vendredi 11 mai 2018

De la difficulté de se mettre au travail... à la préparation des oraux

https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-09-mai-2018

Bonjour, 

Peut-être avez-vous écouté la Tête au carré de Mathieu Vidard le mercredi 9 mai au sujet des enfants précoces ou doués. 

Arielle Adda y explique que certains enfants n'ont pas besoin de travailler à l'école primaire et parfois même jusqu'au bac. Elle indique qu'il peut alors être particulièrement difficile pour eux de s'adapter au rythme de la prépa et de se mettre au travail.

Elle propose alors de trouver des moyens de leur donner la notion d'effort dès l'enfance. La danse apparait pour elle comme un domaine où l'on peut toujours s'améliorer. 

Lors de l'entrée en prépa, c'est un peu tard pour se mettre à la danse, mais il est encore temps d'apprivoiser la notion d'effort sans se décourager. J'accompagne chaque année des élèves dans cette situation. 

Parfois, je reformule un peu la notion de "ne pas travailler" jusqu'au bac, en disant, "Vous voulez dire qu'ils n'ont pas travaillé en dehors des 30 à 35 heures par semaine où ils étaient bloqués dans une salle de classe ?"

Et c'est bien de cela qu'il s'agit : ils ne travaillaient pas à la maison. Ils pouvaient donner l'impression à leur entourage de ne pas "faire leurs devoirs". 

En prépa, ce n'est plus tout à fait possible. Pour la plupart des élèves, il devient indispensable de "se mettre au travail", d'apprendre son cours et de chercher les exercices chez soi. 

La première recommandation que vous lisez sur ce blog, c'est de travailler au jour le jour. 
La deuxième, c'est de chercher - et si possible de trouver - les exercices. 

Une proposition du lycée Sainte Geneviève à Versailles, c'est de ne pas réviser les colles et les DS, qui deviennent un moyen d'évaluer où vous en êtes dans votre travail, dans votre compréhension du cours et dans votre maîtrise des exercices. 

Dans ce lycée où la plupart des élèves sont internes, ils imposent également un couvre-feu à 23h (il me semble) pour tous les élèves. 

Ensuite, si quelque chose ne va pas et fait que vous n'avez pas les résultats attendus, nous pouvons y réfléchir plus précisement lors de séances de coaching. 

Pour cette saison du mois de mai, je travaille en particulier sur la préparation des oraux. Pour les oraux scientifiques ou littéraires, je vous laisse souvent travailler sur le contenu et nous nous focalisons sur la gestion du stress, la prise de parole et l'assurance face au jury. 

Je travaille régulièrement sur les entretiens de motivation et/ou de personnalité pour les écoles d'ingénieurs qui le demandent, les écoles de commerce dont c'est le cœur des oraux, ou les entretiens pour les admissions parallèles.  

C'est un exercice que je trouve passionnant : passer d'une présentation qui oscille entre le doute, la modestie, la difficulté à parler de soi positivement, l'absence de hiérarchie dans les éléments présentés... à une présentation assumée 
  • d'un parcours retravaillé avec un fil rouge, 
  • des compétences et des atouts en lien avec les attentes des écoles et le projet professionnel, et même, au passage, 
  • la clarification et la construction de ce projet professionnel. 
Ce travail de clarification me passionne et fonctionne aussi bien avec un élève de terminale qui choisit ses études, celui de prépa qui défend sa candidature aux oraux, qu'un jeune (ou moins jeune) diplômé qui candidate à un stage ou un emploi. 

Pour en savoir plus, n'hésitez pas à prendre contact avec moi au 06 33 85 53 27

Gabriel Brabant




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