Je reprends ici une partie du
texte de Michaël publié en réponse à un
commentaire. Son témoignage illustre les difficultés et les situations d'échec rencontrées en prépas ainsi que le gain que l'on peut tirer d'un accompagnement.
Michaël : "Je suis actuellement enseignant chercheur à l'université et j'enseigne aussi en école d'ingénieur. Enfin j'ai donné des colles en classes préparatoires. Au niveau de mon parcours académique, après les classes préparatoires, j'ai intégré une école d'ingénieur et je suis docteur de l'Université. Je pense donc avoir une petite idée de ce que vivent les étudiants dans les différents milieux éducatifs (classes prépas, université, écoles d'ingénieurs), que ce soit du point de vue de l'enseignant ou de l'élève.
D'après mon expérience,
une des principales causes d'échec en classe préparatoire n'est pas le fait de ne pas adopter une attitude "proactive" mais plutôt :
1) la
mauvaise organisation de son travail et de son temps de repos
2) la
mauvaise gestion du stress
3) la
perte de motivation
(pourquoi je devrais passer mon temps à travailler alors que je ne sais même pas pourquoi je suis là ?)
Les élèves n'ont pas l'habitude de se poser ce genre de questions, mais je pense que comprendre la raison pour laquelle on est là, et connaître les possibilités de réorientation en cas d'échec, peuvent permettre d'
augmenter notablement la motivation d'un élève et de
diminuer son stress.
D'autre part, lui
apprendre à organiser son travail et son temps de repos peuvent
améliorer nettement son efficacité. De plus les classes préparatoires ne sont pas une fin en soit et je suis sûr que tu connais au moins quelques exemples de brillants élèves qui ont intégré de très bonnes écoles et qui se sont fait virer ou qui sont partis de leur plein gré car ils ne savaient vraiment pas ce qu'ils faisaient là."