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vendredi 16 février 2018

Comment aider son fils ou sa fille en prépa

Bonjour, 

Aider les élèves des classes prépas n'est pas facile. La première raison, c'est que la culture des élèves des classes prépas devant une difficulté, c'est "je me débrouille tout seul". 

Dans un premier temps, c'est la bonne démarche, puisque c'est bien à eux de se mettre au travail, de s'accrocher quand c'est difficile, de faire preuve de ténacité quand ils n'y arrivent pas du premier coup. 

mercredi 1 février 2017

Article du Monde : les classes prépas, un marathon pour les parents



Bonjour, 

Je ne sais pas si vous avez lu l'article du Monde : Les classes prépa, un marathon pour les parents.

Pour commencer, je voudrais féliciter le journaliste par la justesse de son analyse. Je partage cet article avec vous parce que c'est ce que j'étais en train de ressentir depuis plusieurs mois, et ce, plus que les années précédentes. 

Quand j'ai les parents au téléphone, ils n'ont souvent pas encore parlé de leur démarche à leur fils ou à leur fille. Ils espèrent que je vais pouvoir l'aider et mènent une "enquête préliminaire". 

En fait, il me semble aujourd'hui que mon activité a évolué et s'il n'est pas trop possible de le dire ouvertement, je deviens moi aussi un "central téléphonique" pour parents épuisés par la situation de leur enfant en prépa. 

Il faudrait peut-être que je le propose plus ouvertement sur ce blog. 

"Vous êtes épuisé par l'accompagnement de votre fils ou de votre fille en prépa".
"Vous avez besoin de solutions nouvelles..."
"Vous avez besoin que quelqu'un d'autre prenne le relais..."
"Vous avez besoin, vous-même, de faire le point pour savoir comment mieux l'accompagner ou pour relâcher la pression..."

De mon côté, du côté du professionnel qui voulait pouvoir être cette "tierce" personne qui ne soit ni un parent, ni un prof, pour faire le point avec un élève qui en aurait besoin, la situation a beaucoup évolué au fil des années. 

Quand j'ai lancé mon blog en 2008 - 2010, les élèves appelaient parfois eux-mêmes pour prendre rendez-vous. D'autres m'envoyaient un mail pour une question ou un conseil. 

Désormais, ce sont principalement des parents qui appellent. Ou envoient un sms. Ou envoient un mail.  

Dans leurs écrits, je découvre le désarroi qui est décrit dans l'article du Monde : 

extrait de l'article du Monde "Les classes prépa, un marathon pour les parents"

extrait de l'article du Monde "Les classes prépa, un marathon pour les parents"







Mon analyse de la situation en prépa n'est alors peut-être plus tout à fait d'actualité. Si nous pouvions certainement être insupportables avec nos parents pendant nos années de prépas, et nous appuyer sur eux pour toute la partie "intendance" comme c'est mentionné dans l'extrait ci-dessus, je n'ai pas l'impression qu'ils étaient également nos psy, nos coachs, nos "chauffeurs"...

J'ai créé ce blog sur l'idée que justement, l'élève était un peu "coincé" entre une équipe enseignante parfois sourde à la souffrance avec une réponse "travaille plus" un peu trop systématique et des parents inconscients de ce que nous étions en train de vivre. 

Aujourd'hui, les parents sont "cellule de soutien" en permanence et "cellule de crise" peut-être un peu trop régulièrement. 

Reste un constat. 

Il ne me semble pas normal de souffrir autant en prépa. 

Il ne me semble pas normal de faire appel à une "cellule de crise" aussi fréquemment. 

Il n'est pas possible d'être "en crise" ou en "souffrance" - comme je le dis, moi, dans ce blog, et contre toute les formules marketing qui devraient être employées pour une offre "commerciale" - pendant aussi longtemps sans en vivre, ensuite, les séquelles de nombreux mois après. 

En témoigne, d'ailleurs, la création du blog "Stop suicide et dépression" en prépa. Un blog créé cet été pour dénoncer des faits toujours actuels certes... mais qui ont eu lieu il y a 15 ou 20 ans. 

C'est dire si le travail de reconstruction est long. 

J'en suis d'ailleurs le premier témoin : j'ai fait les classes prépas entre 1997 et 2000 et je suis toujours sensible à ce sujet pour ceux qui vivent ces situations aujourd'hui. 

Alors à tous les élèves de prépa et à leurs parents : bon courage !





lundi 23 novembre 2009

Quand l'étudiant gère avant tout... ses parents ! (et réciproquement)

A partir de ce blog, ce sont les pères et les mères qui m'appellent et demandent du Coaching pour leur fille ou fils en prépas "à qui ils n'en ont pas encore parlé pour l'instant"...

Que les parents prennent l'initiative, ça tombe plutôt bien parce que les élèves et étudiants n'ont souvent pas les moyens de financer les cours particuliers ou le Coaching dont ils peuvent ressentir le besoin.

Un petit mot en passant pour ceux qui se débrouillent tous seuls avec les cours de leurs profs. Dans les prépas "haut de gamme", les élèves brillamment recrutés se boustent avec :
- des kilos de bouquins achetés aux élèves de l'année au-dessus
- prennent des cours particuliers
- s'inscrivent aux stages intensifs de vacances
- passent leurs vacances de février ou de Pâques à bosser à 2 ou 3 dans la maison de campagne des parents ou au Carmel de la région (dénominateur commun : repas servis et maximum de concentration)

Exemple perso : Dans ma prépa à Orléans, je travaillais seul, sans avoir acheté beaucoup de bouquins et avec des périodes de déprime les week-ends et pendant les vacances. J'ai obtenu PSI * à l'arrache et j'ai "pris le mur".

En 5/2 à Lakanal, j'ai acheté plusieurs bouquins à la rentrée. Pensionnaire, j'ai bossé tous les soirs et les week-ends avec les autres élèves. En février, je suis parti en Tunisie pour travailler avec mon binôme (eh oui, pour bosser !). A Pâques, j'étais dans un Carmel avec ma soeur qui préparait Normale sup B/L. Nous y avons retrouvé des étudiants préparant médecine.
Un mois plus tard, j'étais admissible à Normale Sup et au concours Mines-Ponts.

Pour l'anecdote, j'ai croisé aux oraux de Normale Sup un excellent élève de l'année précédente à Orléans qui se demandait vraiment comment j'avais pu me retrouver là...

Je reviens sur le sujet de cet article. Les parents continuent à prendre en charge leur enfant qui a grandi et qui poursuit désormais des études supérieures... Par effet de miroir, les étudiants de plus de 18 ans se retrouvent à gérer le stress, les inquiétudes et les projections de leurs parents sur leur réussite.

Ça fait souvent de nombreuses années que ça dure, mais il pourrait être pertinent que ça s'estompe entre 15 et 18 ans, pour que les étudiants devenant adultes prennent leur avenir en main et trouvent leur autonomie.

Au lieu de cela, ils ont "sur le dos" leurs parents qui voudraient qu'ils "se prennent en main" mais continuent à tout décider pour eux. Ou voudraient bien...

Bonne nouvelle : la formation spécifique de Coaching Etudiant qui j'ai suivie me permet aussi de gérer cette situation et de vous proposer des solutions. Intéressés ?

mercredi 18 mars 2009

"Ton offre est-elle pertinente ?"

Je rebondis sur le deuxième commentaire d’Anonyme à mon article sur le soutien scolaire en classes prépas pour vous parler de la pertinence de mon offre d'accompagnement. Cet article complète donc la réponse que j'ai faite ici.

En quelques mots, le témoignage d'Anonyme montre justement la pertinence de mon offre d'accompagnement.

Pour citer ses mots, les élèves de classes prépas : " ne prennent aucun recul, pensent seulement au prochain DS, à remonter leur moyenne, etc.. ils n'ont presque jamais de projets professionnels et cela est flagrant quant à bac+5 en école de commerce ou d'ingénieur, ils ne savent toujours pas quoi faire ou suivent les autres par effet moutonnier (audit, conseil en strat, Fusac notamment)".

Un ami m'a indiqué le même problème pour des élèves en Master à l'université qui préparent le concours de Sciences Po sans savoir quel métier ils veulent faire.

De nombreux élèves d'école d'ingénieurs font une école de commerce ou un Master 2 à l'Université après leur école, soit parce qu'ils ne veulent pas travailler comme ingénieur (erreur d'orientation ?) soit parce qu'ils ne savent pas quel métier faire et ont ainsi un an de plus pour décider.

Est-ce une situation normale ?
Est-ce une situation épanouissante ?
N'est-ce pas dangereux de faire des études sans savoir vers quel métier on va ?

Hier soir, j'ai discuté avec un jeune élève qui veut "faire prépa". Parce que ça montrerait à sa famille qu'il a réussi. Ça "l'aiderait à avoir confiance en lui" m'a-t-il expliqué.

Je ne pense pas que les classes prépas peuvent constituer un but en soi. Elle doivent être le moyen de faire les études qui conduisent au métier que l'on souhaite exercer. A un moment de son parcours, pour des raisons qui sont les siennes, l'adolescent ou le jeune adulte se pose la question de son orientation, de ses choix, de son futur métier.

Ce moment de prise de conscience est parfois difficile à vivre. Surtout si toutes les décisions précédentes avaient été prises par les parents ou "pour leur faire plaisir". L'accompagnement peut aider l'adolescent à se déterminer et à convaincre ses parents de ce qui est bien pour lui.

Maintenant, je vais aborder ici la question suivante :
"penses-tu que ton parcours académique et professionnel pourrait motiver un élève ayant un minimum de prétention à utiliser tes services (payants je pense?)?"