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jeudi 6 juin 2013

Se coucher tôt en classes prépas ?

Bonjour,

Bien souvent, pour répondre à la quantité de travail en prépas, la seule solution semble consister à se priver de sommeil pour travailler.

A tous les élèves des classes prépas que j'accompagne, je parle de l'importance du sommeil.

En effet, si on demande à un élève de prépas s'il dort assez, dans un premier temps, il répond "Oui" parce qu'il pense que oui...

Puis, si vous prenez la peine de discuter avec eux, vous vous rendrez compte qu'ils :
  • se couchent à 23h30, minuit, voire 1 heure du matin (pour se lever à 6h30 ou 7h)
  • ils ont du mal à suivre les cours le matin
  • ils font parfois une sieste en rentrant à 18h tellement ils sont épuisés
  • qu'ils récupèrent parfois le week-end en dormant 12h la nuit...
Le sommeil devient alors le premier levier pour retrouver de meilleurs résultats aux DS et aux colles.

Ce constat est appuyé par les recommandations de l'Académie de Médecine (cité par Lucien Marboeuf dans son blog) :

« Les enfants et surtout les adolescents se couchent de plus en plus tard, ce qui hypothèque leurs facultés physiques et intellectuelles. Les parents doivent être plus attentifs à la durée et à la qualité de sommeil indispensables à la réussite de leurs enfants ».

Le blog de Lucien Marboeuf qui a inspiré la rédaction de ce billet


Pourquoi est-ce que le sommeil est si important pour un élève de prépas ? 

1) parce que l'essentiel du travail se fait en classe
  • on ne rattrape jamais vraiment un cours où l'on n'a pas été attentif
  • si on essaie de le rattrapper le soir, ça prend beaucoup de temps
  • tout le temps qui est utilisé pour rattraper n'est plus disponible pour chercher les exercices
  • le plus souvent, on ne le rattrape pas et on a bien du mal à suivre le cours suivant...

2) parce que l'on ne peut suivre un cours attentivement qu'en étant "en forme"

  •  suivre ce que le prof dit, tout en notant ce qu'il écrit
  • réfléchir quand il pose une question
  • chercher quand il soumet un exercice
  • être capable de poser une question quand on ne comprend pas un point précis évoqué (et que votre voisin non plus n'a pas su vous l'expliquer)
  •  
3) parce que l'essentiel de la réussite en prépa implique la mémoire à long terme

4) parce que la mémorisation à long terme a lieu pendant le sommeil


Autrement dit, si vous ne voulez pas anéantir tous vos efforts, votre travail, vos compétences par un esprit confus et des idées "peu claires" : Dormez assez !


PS : j'en parle depuis janvier 2009, puisque la première réponse au sondage mené au démarrage de ce blog : "Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ?" était : Le manque de sommeil

 


jeudi 7 octobre 2010

Un accompagnement efficace

Bonjour,

Aujourd'hui, le mot "coaching" est utilisé dans de nombreux contextes et pour décrire des activités très variées.

Dans mon cas, il s'agit d'un accompagnement personnalisé pour permettre à l'élève de trouver les solutions qu'il va mettre en place pour mieux travailler et obtenir de meilleurs résultats.

Un mois après la rentrée, j'ai deux "catégories" de clients.

J'ai eu la chance de rencontrer les premiers avant la rentrée et nous avons pu mettre en place une organisation adaptée à leur nouvel environnement :
- quantité de travail,
- rythme des cours,
- pression des enseignants
- stress lié aux nombreux examens : devoirs en classe, à la maison et colles
- stress lié à l'ambition personnelle (être parmi les premiers, obtenir une classe étoile, intégrer la meilleure école possible)

Nous veillons en particulier à mettre en place une forme d'hygiène de vie :
- dormir suffisamment
- garder des contacts réguliers avec sa famille, ses amis
- conserver des temps de pause, de sport ou de musique
- garder du "recul" sur les enjeux

L'efficacité de cet accompagnement est appréciée par les élèves et leurs parents qui constatent qu'ils se sentent bien, qu'ils ont pu adapter leur manière de travailler aux nouveaux enjeux tout en ayant une vision à long terme.

Malheureusement, ceux que je rencontre aujourd'hui sont déstabilisés. Ils étaient les premiers de leur classe l'année dernière, ils envisageaient les classes prépas dans la même optique. Mais ils sont 40 par classe à penser qu'ils font les classes prépas pour entrer à Polytechnique, HEC, Normale Sup ou Centrale Paris.

Parmi eux, les 10 derniers de chaque classe se demandent ce qui leur arrive. Ils ne comprennent pas. Ils travaillent beaucoup. Pour certains, ils ne font "que ça". D'ailleurs, ils travaillent tard le soir. Ils travaillent aussi le week-end. Ils se sentent "isolé" dans leur classe.

Ils ne se rendent pas compte qu'ils sont fatigués, tendus, stressés.

La fatigue diminue leurs capacités de concentration et de mémorisation. Il leur faut plus de temps pour apprendre leurs cours parce qu'ils sont moins attentifs en classe. Ils sont moins rapides pour résoudre les exercices. Pour compenser, ils essaient de travailler encore plus.

Si vous vous êtes reconnu(e) dans cette description, je vous propose de commencer par vous reposer suffisamment. Le reste retrouvera sa place normalement.

L'accompagnement prend tout son sens si vous avez besoin d'aide pour retrouver vos repères, pour déterminer comment "mieux" travailler au lieu d'essayer de travailler "plus". Souvent ce sont les parents qui m'appellent parce qu'ils sont inquiets pour leur fils ou leur fille qui est en train de "perdre pied".

Lorsque je rencontre ces élèves assez tôt, nous pouvons mettre en place des solutions très rapidement pour les aider à se sentir mieux et à retrouver leur place dans la classe.

L'année dernière, l'efficacité s'est mesurée de manière très convaincante : j'ai accompagné un élève de PCSI en perte de vitesse et découragé de ne pas réussir à avoir de meilleurs classements que 25e, 30e, 32e sur 42 jusqu'en janvier. Un mois après, il a obtenu 11/20 en maths et était 4e de sa classe, puis 11e au devoir suivant.

Sa confiance en lui retrouvée, il a terminé son année de maths sup dans de bonnes conditions et a obtenu la spé qu'il voulait.

Je suis à votre disposition si vous avez besoin d'aide pour réussir les classes prépas. Je suis passé par là, je sais ce que c'est. 10 ans après, je suis convaincu qu'il n'est pas nécessaire de souffrir pour réussir les meilleures écoles. Au contraire, ceux qui réussissent se sentent bien.

Pour prendre rendez-vous, vous pouvez m'appeler au 06 33 85 53 27.

Lors du premier rendez-vous, vous m'exposez l'objectif que vous souhaitez atteindre ou la difficulté que vous rencontrez, je vous montre ma manière de travailler et je vous propose une démarche pour vous accompagner dans la réussite de votre projet. Puis vous validez si tout cela vous convient.

- Ne restez pas seul, faites-vous accompagner pour gagner du temps et obtenir plus rapidement les résultats que vous visez -
Gabriel Brabant

Ingénieur Télécom Bretagne
Ancien élève de maths sup, maths spé
MPSI, PSI* au lycée Pothier à Orléans
5/2 PSI* au lycée Lakanal à Sceaux
Admissible à Normale Sup Cachan

Coach Certifié en Coaching Scolaire
et formé à l'Analyse Transactionnelle

Rédacteur du blog Coaching Classes Prépas




jeudi 19 mars 2009

Les difficultés en prépas et l'intérêt du Coaching, le témoignage de Michaël

Je reprends ici une partie du texte de Michaël publié en réponse à un commentaire. Son témoignage illustre les difficultés et les situations d'échec rencontrées en prépas ainsi que le gain que l'on peut tirer d'un accompagnement.

Michaël : "Je suis actuellement enseignant chercheur à l'université et j'enseigne aussi en école d'ingénieur. Enfin j'ai donné des colles en classes préparatoires. Au niveau de mon parcours académique, après les classes préparatoires, j'ai intégré une école d'ingénieur et je suis docteur de l'Université. Je pense donc avoir une petite idée de ce que vivent les étudiants dans les différents milieux éducatifs (classes prépas, université, écoles d'ingénieurs), que ce soit du point de vue de l'enseignant ou de l'élève.

D'après mon expérience, une des principales causes d'échec en classe préparatoire n'est pas le fait de ne pas adopter une attitude "proactive" mais plutôt :

1) la mauvaise organisation de son travail et de son temps de repos
2) la mauvaise gestion du stress
3) la perte de motivation
(pourquoi je devrais passer mon temps à travailler alors que je ne sais même pas pourquoi je suis là ?)

Les élèves n'ont pas l'habitude de se poser ce genre de questions, mais je pense que comprendre la raison pour laquelle on est là, et connaître les possibilités de réorientation en cas d'échec, peuvent permettre d'augmenter notablement la motivation d'un élève et de diminuer son stress.

D'autre part, lui apprendre à organiser son travail et son temps de repos peuvent améliorer nettement son efficacité. De plus les classes préparatoires ne sont pas une fin en soit et je suis sûr que tu connais au moins quelques exemples de brillants élèves qui ont intégré de très bonnes écoles et qui se sont fait virer ou qui sont partis de leur plein gré car ils ne savaient vraiment pas ce qu'ils faisaient là."




vendredi 30 janvier 2009

Le manque de sommeil



Le manque de sommeil est une des réponses que vous donnez au sondage sur les difficultés rencontrées en classes prépas sur ce blog.

Je discutais justement hier avec Hugues, maintenant élève à Polytechnique, des pratiques du Lycée Sainte Genevière à ce sujet. A l'internat du lycée Sainte Geneviève, me disait-il, l'heure limite pour se coucher est fixée à 23 heures en maths sup...

Quand on connait le taux de réussite des classes prépas de ce lycée prestigieux, ça laisse rêveur.

Surtout quand je pense au nombre de mes amis de prépas qui se couchaient tard pour travailler. Roland, par exemple, montrait les limites de cette idée. En effet, fatigué, il se couchait entre 20h et 22h, mettait un réveil, et travaillait entre 22h et 2h du matin. Le lendemain, il somnolait en cours, et recommençait.

En fait, en quelques semaines à ce rythme, les capacités de concentration et de mémorisation tombent à un niveau très faible. L'impression d'avoir "bien travaillé", c'est-à-dire d'y avoir passé beaucoup de temps, n'y change rien.

Aux élèves des classes prépas comme aux autres, j'ai envie de dire : faites preuve de bon sens, couchez-vous raisonnablement tôt, soyez attentifs en cours, travaillez efficacement et rapidement. Ce n'est pas le temps passé devant un DM qui fait la qualité des réponses !

Reposez-vous bien ce week-end,

Gabriel
Coaching et Accompagnement individuel
06 33 85 53 27