Bonjour,
C'est le moment de faire le point ? de reprendre son souffle ? de recharger les batteries ?
Pour mois, les vacances de la Toussaint de Sup ont été le début des interrogations. Parti avec un bon rythme et des résultats finalement plutôt bons - mais que je n'ai pas vécus comme tels - je me sentais épuisé voire découragé.
Une chose est sûre, je n'avais pas très envie d'y retourner à la rentrée. Un peu comme cette étudiante rencontrée en 2009 et qui avait fait l'objet du reportage Complément d'Enquête sur la prépa : elle dormait 12h à 14h par nuit et ses parents, inquiets, avaient pris rendez-vous avec moi. La situation était simple pour elle : elle ne voulait pas continuer. C'était plus difficile de l'annoncer à ses parents.
Finalement elle s'est engagée à trouver autre chose rapidement et les parents, rassurés, ont accepté. Elle s'est inscrite à l'université de Sceaux et a pu prendre un nouveau départ.
Pour la plupart d'entre-vous, l'enjeu c'est de continuer.
Peut-être même de profiter des vacances pour travailler, rattraper le retard...
Ce n'est pas toujours facile. J'ai accompagné sur ce sujet un étudiant étranger qui avait déjà eu du mal à s'installer à Orléans pour faire maths sup pour la rentrée. Il se sentait loin de sa famille et isolé. En chambre en ville, il devait gérer pour lui-même un grand nombre de choses que ses parents géraient pour lui jusque-là. Pour ce qui est de se mettre au travail, il passait ses journées de vacances de la Toussaint à se reprocher de ne pas s'y être mis dès le début des vacances.
Un peu comme si chaque jour vous vous reprochiez de ne pas vous y être mis la veille. Le seul moyen pour casser cette répétition, c'est de s'y mettre aujourd'hui. Comme dirait le moine bouddhiste, "hier n'est plus". "Hier n'existe pas".
Vous avez la chance d'avoir "aujourd'hui" pour vous y mettre.
Pour moi, je trouve que ces questions étaient le symptôme d'un enjeu plus profond. En fait, la manière de travailler en prépa n'était probablement pas celle qui m'aurait permis de réaliser tout mon potentiel. Je l'ai compris depuis et je sais désormais que je suis beaucoup plus efficace et créatif dans les solutions que je trouve pour mener à bien mes projets quand je ménage des temps de pause dans mes journées.
Ca reste un enjeu quand je suis salarié et que je suis censé être au bureau en continu. Quand je travaille à mon compte, c'est avec la culpabilité que je peux ressentir que je dois composer.
Quand je rencontre des étudiants qui n'ont pas l'impression de faire aussi bien que ce qu'ils pourraient avec tout le travail qu'ils abattent, je leur propose de remettre dans leurs semaine les activités qui leur faisaient du bien l'année précédente et qui contribuaient à leur succès.
Est-ce que c'était le piano, la guitare, le trombone ? le tennis, le basket, le foot ? le dessin, la peinture, autre chose ?
Pour certains, leur redonner l'autorisation ou le conseil de courir / jouer au foot / faire du sport au moins une fois par semaine, de faire des pauses dans leur journée, de passer du temps à l'extérieur - même quelques minutes par jour - c'est leur permettre de respirer, de reprendre leur souffle, de retrouver de l'énergie. Et le sourire.
Pour les vacances de la Toussaint 2015, je vais reprendre mon souffle avec mes enfants, mes parents puis mes amis :
- dans la région d'Orléans et Blois du 17/10 au 23/10
- dans la région des Landes et du Pays-Basque du 24/10 au 31/10
Si pour vous, c'est l'occasion d'un rendez-vous en personne au lieu de devoir se contenter du téléphone : faites-moi signe !
Bonnes vacances / révisions / repos !
Gabriel BRABANT
06 33 85 53 27
Séance en groupe :
Je vous propose aussi, si vous êtes quelques-uns dans une classe ou un lycée à vouloir travailler ensemble lors d'une séance de coaching, nous pouvons nous retrouver sur skype, google talks ou facetime et répondre à toutes vos questions !