supprimé Facebook à cause du temps que je passais dessus. 

Je me suis rendu compte que je l'ai remplacé, au fil du temps, par les vidéos politiques puis par 2 séries coup sur coup, puis par des films et enfin par un jeu vidéo qui m'a pris un certain temps avant de décider à nouveau de reprendre les choses en main...

Écrire, lire des livres, BDs ou mangas. Étudier des sujets qui nous intéressent. Rencontrer des gens. S'investir dans une association. Rendre service à des amis. Prendre du temps avec nos enfants ou nos amis... Reprendre la pratique d'un instrument de musique... Faire du sport ou aller se promener dans la nature ou simplement au parc de son quartier


Autant d'activités qui permettront de décompresser et de se ressourcer, sans se réfugier dans les écrans.


Daniel Pennac écrivait dans "entre un mauvais téléfilm et un bon bouquin on choisit souvent un mauvais téléfilm..." 

Je pense que c'est important de pouvoir aider nos enfants et nos jeunes à choisir des activités de qualité et de les restreindre dans le temps qu'ils passent devant les écrans. La plupart des élèves qui réussissent en classe prépa ont surement une consommation raisonnée de ces écrans. 

Qu'en est-il de l'ensemble des élèves ?


Je vous remercie de partager vos expériences et vos choix dans les commentaires !

Bon courage

gabriel


jeudi 11 janvier 2024

Choisir les classes prépas ?

Voici quelques pistes avant de choisir les classes prépas :


-> Interroger des personnes qui sont en prépa ou qui sont allées en prépa dans les 10 dernières années.

-> Essayer de trouver des personnes qui ont aimé ça et des personnes qui n’ont pas aimé ça, pour avoir des points de vue différents. Demander autour de vous. Si vous n’en connaissez aucune, contacter une association d’anciens élèves.

Attention, dans cette démarche d'enquête auprès de différents interlocuteurs, une démarche qui peut aussi être très intéressante dans la construction de son projet professionnel, vous rencontrerez deux biais :

  1. « Le journalisme ce n'est plus ce que c'était »

  2. « Les classes prépas, c'étaient les meilleures années de ma vie »

Je vais expliquer, mais dans les deux cas, il faut apprendre à faire la part des choses. En effet, un journaliste qui a 40 ans de métier et qui avait connu les heures de gloire de le presse écrite peut être déçu de ce qu'est devenu son métier.

Il n'empêche qu'au moment où il me tient ces propos, le journalisme est en train de complètement se réinventer et quelques années plus tard, on voit des médias indépendants se créer sans les moyens qu'avaient à l'époque Le Monde ou le Figaro. On voit également des reporters suivre les mouvements sociaux avec leur smartphone et diffuser en live leurs reportages.

Pour la deuxième situation, vous trouverez toujours des gens pour vous dire que les classes prépas sont le lieu où ils se sont fait de vrais amitiés. Dans la structure que nous vous proposons dans ce livre, se trouver un binôme ou créer un groupe de gens pour travailler ensemble, fait partie des solutions.

Face à l'adversité, dans les moments difficiles, de liens se nouent, des amitiés se créent. Mais ne vous trompez pas : entre 18 et 20 ans, au démarrage des études supérieures, après être parti de son lycée et de son environnement familial, il est normal de tisser des amitiés.

Certes, les gens qu'on rencontre en prépa sont des gens intelligents, bosseurs, sympas. Mais si vous n'y êtes pas bien, ça ne justifie pas de vouloir y rester pour ça. Quand on quitte la prépa au bout d'une semaine pour aller étudier 6 ans de droit, je ne doute pas qu'on s'y trouve aussi des amis.


Pour finir sur ce sujet, quand un ami plus jeune que moi m'a demandé si Télécom Bretagne c'était bien, je lui ai parlé des sorties voile, du surf à partir du mois de mai... Nous étions en juillet, les vacances démarraient, le plus dur était derrière moi. Quand il m'a demandé en novembre suivant pourquoi je ne lui avait pas dit que les cours, c'était nul, je lui ai simplement répondu qu'il ne m'avait pas demandé...


Quand c'est pour le projet professionnel, voici ce que j'invite à demander :

  • qu'est-ce qui vous plait dans votre métier aujourd'hui ?

  • Qu'est-ce qui vous avait amené à le choisir ?

  • Quelles études avez-vous faites pour en arriver là ?

Mais il ne faut pas oublier l'envers du décor :

  • Quelles sont les aspects de votre métier que vous aimez moins ?

  • Qu'est-ce que vous feriez différemment si vous aviez eu les informations que vous avez aujourd'hui ?

  • Auriez-vous quelque chose à me préciser avant de ma lancer dans ce domaine ou ce secteur d'activité ?

Et la question magique :

  • puis-je contacter quelqu'un d'autre qui travaille également dans cette branche de votre part, pour lui poser les mêmes questions ?


En ce qui concerne une enquête au sujet des classes prépas, vous trouverez chaque année dans la presse de très nombreux articles en faveur des classes prépas. En particulier dans les pages du Monde, du Figaro et en particulier dans leurs sections « Education » pour le Monde ou « Figaro Etudiants ».

C'est très simple ces articles sont signés de professeurs de prépas voire directement de la « Conférence des Grandes Ecoles (CGE) » ou des « Associations de professeurs de spéciales ».

Pour vérifier mes propos, je fais une rapide recherche : le premier article du monde proposé sur le sujet est un entretien avec le proviseur du lycée Louis le Grand, qui est aussi : « directeur de l'Association des proviseurs de lycées à classes préparatoires aux grandes écoles ».

Alors évidemment, pour eux, les titres sont toujours les mêmes « la prépa ce n'est pas le bagne ». « nous accueillons des filles en prépas » etc. Mais s'il est besoin de le préciser, c'est peut-être justement qu'il y a un problème.

Ce que je trouve dommage, c'est que des reportages de qualité sur les classes prépas disparaissent avec les années, alors qu'internet pourrait tout à fait permettre de continuer à les consulter : plus d'une heure de reportage « Envoyé Spécial » sur Lakanal, un « Complément d'enquête » sur le coaching en classes prépas... tous ces sujets que j'avais partagés au fil des années ne sont malheureusement plus en ligne.

Une nouvelle vérification me permet de découvrir les chaînes youtube plus à l'ordre du jour : « Bao » qui se met en scène en prépa à Stanislas, la communication des classes A/L de Lakanal avec des interviews d'élèves...

Menez votre enquête.

Construisez votre projet professionnel.



Vérifiez que les classes prépas :

  • correspondent aux matières dans lesquelles vous excellez

  • vous mènent aux écoles qui donnent accès au métier ou aux secteurs d'activités que vous visez.

Le problème que j'ai vécu c'est que j'ai choisi les maths parce que c'était dur et que si c'est dur, c'est que c'est bien. C'est-à-dire que la notion d'effort l'emporte sur le goût pour la matière ou le talent qu'on peut y avoir...

C'est vraiment contre-productif :

  • je me suis rapidement demandé pourquoi je faisais autant de maths (dès le retour des vacances de la Toussaint)

  • c'est devenu un effort permanent pour apprendre, pour mémoriser, pour simplement me mettre au travail ou y rester.

A l'inverse, je me suis rendu compte que j'avais 18 en biologie en terminale sans avoir l'impression de faire d'autre effort que d'apprendre mes cours. J'avais également 15 en histoire, en me contentant d'écouter attentivement les cours de la prof, sans jamais les reprendre. J'étais passionné de philosophie et je trouvais génial que le prof réponde à des questions que je me posais depuis longtemps. Je passais même mes week-ends à réfléchir à mes dissert' dans une satisfaction intellectuelle rarement retrouvée depuis. Puis le professeur mettait « 14 Excellent » sur mes copies. Ce que je n'ai jamais retrouvé non plus.


Finalement le point positif que j'ai trouvé à avoir choisi les classes prépas scientifiques, c'est que si ça m'a dégouté des sciences, au moins ça ne m'a pas dégouté des livres et de la philo.


La comparaison que je prends souvent, c'est qu'on n'imagine pas un champion olympique choisir de se présenter aux épreuves dans une discipline qui n'est pas pleinement son atout. Dans votre stratégie de préparation des concours, il faut également savoir quels sont vos points forts et aller chercher tous les points sur ce sujet. Il vous faudra bosser vos points faibles pour assurer l'admission, mais vos points faibles ne peuvent être ni le cœur du concours, ni le centre de vos efforts. Par définition, le travail sur vos points faibles ne paie globalement pas, par rapport au même travail sur des sujets qui vous passionnent.


J'ai également observé que malgré la quantité de travail et la somme de connaissances acquises pour réussir les écrits. Trois mois suffisent pour en oublier la moitié avant les oraux ! Des sujets qui vous passionnent devraient pouvoir être acquis pour des années.


Pour cela, vous avez aussi une réflexion à mener sur la mémoire à long terme, versus la mémoire à court terme et l'envie d'avoir une bonne note à la colle ou au DS...

 

(à suivre)