mercredi 31 août 2011

Pourquoi cet accompagnement ? ce "Coaching" ?

Bonjour,

J'ai créé cette offre d'accompagnement en 2008 pour proposer de l'aide aux élèves qui vivaient ce que j'ai vécu entre 1997 et 2000 lorsque j'ai fait les classes préparatoires. 

A l'époque, quand je me suis demandé si "les classes prépas étaient faites pour moi" ou si "j'étais fait pour les classes prépas", j'ai interrogé mon prof de maths de sup, qui était aussi notre professeur principal. 

Sa réponse a été identique aux propos de mon grand-frère à la maison :
"Ne te pose pas de questions, bosse !"

Certes, c'est une stratégie. Elle fonctionne. En tout cas, ça permet d'avancer. Un certain temps. Pas forcément dans la bonne direction. 

Formé au "Coaching" et plein d'enthousiasme, j'ai donc proposé cet accompagnement comme une suite logique au livre de "témoignage" que je m'étais promis d'écrire en sortant des classes prépas. 

Aujourd'hui, je dois me rendre à l'évidence. Les parents et les profs continuent à proposer à leur enfants et à leurs élèves, l'évidence qui m'était suggérée : 
"Pour réussir, travaille PLUS !"

Comme c'est aussi le point de vue d'un certain Président, c'est dans l'air du temps. 

Ainsi, certains des parents avec qui je suis en contact choisissent parfois de proposer à leur fils ou leur fille "un stage de maths". C'est certainement plus concret que de "voir ensemble ce qui va aider votre fils/fille à mieux travailler et donc à mieux réussir ses classes prépas, puis les concours".

En ce qui me concerne, cette stratégie a fonctionné jusqu'en Ecole d'ingénieur où j'ai été encore plus désorienté qu'en classes prépas, au moins les premiers mois. Ce que les anciens élèves de khâgnes ayant intégré Normale Sup résumaient assez bien à leurs camarades restés cuber à Lakanal : 
"Après la pression, la dé-pression"
Je suis à votre disposition si vous avez besoin :
  • De faire le point. 
  • De retrouver vos repères pour continuer à travailler. 
  • Ou simplement si votre entrée ou votre retour en prépas vous angoisse au point de vous dire, comme ce témoignage que j'ai reçu par mail:
"Je suis également le genre de personne qui dès le courant de l'été,  dort mal, digère mal, perd ses cheveux et j'en passe."
 Je trouve dommage que les symptômes du stress, voire du "burn out", si bien étudiés et décelés en entreprise, soit des éléments "normaux" de la vie des Taupins ou des Khâgneux de 18 à 20 ans...

A bientôt, 

Gabriel

gabrielbrabant @ yahoo . fr
06 33 85 53 27

vendredi 26 août 2011

Entrée en prépa et disparités



La plus grande différence que j'ai constatée entre le lycée Lakanal et le lycée Pothier, c'est l'accès aux livres pour compléter les cours de Maths sup et Maths spé.

Dès la fin de la première semaine, au lycée Lakanal, on pouvait racheter les bouquins des élèves de l'année précédente, à prix réduit.

Au lycée Pothier, je ne savais même pas qu'il "fallait" acheter des bouquins avant les quelques mois avant les concours. J'avais acheté un bouquin de thermo en sup et c'est tout.

En 5/2, j'avais une dizaine de bouquins pour compléter mes cours et pour avoir des exemples de sujets corrigés pour m'aider dans la résolution des exercices et des DM demandés.

Pour aller plus loin, les élèves d'Ile de France, en particulier dans les filières HEC, sont nombreux à prendre des cours particuliers. A Orléans et en Maths sup, ça ne nous serait pas venu à l'idée. D'abord, nous n'avions pas le budget pour des cours particuliers et puis nous étions là "pour nous débrouiller tout seul".

En fait, depuis que je propose cet accompagnement des élèves en classes préparatoires, j'ai pris conscience du nombre d'organismes de stages, de cours, de coaching proposés aux élèves de prépas.

Le piège dans lequel tombent certains élèves que je rencontre ensuite eu rendez-vous, c'est de penser qu'ils font des maths parce que leur prof particulier le fait à leur place. J'avais d'ailleurs eu une demande de ce type : un élève aurait voulu que je vienne chaque semaine avec le corrigé de son TD préparé pour le lui expliquer. Un petit rappel : faire des maths consiste à apprendre le cours et à chercher les exercices. Trouver les réponses est un petit plaisir subsidiaire qui permet de "tenir le cours". Au pire, vous avez cherché et vous aurez la réponse lors de la correction en classe. C'est votre recherche qui fera que vous comprendrez la solution et vous vous souviendrez de la démarche à avoir. 

Ainsi, quand je parle d'avoir des bouquins, ce n'est pas pour lire des corrections d'exercices, mais pour comprendre le cours par une autre approche si nécessaire, en avoir une version synthétique et plus claire, parfois, que vos notes de cours, et pour avoir des exemples d'exercices quand vous êtes bloqué, après avoir cherché. 

Bonne rentrée, 

Gabriel






jeudi 25 août 2011

La rentrée, mais quelle rentrée ?

Un blog sympa c'est un blog avec des images...
La rentrée de maths sup ?

Celle où tous les espoirs sont permis. Où j'avais choisi de faire les classes prépas pour devenir "Ingénieur". Pour travailler à la Nasa après avoir fait Centrale Paris.


La rentrée de maths spé ?

Celle où j'ai intégré la prestigieuse classe "étoile" de justesse et où j'étais sur le point de me "prendre le mur". Avec un trimestre de 3,5 / 20 classé entre 32 et 37 sur 40 élèves dans la classe.


La rentrée de maths spé 5/2 ?

Dans un nouveau lycée, avec une chambre à l'internat, avec des profs encourageants. L'année où j'ai travaillé en binôme presque tous les week-ends, dès 8h30 le dimanche matin. Puis 10 jours en Tunisie, chez mon binôme pour les vacances de février, et 10 jours au Carmel pendant les vacances de Pâques.



J'avais envie de vous parler de ma rentrée au Lycée Lakanal en 5/2. Cette année-là, je me suis fait largué le week-end avant la rentrée et j'ai trompé ma tristesse en faisant beaucoup de maths.

En arrivant à l'internat du Lycée Lakanal, j'ai rencontré des élèves très sympa que je vois encore aujourd'hui, plus de 10 ans après. J'y retrouvais aussi ma soeur et mon cousin, tous les eux en khagne B/L et A/L respectivement.

Les enseignants ont été très positifs et ils ont réussi, en particulier M. Guézel, prof de Sciences de l'Ingénieur, à me faire passer de l'idée que j'étais nul et que je n'y arriverais jamais au fait que j'avais les capacités de réussir les concours. A l'époque, il disait régulièrement "Aux oraux de Normale Sup..." et ça me faisait sourire. Je suis allé aux oraux de Normale Sup et c'est une des choses dont je suis le plus fier.

Pour revenir sur les rentrées...

Il y a aussi :

- La rentrée d'Elisabeth*, qui est restée en hypokhagne une semaine.
- La rentrée d'Albane qui a tenu un an sous les brimades et a brillamment réussi Assas ensuite.
- La rentrée d'Anne-Claire qui est sortie de deux ans de B/L persuadée qu'elle ne savait pas faire une dissert' alors qu'elle avait quand même eu 18/20 à celle du Bac.
- La rentrée d'Hugues qui a mené sa barque en A/L jusqu'à Sciences-Po. Puis le Grand Séminaire.
- La rentrée d'Augustin qui a fait une année d'hypokhagne avant un Master 2 de géographie, avant de trouver sa voie : il est Maçon.
- La rentrée de Pete Agor dans les romans de Kylie Ravera.

- La rentrée de Jérôme qui a eu 36/20 à tous les devoirs de maths sup. Puis qui a refusé Normale Sup en MP* pour avoir Polytechnique en 5/2. Il l'a eu. Ouf !
- La rentrée de David qui savait en entrant en sup qu'il voulait faire Normale Sup pour les vacances...

- La rentrée de Marie en prépa HEC qui a tenu jusqu'à la Toussaint et qui n'a fait que dormir toutes les vacances pour faire comprendre à ses parents qu'elle n'y retrournerait pas.
- La rentrée de Thomas, qui a démarré sur les chapeaux de roue en travaillant chaque minute du jour et de la nuit. Trois semaines.


Qu'attendez-vous de la rentrée ? Quelle rentrée allez-vous faire ? Quelle prépa allez-vous faire ?
- Le mieux possible en restant cool ?
- Le mieux possible en ne faisant que ça ?
- Vous vous demandez déjà pourquoi vous vous êtes inscrit en prépa ?
- Vous avez choisi une prépa adaptée à votre niveau ?

Avez-vous une idée du métier que vous allez faire, grace à l'école que vous visez ?

Quand la prépa, ça ne m'a pas plu, à partir de la Toussaint, je me suis accroché. Comme j'avais réussi maths sup, j'ai fait maths spé. J'ai beaucoup souffert. En fin de maths spé, comme je n'avais "pas fait tout ça pour intégrer l'ISEP ou une petite école à Strasbourg", j'ai fait 5/2. J'ai réussi à intégrer Télécom Bretagne sur le concours Mines-Ponts.

Quand je n'ai pas aimé les cours à Télécom Bretagne, comme je n'allais pas abandonner en école, je me suis accroché. J'ai choisi les études à l'étranger, c'est pour ça que j'avais privilégié Télécom Bretagne. Je suis allé six mois en Australie et un an à Londres. C'était génial. Mais pas les cours, c'était l'horreur.

Quand je suis rentré de Londres, je ne voulais pas travailler dans la technique. J'ai trouvé un poste de Consultant en stratégie marketing dans les assurances. Les Assurances, c'est pire que les Télécoms. J'ai voulu démissionner au bout d'un mois. L'Associé a refusé ma démission. Deux mois plus tard, il m'a laissé partir.

Ca a duré 4 ans, ensuite, les aller-retour entre des périodes d'activité professionnelle et de "pauses", avant de vraiment trouver ma voie et de travailler sur les sujets RH, l'accompagnement et le coaching.

Et vous, combien de temps allez-vous prendre ?
Êtes-vous déjà dans votre voie ou êtes-vous en train de réaliser le projet professionnel de quelqu'un d'autre ?

A très bientôt,

Gabriel



* Tous les prénoms ont été changés

mercredi 24 août 2011

Un nouveau départ

Une nouvelle rentrée, une nouvelle année. Les mêmes enjeux, mais des élèves différents.

Quelles sont vos attentes ?
- Avez-vous l'intention d'entrer à Centrale Paris ?
- Souhaitez-vous HEC ou l'ESSEC à tout prix ?
- Serez-vous parmi les admis en 2e année de Médecine ?

Comment avez-vous préparé la rentrée ?
- Vous avez choisi d'attendre les infos des profs à la rentrée ?
- Vous aviez décidé de réviser mais la rentrée arrive et vous n'avez pas commencé ?
- Vous avez lu tous les livres de la liste qui vous a été donnée ?

La charge de travail qui vous attend va être de toutes façons supérieure au temps disponible pour tout faire. C'est probablement plus clair pour les élèves de lettres où chaque enseignant donne une liste de 15 bouquins dans la première semaine. En maths sup, c'est moins évident, parce qu'on a "l'impression" qu'on peut tout faire.

Je vous propose d'aller dès maintenant à l'essentiel et de faire le tri dès les premières semaines entre le nécessaire et le superflu.


Cette année encore, je suis à votre disposition pour vous aider sur les difficultés que vous rencontrez.

A bientôt,

Gabriel