vendredi 9 septembre 2011

Les difficultés en classes prépas

Bonjour,

Des difficultés en prépas, vous en avez, nous le savons. D'autres le découvrent et souhaitent traiter cette information dans une émission de télévision. 

Depuis dix ans, ça me paraissait essentiel de témoigner de ce que j'avais vécu et d'essayer de faire bouger les choses. 

Aujourd'hui, après trois ans au plus près du sujet, je me rends compte que c'est une "industrie" qui tourne et qui engage de très nombreux acteurs. 

Les Ecoles qui recrutent sur ces concours y sont très attachées. Dans le même temps, elles développent de nombreuses possibilités d'admision parallèle.

Les Anciens de ces Ecoles, eux aussi, y sont très attachés. Leur Ecole, leur diplôme, c'est leur identité. 

Les entreprises nourrissent cette culture du diplôme en France. Les grilles de salaire de certaines des plus grandes entreprises tiennent compte du diplôme de la formation initiale, même pour des profils de plus de 10 ou 15 ans d'expérience. 


Quelques exemples

Pour les grands Cabinets de Conseil, hors le diplôme d'une des 5 à 10 Ecoles les plus prestigieuses, point de salut. 



Dans le Cabinet d'avocats d'affaires pour lequel j'ai travaillé, le Master 2 de Droit des Affaires avait surtout de la valeur à ASSAS ou à Paris 1 Panthéon Sorbonne. Les autres ? Quel autres ?

Les Enseignants aussi, semblent très attachés à l'institution. Ils sont nombreux à poursuivre des pratiques jugées "hors d'âge" dans bon nombre d'autres contextes. 


Une réflexion partagée

Ces jours-ci, je travaille sur des enjeux de Mieux-Vivre au Travail et je me sens très proche de la réflexion de Florence Noiville dans J'ai fait HEC et je m'en excuse.



En effet, comment espérer que nos entreprises puissent évoluer et que les managers soient "engagés dans la mise en oeuvre de pratiques plus humaines dans l'entreprise" - comme le proposent Les Entreprises Humaines - s'ils commencent par deux ou trois années d'études qui ressemblent plus à un bizutage de longue durée qu'à la mise en valeur de leurs talents et de leur créativité ?


Et les classes prépas dans tout ça ?

Faites de votre mieux. Jouez le jeu si vous le pouvez. Gardez intact vos envies, vos projets, vos rêves, pour plus tard. Je ne suis pas sûr que les études supérieures en France vous laissent l'opportunité de révéler tout votre potentiel. 

De mon côté, je peux vous aider à vivre le mieux possible ces années de travail intensif. Je peux vérifier avec vous que vous êtes au moins dans la bonne direction par rapport à votre projet professionnel et au métier que vous voulez exercer. 
Je peux aussi vous aider à être plus efficace chaque jour pour atteindre vos objectifs et entrer dans l'école que vous voulez, ou celle qui s'en rapproche le plus. 
Bonne rentrée !
Bon travail !

Gabriel




Appel à témoignages
Si vous avez quitté les classes prépas parce que ça ne vous convenait pas, parce que vous n'avez pas été pris(e) en 2e année, ou en ayant échoué aux concours ;
et que vous souhaitez témoigner sur ce que vous avez vécu ;
envoyez-moi un message et je vous mettrai en relation avec un journaliste de France 2 qui réalise un reportage sur le "Système Classes Prépas et Grandes Ecoles" et qui pose la question de ceux qui sont "laissés sur le bord du chemin".





mercredi 31 août 2011

Pourquoi cet accompagnement ? ce "Coaching" ?

Bonjour,

J'ai créé cette offre d'accompagnement en 2008 pour proposer de l'aide aux élèves qui vivaient ce que j'ai vécu entre 1997 et 2000 lorsque j'ai fait les classes préparatoires. 

A l'époque, quand je me suis demandé si "les classes prépas étaient faites pour moi" ou si "j'étais fait pour les classes prépas", j'ai interrogé mon prof de maths de sup, qui était aussi notre professeur principal. 

Sa réponse a été identique aux propos de mon grand-frère à la maison :
"Ne te pose pas de questions, bosse !"

Certes, c'est une stratégie. Elle fonctionne. En tout cas, ça permet d'avancer. Un certain temps. Pas forcément dans la bonne direction. 

Formé au "Coaching" et plein d'enthousiasme, j'ai donc proposé cet accompagnement comme une suite logique au livre de "témoignage" que je m'étais promis d'écrire en sortant des classes prépas. 

Aujourd'hui, je dois me rendre à l'évidence. Les parents et les profs continuent à proposer à leur enfants et à leurs élèves, l'évidence qui m'était suggérée : 
"Pour réussir, travaille PLUS !"

Comme c'est aussi le point de vue d'un certain Président, c'est dans l'air du temps. 

Ainsi, certains des parents avec qui je suis en contact choisissent parfois de proposer à leur fils ou leur fille "un stage de maths". C'est certainement plus concret que de "voir ensemble ce qui va aider votre fils/fille à mieux travailler et donc à mieux réussir ses classes prépas, puis les concours".

En ce qui me concerne, cette stratégie a fonctionné jusqu'en Ecole d'ingénieur où j'ai été encore plus désorienté qu'en classes prépas, au moins les premiers mois. Ce que les anciens élèves de khâgnes ayant intégré Normale Sup résumaient assez bien à leurs camarades restés cuber à Lakanal : 
"Après la pression, la dé-pression"
Je suis à votre disposition si vous avez besoin :
  • De faire le point. 
  • De retrouver vos repères pour continuer à travailler. 
  • Ou simplement si votre entrée ou votre retour en prépas vous angoisse au point de vous dire, comme ce témoignage que j'ai reçu par mail:
"Je suis également le genre de personne qui dès le courant de l'été,  dort mal, digère mal, perd ses cheveux et j'en passe."
 Je trouve dommage que les symptômes du stress, voire du "burn out", si bien étudiés et décelés en entreprise, soit des éléments "normaux" de la vie des Taupins ou des Khâgneux de 18 à 20 ans...

A bientôt, 

Gabriel

gabrielbrabant @ yahoo . fr
06 33 85 53 27

vendredi 26 août 2011

Entrée en prépa et disparités



La plus grande différence que j'ai constatée entre le lycée Lakanal et le lycée Pothier, c'est l'accès aux livres pour compléter les cours de Maths sup et Maths spé.

Dès la fin de la première semaine, au lycée Lakanal, on pouvait racheter les bouquins des élèves de l'année précédente, à prix réduit.

Au lycée Pothier, je ne savais même pas qu'il "fallait" acheter des bouquins avant les quelques mois avant les concours. J'avais acheté un bouquin de thermo en sup et c'est tout.

En 5/2, j'avais une dizaine de bouquins pour compléter mes cours et pour avoir des exemples de sujets corrigés pour m'aider dans la résolution des exercices et des DM demandés.

Pour aller plus loin, les élèves d'Ile de France, en particulier dans les filières HEC, sont nombreux à prendre des cours particuliers. A Orléans et en Maths sup, ça ne nous serait pas venu à l'idée. D'abord, nous n'avions pas le budget pour des cours particuliers et puis nous étions là "pour nous débrouiller tout seul".

En fait, depuis que je propose cet accompagnement des élèves en classes préparatoires, j'ai pris conscience du nombre d'organismes de stages, de cours, de coaching proposés aux élèves de prépas.

Le piège dans lequel tombent certains élèves que je rencontre ensuite eu rendez-vous, c'est de penser qu'ils font des maths parce que leur prof particulier le fait à leur place. J'avais d'ailleurs eu une demande de ce type : un élève aurait voulu que je vienne chaque semaine avec le corrigé de son TD préparé pour le lui expliquer. Un petit rappel : faire des maths consiste à apprendre le cours et à chercher les exercices. Trouver les réponses est un petit plaisir subsidiaire qui permet de "tenir le cours". Au pire, vous avez cherché et vous aurez la réponse lors de la correction en classe. C'est votre recherche qui fera que vous comprendrez la solution et vous vous souviendrez de la démarche à avoir. 

Ainsi, quand je parle d'avoir des bouquins, ce n'est pas pour lire des corrections d'exercices, mais pour comprendre le cours par une autre approche si nécessaire, en avoir une version synthétique et plus claire, parfois, que vos notes de cours, et pour avoir des exemples d'exercices quand vous êtes bloqué, après avoir cherché. 

Bonne rentrée, 

Gabriel






jeudi 25 août 2011

La rentrée, mais quelle rentrée ?

Un blog sympa c'est un blog avec des images...
La rentrée de maths sup ?

Celle où tous les espoirs sont permis. Où j'avais choisi de faire les classes prépas pour devenir "Ingénieur". Pour travailler à la Nasa après avoir fait Centrale Paris.


La rentrée de maths spé ?

Celle où j'ai intégré la prestigieuse classe "étoile" de justesse et où j'étais sur le point de me "prendre le mur". Avec un trimestre de 3,5 / 20 classé entre 32 et 37 sur 40 élèves dans la classe.


La rentrée de maths spé 5/2 ?

Dans un nouveau lycée, avec une chambre à l'internat, avec des profs encourageants. L'année où j'ai travaillé en binôme presque tous les week-ends, dès 8h30 le dimanche matin. Puis 10 jours en Tunisie, chez mon binôme pour les vacances de février, et 10 jours au Carmel pendant les vacances de Pâques.



J'avais envie de vous parler de ma rentrée au Lycée Lakanal en 5/2. Cette année-là, je me suis fait largué le week-end avant la rentrée et j'ai trompé ma tristesse en faisant beaucoup de maths.

En arrivant à l'internat du Lycée Lakanal, j'ai rencontré des élèves très sympa que je vois encore aujourd'hui, plus de 10 ans après. J'y retrouvais aussi ma soeur et mon cousin, tous les eux en khagne B/L et A/L respectivement.

Les enseignants ont été très positifs et ils ont réussi, en particulier M. Guézel, prof de Sciences de l'Ingénieur, à me faire passer de l'idée que j'étais nul et que je n'y arriverais jamais au fait que j'avais les capacités de réussir les concours. A l'époque, il disait régulièrement "Aux oraux de Normale Sup..." et ça me faisait sourire. Je suis allé aux oraux de Normale Sup et c'est une des choses dont je suis le plus fier.

Pour revenir sur les rentrées...

Il y a aussi :

- La rentrée d'Elisabeth*, qui est restée en hypokhagne une semaine.
- La rentrée d'Albane qui a tenu un an sous les brimades et a brillamment réussi Assas ensuite.
- La rentrée d'Anne-Claire qui est sortie de deux ans de B/L persuadée qu'elle ne savait pas faire une dissert' alors qu'elle avait quand même eu 18/20 à celle du Bac.
- La rentrée d'Hugues qui a mené sa barque en A/L jusqu'à Sciences-Po. Puis le Grand Séminaire.
- La rentrée d'Augustin qui a fait une année d'hypokhagne avant un Master 2 de géographie, avant de trouver sa voie : il est Maçon.
- La rentrée de Pete Agor dans les romans de Kylie Ravera.

- La rentrée de Jérôme qui a eu 36/20 à tous les devoirs de maths sup. Puis qui a refusé Normale Sup en MP* pour avoir Polytechnique en 5/2. Il l'a eu. Ouf !
- La rentrée de David qui savait en entrant en sup qu'il voulait faire Normale Sup pour les vacances...

- La rentrée de Marie en prépa HEC qui a tenu jusqu'à la Toussaint et qui n'a fait que dormir toutes les vacances pour faire comprendre à ses parents qu'elle n'y retrournerait pas.
- La rentrée de Thomas, qui a démarré sur les chapeaux de roue en travaillant chaque minute du jour et de la nuit. Trois semaines.


Qu'attendez-vous de la rentrée ? Quelle rentrée allez-vous faire ? Quelle prépa allez-vous faire ?
- Le mieux possible en restant cool ?
- Le mieux possible en ne faisant que ça ?
- Vous vous demandez déjà pourquoi vous vous êtes inscrit en prépa ?
- Vous avez choisi une prépa adaptée à votre niveau ?

Avez-vous une idée du métier que vous allez faire, grace à l'école que vous visez ?

Quand la prépa, ça ne m'a pas plu, à partir de la Toussaint, je me suis accroché. Comme j'avais réussi maths sup, j'ai fait maths spé. J'ai beaucoup souffert. En fin de maths spé, comme je n'avais "pas fait tout ça pour intégrer l'ISEP ou une petite école à Strasbourg", j'ai fait 5/2. J'ai réussi à intégrer Télécom Bretagne sur le concours Mines-Ponts.

Quand je n'ai pas aimé les cours à Télécom Bretagne, comme je n'allais pas abandonner en école, je me suis accroché. J'ai choisi les études à l'étranger, c'est pour ça que j'avais privilégié Télécom Bretagne. Je suis allé six mois en Australie et un an à Londres. C'était génial. Mais pas les cours, c'était l'horreur.

Quand je suis rentré de Londres, je ne voulais pas travailler dans la technique. J'ai trouvé un poste de Consultant en stratégie marketing dans les assurances. Les Assurances, c'est pire que les Télécoms. J'ai voulu démissionner au bout d'un mois. L'Associé a refusé ma démission. Deux mois plus tard, il m'a laissé partir.

Ca a duré 4 ans, ensuite, les aller-retour entre des périodes d'activité professionnelle et de "pauses", avant de vraiment trouver ma voie et de travailler sur les sujets RH, l'accompagnement et le coaching.

Et vous, combien de temps allez-vous prendre ?
Êtes-vous déjà dans votre voie ou êtes-vous en train de réaliser le projet professionnel de quelqu'un d'autre ?

A très bientôt,

Gabriel



* Tous les prénoms ont été changés

mercredi 24 août 2011

Un nouveau départ

Une nouvelle rentrée, une nouvelle année. Les mêmes enjeux, mais des élèves différents.

Quelles sont vos attentes ?
- Avez-vous l'intention d'entrer à Centrale Paris ?
- Souhaitez-vous HEC ou l'ESSEC à tout prix ?
- Serez-vous parmi les admis en 2e année de Médecine ?

Comment avez-vous préparé la rentrée ?
- Vous avez choisi d'attendre les infos des profs à la rentrée ?
- Vous aviez décidé de réviser mais la rentrée arrive et vous n'avez pas commencé ?
- Vous avez lu tous les livres de la liste qui vous a été donnée ?

La charge de travail qui vous attend va être de toutes façons supérieure au temps disponible pour tout faire. C'est probablement plus clair pour les élèves de lettres où chaque enseignant donne une liste de 15 bouquins dans la première semaine. En maths sup, c'est moins évident, parce qu'on a "l'impression" qu'on peut tout faire.

Je vous propose d'aller dès maintenant à l'essentiel et de faire le tri dès les premières semaines entre le nécessaire et le superflu.


Cette année encore, je suis à votre disposition pour vous aider sur les difficultés que vous rencontrez.

A bientôt,

Gabriel




mercredi 15 juin 2011

Le business de l'accompagnement scolaire

Bonjour,

J'accompagne depuis trois ans des élèves des classes préparatoires et des étudiants pour les aider à surmonter les difficultés qu'ils rencontrent.

D'abord, je dois vous dire qu'au niveau marketing, ce que je viens d'écrire n'est pas acceptable : les parents et les jeunes ne rencontrent pas de "difficultés", ils ont des "défis" à surmonter.

De la même manière, avec toute la bonne volonté actuelle, il n'y a pas de gestion de la souffrance au travail (les fameux "risques psycho-sociaux") mais du "Mieux-Vivre au travail".

En cette fin d'année, tous les mots clés "google" sont repris par les "annonceurs" pour vendre :
- la préparation aux écrits et aux oraux, pour le bac, les examens, les concours de toutes sorte.
- un bouquin "cahier de vacances" pour les prépas HEC

Les bloggeurs et journaux reprennent le thème, comme vous pouvez désormais le voir défiler en haut de cette page, avec le fil d'actualité google sur les mots clés "grande école" ou "prépa véto", etc :

Sur Madmoizelle.com Sophie passe le concours de l'école de journalisme de Lille

L'Etudiant parle des grandes écoles et des risques de la triche

Heureusement, il y a aussi de nombreuses ressources gratuites :
les dossiers d'Ithaque, le blog de Sylvaine Pascual : Réussir en prépas
et tous les sites des enseignants. 

En fait, la plupart des élèves et des parents préfèrent prendre des cours de maths. C'est vrai aussi au lycée. Ce sont les mots clés les plus cherchés dans google. Le marché est de plusieurs millions d'euros chaque année. 

De mon côté, faire plus de maths n'était pas la solution. C'est effectivement ce que m'a suggéré mon prof principal, qui était aussi... mon prof de maths. Les enjeux étaient tout autre. 

Aujourd'hui, je dois dire qu'il n'est cependant pas possible de faire l'économie des heures de travail pour réussir les concours que vous voulez présenter. Personne n'imagine réussir médecine en travaillant quelques heures par jour. 

Votre motivation, vos capacités de travail, votre rapidité, votre endurance seront vos atouts pour réussir des concours où ceux autour de vous sont prêts à sacrifier deux à trois ans de leur vie pour obtenir l'école de leurs rêves. 

De leurs rêves parce que l'Eldorado qu'on vous "vend" n'existe pas. 

Pour réussir en classes prépas, vous allez bosser. Beaucoup. A moins que vous n'intégriez Polytechnique en deux ans, facilement ? Même dans ce cas, vous allez faire la première année de service militaire et vous allez être rapidement ramenés à la réalité. 

Un scoop : si on peut faire tous les métiers après une Grande Ecole, c'est surtout parce que, passé le prestige, il faut bien bosser et qu'Ingénieur, ça n'existe pas vraiment comme métier. "Elève de Normale Sup" ou "Elève d'HEC" non plus, contrairement à ce que notre société semble nous dire. 
Alors après avoir passé deux ou trois ans à préparer les concours, trois ans en école à "décompenser", nos élites terminent par un troisième cycle ou un stage qui vont leur permettre de rentrer dans la vie active où l'Open Space pourra achever de les désabuser sur l'Eldorado du "Bien Heureux Cadre en entreprise"...

Remettre les choses à plat. Choisir un métier. Déterminer les études qui vous y mènent. Réussir ces études et trouver les stages et les emplois qui vous plairont. Faites cet exercice dès aujourd'hui et vous aurez gagné la seule course qui vaille la peine d'être courue. 

Ceux qui courent après les diplômes courent ensuite après les primes et ils courent encore...







samedi 4 juin 2011

Plaquettes Alpha des Ecoles en Video - Telecom Bretagne

Bonjour,

Petit clin d'oeil suite au lien reçu de la vidéo musicale de TELECOM Bretagne : Télécomusicale. Merci Louis-Pascal.

Envoyez-moi les liens des vidéos des autres écoles et je les mettrai ici. Vous pouvez aussi les ajouter directement dans les commentaires.

En ce moment, nous proposons en particulier des sessions de préparation aux oraux.
Dès juillet, vous pouvez aussi nous joindre si vous avez besoin d'aide pour établir votre liste de vœux d'école. Choix stratégique !

A bientôt,

Gabriel

06 33 85 53 27





lundi 16 mai 2011

Faire une classe "étoile"? Choisir une prépa prestigieuse?

Bonjour,

Je vous soumets une question relative aux classes prépas scientifiques posée cette après-midi.

Faut-il tout faire pour entrer en classe étoile quitte à être parmi les derniers ou réussir plus tranquillement dans une classe de niveau moins élevé ?

Cette question peut se généraliser à l'ensemble des CPGE : préférez-vous être parmi les premiers d'une classe de niveau moyen ou parmi les derniers d'une classe de niveau plus élevé?

Mon expérience

De mon côté, j'ai tout fait pour obtenir une PSI* à la suite de la MPSI2 au Lycée Pothier, à Orléans.

A la fin du dernier trimestre, le prof de maths nous a proposé un DS sur toute l'année, avec un coefficient important. J'ai passé les vacances de Pâques et les dernières semaines à le préparer. J'ai réussi à obtenir 13,5/20. J'étais troisième de la classe et très fier de ce résultat.

J'ai ainsi obtenu mon passage en "PSI star", ce qui m'a permis d'éviter la "PSI ouf" ! (Sous-titre : "star" pour étoile en anglais, et "ouf" pour "Ouf, pas la fac !")
L'année suivante, en PSI "étoile", de fait, j'étais parmi les derniers avant de commencer. Je n'en ai pris conscience que plus tard, mais c'était presque normal :

- les 12 élèves redoublant ou "5/2" venaient de passer un an sur le programme
- les premiers élèves de 5 classes ayant pris l'option SI (Sciences de l'Ingénieur) se retrouvaient en PSI* (3 classes de MPSI et des 2 classes PCSI)

Ainsi, de fait, je me suis retrouvé, avec mon ami Tarik, labellisé "fera 5/2" dès la fin de la première semaine par un des élèves qui semblait savoir de quoi il parlait puisque c'était son cas. Au sujet du choix de faire 5/2, vous pouvez lire cet article.
Ma première année de spé a été une grande claque. Je n'ai pas réussi à garder confiance en moi et j'ai perdu la motivation quand mes notes se sont mises à osciller entre 3,5 et 5,5 malgré tous mes efforts.
Heureusement, j'ai fait de belles rencontres, préparé le permis moto et découvert les films de Fassbinder. C'est l'année suivante que j'ai transformé l'essai en allant au Lycée Lakanal à Sceaux en PSI*.
Le bilan positif de cette première année de spé en classe étoile aura été d'être pris en psi étoile à Lakanal.

Ces difficultés à garder confiance et motivation malgré les mauvaises notes peuvent arriver en 2e année, dans les circonstances que je viens de décrire. Ça peut aussi arriver dès la première année, en fonction de la "loterie" de la sélection à l'entrée des classes prépas. 


L'expérience d'Alexandre

Quand j'ai rencontré Alexandre et son père en janvier, l'objectif était de monter dans les classements pour être dans les 15 premiers et obtenir une PC*.  En fait, quelques semaines plus tard, Alexandre a appris en discutant avec les élèves de spé que les bons profs étaient en PC. A la fin de l'année, il a fait le choix d'aller en PC.

Cette année, à chaque devoir, il est parmi les premiers de sa classe et son moral est au beau fixe. Il travaille sereinement et sa motivation est stable. Ainsi, au lieu d'avoir l'impression qu'il n'en fait jamais assez à cause de notes toujours basses et de se décourager, il travaille efficacement et régulièrement au sein d'une classe dont le niveau est adapté.
Vu l'énergie qu'il avait en allant passer les concours il y a quelques semaines, je suis sûr qu'il aura les résultats qu'il attend aux écrits comme aux oraux ! (il faut dire qu'il a été accompagné par un excellent Coach !)


L'expérience de Julien 

Quand j'ai rencontré Julien fin août avec ses parents, il était très déçu d'avoir intégré une prépa peu prestigieuse, faute d'être accepté ailleurs. Quelques mois plus tard, lors du bilan que nous avons fait en décembre, à la fin de mon accompagnement, Julien avait eu des résultats qui le plaçaient 3e de sa classe. 

Après avoir démarré dans les 10 - 15e, son énergie et sa motivation étaient excellentes. Nous avons jugé qu'il avait mis en place toutes les méthodes nécessaires et l'organisation adaptée à sa réussite. Il a pu estimer qu'il était gagnant d'avoir intégré une prépa moins prestigieuse, mais où il pouvait s'épanouir et réussir à la hauteur de ses ambitions. 

Je lui propose un point de vigilance : s'il choisit de changer d'établissement pour la maths spé, pour une prépa plus prestigieuse, il faudra garder confiance et travailler régulièrement même s'il n'a plus les mêmes résultats que cette année.


L'expérience de Camille

Camille a pris contact avec moi dès la Première pour me poser des questions qu'il m'envoyait par mail. A l'époque, il se demandait s'il allait pouvoir faire une prépa alors qu'il dormait 10h par nuit. Son autre question consistait à savoir s'il fallait aller à Dijon pour rester dans sa région ou s'il pouvait aller à Louis le Grand. 
A l'époque, je lui ai répondu sous forme de questions et il a pu réfléchir en fonction de ses propres critères et faire ses choix. Depuis, j'en ai fait mon métier : en rendez-vous, je pose surtout des questions.
Depuis septembre dernier, il est à Louis le Grand. Sa passion pour les maths et les sciences et son niveau global font qu'aux dernières nouvelles, il se sentait comme un poisson dans l'eau. 

C'est ce que je vous souhaite : trouver la prépa qui vous convient le mieux, en termes de lieu géographique, d'ambiance, de niveau. Ainsi, vous aurez toutes les chances de vous épanouir dans votre travail, d'être motivé(e) et bien accompagné(e) dans votre progression, tout en présentant les concours à la hauteur de vos ambitions. 

Je peux vous accompagner sur les choix que vous avez à faire, avant ou pendant la prépa. Le cœur de mon accompagnement consiste aussi à vous aider à garder confiance en vous quels que soient les enjeux que vous rencontrez sur ce chemin passionnant de l'élitisme à la française.

Je vous souhaite le meilleur, 

Gabriel Brabant

Accompagnement individuel & Coaching 

Prise de rendez-vous par téléphone au 06 33 85 53 27 ou premier contact par mail gabrielbrabant (at) yahoo . fr

lundi 9 mai 2011

Préparation des oraux des Ecoles de commerce pour les littéraires

Bonjour,

Avec Sophie Degât qui a fait hypokhâgne, khâgne à Fénelon avant d'intégrer l'ESSEC, nous vous proposons un accompagnement spécifique pour les élèves des classes préparatoires littéraires qui souhaitent présenter les écoles de commerce. 

Lors de son passage à Fénelon, Sophie a parlé de son envie de présenter les écoles de commerce à ses enseignants. Ceux-ci préfèrent que leurs élèves présentent et réussissent Normale Sup, puisque c'est pour ça que ces classes existent.

Notre constat, c'est que les Classes Prépas A/L ou B/L peuvent être de bons tremplins pour les écoles de commerce. Lors de mon passage à Lakanal en 1999 - 2000, quelques élèves déjà faisaient ce choix de présenter HEC, l'ESSEC ou l'ESCP plutôt que Normale Sup. 

Depuis, ce sont près de 15% des promos de ces écoles qui sont issus des filières littéraires

Voici comment se décline cette offre :

1) Travail sur les contenus des oraux : préparation, mise en situation, questions pièges, déroulé... tous les conseils de Sophie Degât

2) Travail sur la gestion du stress : développer votre confiance en vous, visualiser l'entretien et son bon déroulement... accompagnement par Gabriel Brabant

3) Simulation d'entretien : un entretien au plus proche de ce qui vous attend, construit à partir de l'expérience d'un membre des jurys des oraux des concours, animé en binôme par Sophie et Gabriel

Vous souhaitez intégrer la meilleure école de commerce cette année : prenez contact avec nous et nous vous proposerons une formule "sur mesure" pour vous accompagner vers votre réussite.

Gabriel Brabant


En savoir plus sur les classes prépas littéraires sur wikipédia et sur leurs nouveaux débouchés sur le site du Ministère de l'Enseignement.

Gabriel Brabant accompagnes les élèves en classes prépas depuis 2008. Il est l'auteur de ce blog.

Sophie Degât est étudiante en 4e année de l'ESSEC. Elle a intégré après hypokhâgne et khâgne à Fénelon. Depuis 2007, elle prépare les élèves des filières littéraires aux concours des écoles de commerce en parallèle de ses études.

lundi 2 mai 2011

Concours vu de l'intérieur

Comme l'a publié Gabriel, les écrits des concours ont commencé... Le 20 Avril pour ceux qui s'étaient inscrits à Mines-Ponts!

De l'intérieur qu'est-ce que ça donne?

Pour ma part, j'ai pris un hôtel à 15 minutes à pied (10 quand on est pressé) du parc floral avec un ami, histoire de pouvoir discuter et déstresser le soir après les épreuves.

Arrivé sur site le 20 au matin, à 7h20 pour un rendez-vous à 7h30, le premier sentiment qui me vient c'est : "Ça y est, nous y sommes". Tout d'abord, pour ceux qui auraient peur de ne pas trouver le hall d'examen, pas de craintes à avoir, il n'y a qu'une entrée ouverte et avec tous les candidats qui convergent vers un seul point, on ne peut pas se perdre!

Le premier truc qu'on remarque ce sont les sweats! Tout le monde arbore fièrement le sien! Mention spéciale cette année pour le sweat avec, inscrit dans le dos, "Ceci n'est pas un sweat de Cauchy"

Entrée dans le hall à l'heure prévue. L'installation se fait, on reçoit les premières consignes et, particularité des mines, avant et après chaque épreuve, on a le droit à quelques messages que les candidats vont écrire sur un cahier au podium principal. Évidemment, il y a tout et n'importe quoi, voici une petite sélection :
  • "Les élèves de Ginette précisent aux commissaires du concours communs mines ponts qu'ils en ont marre d'avoir les sujets de DM en concours..."
  • "Le partenaire de chambre de David H. aimerait que ce dernier aille prendre une douche"
  • "Mais qui est donc cette fameuse Ginette dont on nous parle depuis 3 jours?"
  • "Aujourd'hui, normalement, je passe mes concours. Seulement, je suis à l'hôpital pour cause d'appendicite... Vie De Merde"
  • "L'ensemble de la gente masculine remercie les commissaires du concours communs mines ponts pour le choix de la très jolie surveillante de la zone J"
  • "Les élèves de la PC* de Stan' précise que le mouchage d'hier n'était qu'un entraînement" (Ce message fait référence au fait qu'un des prépa de Stan se mouche de manière très très bruyante...)
Fin des mines, une petite pensée aux candidats de MP qui suite à un problème d'imprimerie à Lyon devront tous repasser leur épreuve de SI, et nous voilà partis pour Centrale!

En ce qui concerne l'organisation, c'est assez différent! Le nombre de copies est limité : 10 en maths, physique et chimie, 5 en français et 3 en LV1! Du coup, quand on arrive, on est prié de bien vouloir remplir les en-têtes de toutes les copies sachant qu'elles nous servent aussi de brouillon! L'atmosphère du concours est différente... Autant les surveillants des mines paraissaient sympas et attentionnés, autant là ce n'est plus vraiment le cas! Bref, autre particularité de centrale, à la fin de l'épreuve : on se lève! Il paraît même que dans d'autres centres d'écrits, on se lève et on garde les mains dans le dos!

À noter que cette année, plusieurs candidats se sont fait prendre avec des téléphones aux toilettes... C'est d'ailleurs la condition qui a été avancée pour que nous puissions avoir des messages en fin de semaine : si il n'y a plus de téléphone, nous aurons le droit à des messages!

Ces messages ont permis de rendre hommage à Bernard, chef de la zone MP qui avant chaque début d'épreuve se faisait appeler au micro pour apporter un sujet.
  • "Il vous reste 15 minutes, plus personne ne bouge, les mains en l'air, Bernard prend l'argent on file, ceci est un hold-up"
  • "Bernard, une bière et un sujet pour la table 70560"
  • "Bernard, enfuis-toi avec moi, nous irons distribuer des sujets à travers le monde"
Finalement, l'ambiance des concours est assez bonne, peut-être un peu impressionnante pour certains! Mais tout cela est assez bon enfant et le stress ne se fait pas trop ressentir...

À bientôt!

Alexandre